L'été arrive mais le 10 juin nous sommes encore au printemps. Une sortie d'entreprise était prévu et je m'y suis inscrit. Et depuis l'inscription, j'ai une peur de ne pas pouvoir rider Pégase Express car l'ouverture officielle est le lendemain et ce samedi les soft open étaient annoncés 'pour les abonnés'.
Je me rends donc en bus au parc Astérix en compagnie de mes parents.
Ayant consulté le site du parc plus tôt dans la semaine, une banderole indique une forte affluence et conseille de reporter la visite.
Notre bus est prévu à 6h15 à la gare de Bergues. Celui-ci arrive à l'heure et c'est partie pour 2h45 de bus sans arrêt.
Ma batterie du téléphone a déjà fondue de 40%, je devrais donc prendre la majorité des photos avec la caméra sportive (et zut pas pris le harnais).
Il fait grisâtre jusqu'à 10 km de l'arrivée, où le soleil sort le bout de son nez. Nous arrivons au parc vers 9h00.
IIº Parc Astérix : le Cagnard Gaulois Alors que nous nous apprêtons à franchir le portique de sécurité mon père ne retrouve plus son téléphone, il retourne au bus qui s'avère déjà fermé. Au final celui ci était dans le sac de ma mère.
Nous passons donc les portiques de sécurité commandé un peu trop militairement par une femme de sécurité, et attention à pas dépasser la ligne blanche sinon elle pète un plomb. Mon portable pas levé assez haut déclenche le portique et je dois repasser une deuxième fois le portique.
Alors que Pégase Express est déjà en train de chauffer avec les abonnés qui ont bénéficié d'un ERT, nous devons attendre une demi heure dans l'amas de visiteurs attendant l'ouverture et il fait déjà très chaud !
En attendant nous récupérons un plan pour ma collection, le plan est actualisé tout les jours indiquant la météo prévue et la fête du jour.
9h56, l'accès nous est ouvert enfin il y a tellement de monde qu'on avance au ralentis. Je choisis de me rendre vers la bête que je n'avais vu jusqu'à lors qu'en début de montage, et depuis je bave dessus à chaque passage devant sur l'autoroute.
Le rythme d'avancement se fluidifie à l'arrivée au Colisée ou le chemin de divise en deux.
Nous passons devant le grand splatch, puis la trace du Hourra et nous longeons le Menhir Express, avant d'arriver en Egypte antique. Nous voyons un train arrêté en haut du lift, ce qui est pas bon signe on nous informe qu'il a une défaillance technique pour le moment de revenir une demi heure plus tard.
Le train est immobile là haut ! Je dis à mes parents de rester dans le coin au cas où ça dure moins que cela afin d'éviter d'avoir trop d'attente.
SOS Numérobis sera donc notre choix de repli. Pas d'attente, nous embarquons immédiatement.
Le premier tour se fait avec plaisir, lors du deuxième je vois le train d'OzIris repartir et donc me prépare à descendre en ayant assez de ce junior. Eh bah non, le troisième tour est offert ! Mais c'est de trop. Je serais obnubilé à observer le B&M tout le troisième tour.
Retour à l'entrée du B&M et bingo 10 minutes d'attente et la file de la front row relativement accessible, nous attendons donc les 5 minutes supplémentaires. Je reviendrai plus tard sur la file d'attente n'ayant pas eu le temps de l'observer sur ce tour.
Les opérateurs lancent un décompte à 10 secondes à chaque départ. Pendant que mon père dépose les sacs, je m'installe sur le côté gauche.
Le ride m'a parue plus intense que Black Mamba mais l'intégration n'est pas aussi poussée même si les couleurs sont en harmonie avec le décors.
D'autre part, des légères vibrations se sentent sur la grande majorité du layout et le tunnel de vapeur d'eau n'était pas fonctionnel.
Nous traversons le parc, en passant par la cité médiévale, Goudurix pointe à 80 minutes, nous passons donc notre chemin.
Nous passons ensuite devant des pédales bumper boats et bulles aquatiques, donc le prix est assez élevé pour un quart d'heure (6€ de mémoire). Nous nous arrêtons au Disko Coaster du parc car mes parents n'en ont jamais fait et voulaient faire ça.
60 minutes d'attente pour ça je m'en serait bien dispensé. Ça bouge pas de place c'est irrespirable de ce fait par les hautes chaleurs et les opérations sont hyper lentes alors qu'il y a plusieurs opérateurs.
La thématisation j'ai donc eu le temps de la passer en revue dans les moindres détails, la partie ride est excellemment décorée, avec les effets d'eau synchronisés au disque tout les deux passages et la flamme s'active au quatrième passage de mémoire.
La statue d'Obélix est très belle. La file d'attente est pour les deux premiers tiers vide. La partie dans le bâtiment est sympathique avec l'humour faisant référence aux 12 travaux d'Astérix. La zone de quai est pas moche mais déjà dégradée au bout d'un an et ça c'est dommage.
À l'embarquement on pose nos sacs dans un bac mobile puis on doit se positionner dans l'ordre. C'est un bon système qui devrait améliorer le débit mais non. Au final nous avons attendus 90 minutes..
Les sensations de Disk'Obélix sont classiques et donc aussi peu présentes. Et à chaque fois qu'on se retrouve côté extérieur du parc, on sent des odeurs désagréables.
Tonnerre de Zeus débordant de la file d'attente, nous partons vers l'entrée du parc, et en arrivant du côté du cheval de Troie nous voyons une file d'attente formée derrière les barrières bloquant l'accès à Pégase Express, et au loin nous voyons des gens en haut de la gare.
Serait-ce les derniers softs-opens avant l'inauguration ? Nous voyons un caméraman au début de la file nous nous posons dedans de ce fait, et une dizaine de minutes plus tard, l'accès nous est ouvert !
Nous passons rapidement la file d'attente avec des guichets fermés puis une partie extérieur où nous longeons le Raft Ride du parc. Puis nous rentrons dans le bâtiment par l'arrière, arrivé en haut nous avons toujours des touche d'humour, avec un composteur de billets qui fait de l'air frais (ça fait beaucoup de bien du froids) puis un beau point de vue sur le parc.
Nous sommes dispatchés par groupe d'embarquement, puis donnons nos sacs à l'employée chargé de mettre les sacs dans les casiers. Nous choisissons la first et seconde row. C'est partie ! 5.4.3.2.1 résonne dans la gare avant notre départ avec un launch gentillet. La première partie est fluide à une belle vitesse pour un ride familial l'arrivée au lift du tronçon 2, nous voyons le garage à trains dans un ton marron bien dégueulasse et cela m'a dérangé. La deuxième partie, j'avais lu qu'elle était plus molle que la première au final on est dans le même niveau d'intensité avec quelques petits Air Times et surtout les deux head choppers.
Un lift nous mène au temple de Médusa, et là, c'est la déception du ride selon moi.
Déjà que le temple de la Méduse d'extérieur fait bien moche, d'intérieur, c'est du mapping, des yeux rouges qui s'allument à la fin du show. Un brumisateur nous arrose légèrement juste avant le launch.
Le décors intérieur du temple me paraît globalement pas fini, le toit gâche tout et on voit également quelques trous sur les décors.
Ayant les bras levé, je me fait surprendre par la marche arrière et me fait mal avec les nombreux changements de direction !
Nous sortons par la gauche et passons au dessus du quai puis récupérons nos sacs de l'autre côté des casiers. nous arrivons au guichet photos, fermé durant les soft opens où il y a un photomaton occupé par Panoramix. Au vu des temps d'attente globale du parc et de l'attente filtrée de Pégase Express, nous enchaînons un deuxième tour.
Cette fois nous sommes arrêtés juste avant l'entrée dans le bâtiment. Nous voyons l'équipe de tournage passer devant nous, et leurs demandons pour qui est destiné le reportage, il s'agit de M6, pour l'un des numéros de capital du mois de juillet !
En haut et pour fluidifier le tournage on nous débarrasse encore plus tôt de nos sacs, quel service ! Ce coup ci je me trouve au 3eme rang.
Peu de différences avec le premier tour sauf la brumisation plus faible qu'au premier rang et je me suis tenu dans l'optique de ne pas me faire mal sur la marche arrière.
C'est rassuré d'avoir pu tester la nouveauté que je sort de Pégase Express, qui en prime est mon 90ème crédit !
Il est 13h30, n'aillant pas faim et chaud, nous allons nous manger une glace italienne à la vanille. En apparence elle est grande mais elle a pas le goût de vanille, au final, 4€50, c'est cher pour la qualité fournie. Pendant que nous mangeons notre glace nous faisons un tour dans l'exposition des deux héros Gaulois. Pas grand chose à voir, mais on est à l'ombre.
on dirait Gilbert qui chante là ! Nous nous engageons à Romus et Rapidus où on nous indique 50 minutes. On reste pas statiques et l'attente passe plutôt vite.
À l'embarquement, ils appellent 4 personnes, on est 3 et de toute façon c'est à notre tour d'embarquer. Nous rejoignons une famille de 6 personnes et sommes bien serrés. Si le parcours n'a rien d'exceptionnel notre surpoids permet à tout le monde d'avoir son compte en terme d'hydratation de la peau. Et nous avons bien ri avec l'autre famille.
Nous entrons ensuite dans le village, en passant au dessus de l'épidemais croisière qui est fermée ce jour. Car je voulais faire une photo avec Obélix, mais coup de chance Astérix arrive juste avant mon tour, du coup j'ai eu les deux pour
le prix l'attente d'un. J'ai foutu un gros vent à Astérix qui voulais me serrer la main, mais j'ai fini par voir son intention. J'ai également croisé Agecanonix mais pas eu le temps de demander une photo car il devait partir de faire remplacer.
Il est temps d'aborder un point noir du parc, la musique. Dans tout le parc la musique d'ambiance est banale et ne nous rappelle pas les musiques des animés d'Astérix, de ce fait, ça gâche un peu l'immersion. Dans mes lointains souvenirs l'immersion sonore était plus cohérente par le passé.
Le Caniard Gaulois persistant, nous allons à "l'usine d'Obélix", le Menhir Express. La file débordé mais on nous indique une heure. Quelques petites touches d'humour dans la file d'attente, mais reste relativement sobre. Un enfant relou devant nous répètera à chaque Menhir passant la même chose pendant un quart d'heure.
Arrivés en quai, ils essayent de combler les embarcations mais pas de groupe pour nous rejoindre, tant mieux !
Le Menhir n'arrête pas de cogner, ce qui n'est pas agréable. Après une balade douloureuse, nous arrivons à une petite drop bien humide. Nous passons par la suite dans une grotte possédant un tunnel de jets d'eaux qui rafraîchit bien par cette température, enfin un lift et une grande drop nous attendent pour bien finir de nous mouiller.
Dans l'enchaînement des water Rides nous finissons pas le grand splatch. Une heure d'attente également une partie de la file est à l'ombre dans une grotte
aux phallus aux stalactites nous embarquons au dernier rang. La première drop ne mouille pas, puis pendant la promenade plusieurs effets de bombes, geysers et fontaines se déclenchent n'épargnant personne. ( l'effet de brume n'était pas fonctionnel).
La grande drop sera bien humide, et quelques jet d'eaux nous attendent avant le retour au quai. Une opératrice nous arrose avec un bouteille d'eau percé au bouchon.
Il est 17h, nous retournons rider OzIris. Le plan canicule étant déclenché, le parc a installé des zones d'eau à côté du lac et en Égypte dans la journée.
Alors OzIris a une demi heure d'attente me permettant d'observer la file d'attente. Plein de touches d'humour et de références à l'Égypte sont présentes, et nous volerons, oui, nous volerons.. mais cette fois à l'avant dernier rang.
L'expérience sera cette fois moins agréable pour moi du fait que je sois myope et que je ne garde pas mes lunettes dans les coasters à inversion.
Le parc fermant à 19h au lieu de 18h, mais n'ayant obtenu une rallonge de seulement un quart d'heure du chauffeur de bus il nous reste juste le temps de rider un dernier coaster. Ayant déjà Goudurix, Tonnerre de Zeus et la Trace du Hourra, je choisi le Vol d'Icare.
Il a été retracké cet hiver, et c'est le moment pour moi d'obtenir le seul crédit me manquant dans le parc.
La file d'attente nous emmène dans un temps grec en ruine puis nous passons devant plusieurs projets qui ont été essayés pour voler !
On embarque soit seul soit à deux, l'un derrière l'autre, dans ce deuxième cas. Le lift est couvert pour éviter que le coaster patine par temps de pluie. Ce coaster familial très compact est très douloureux à rider et les freins finaux sont aussi trop forts. Ça fait +1 mais c'était dispensable !
Avant de quitter le parc en retard sur notre heure limite nous faisons un dernier passage devant Pégase Express qui s'apprête à être inauguré dans la soirée ! (En fait, c'est pour que mes parents retournent aux toilettes, pendant que moi je n'y ait pas mis les pieds de la journée.)
Nous arrivons au bus à 18h30, il manquait plus que nous et la longue route du retour se fait sans encombre.
Ah si, j'ai eu une encombre dans le bus.. plus de batterie sur mon téléphone pour m'occuper j'ai fait tourner celui-ci dans ma main un certain temps et bah ça a éjecté mon bouton de son et bien sûr j'ai pas vu ça avant le soir dans mon lit. La pièce détachée ne m'a pas coûtée cher à remplacer, environs 3€ et 5 jours d'attente.
cette pièce (la grande), photo piquée d'un site de vente n'ayant pas pu utiliser le même appareil qu'à l'habitude que pensez vous de la qualité des photos ?