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CitationLes parcs Français:
La météo chagrine aidant, les parcs d'attraction ont bien profité des innovations qu'ils avaient mises en place. Cette année, les estivants se sont rués vers le parc Astérix, Vulcania ou Disneyland, que le public commençait à bouder.

La période de l'été est cruciale pour les parcs de loisirs. Certains réalisent la moitié de leurs revenus annuels en deux mois. Pas question donc de rater la saison. Si les parcs aquatiques et animaliers ont pâti du mauvais temps, les parcs à thème ont limité les dégâts grâce à de gros efforts faits pour satisfaire une clientèle toujours plus exigeante. Mais qui décide au dernier moment de ce genre de déplacement. "Passser deux ou trois jours sur un parc, c'est plus un achat loisirs, qu'un projet de vacances, explique Philippe Raynal, directeur commercial de Nouvelles Destinations, un voyagiste spécialisé dans les parcs. La décision est impulsive, elle se prend quinze jours avant le départ."

Chez Disneyland Paris - dont la majorité des 13 millions de visiteurs annuels ne sont pas français -, on assiste à un regain de fréquentation. Le 15e anniversaire a été marqué par le lancement, en juin, de deux attractions liées, comme souvent, à des super-productions hollywoodiennes du studio Pixar-Disney. Grâce aux technologies empruntées au monde du cinéma, les gamins de 3-4 ans ont ainsi pu conduire sur la route 66, embarqués dans de nouvelles petites voitures "Cars", et les plus de 6 ans ont plongé dans "Le monde de Némo". En contrepartie, le prix du billet est élevé (54 euros pour un adulte et 46 euros par enfant pour entrer à Disneyland et aux Walt Disney studios).

Car, chez Disney, les investissements liés aux effets scénographiques (jeux de lumière, sons) sont considérables. Le succès est à ce prix. "Notre valeur ajoutée, c'est une façon de s'immerger dans un monde imaginaire, explique-t-on à Marne-la-Vallée. Même dans les attractions à sensation forte, l'histoire que l'on raconte et la façon dont on la met en scène est primordiale."

Même son de cloche, dans une version plus hexagonale, au parc Astérix, à Plailly (Oise), et à la Mer de sable, à Ermenonville (Oise). Les familles qui fréquentent ce dernier - qui vient d'être entièrement repensé autour des thèmes du désert, de la jungle et de l'aventure - se souviennent surtout des spectacles. Les jeunes adultes apprécient, eux, les sensations fortes proposées au parc Astérix. Le service de navettes installé cet été entre le centre de la capitale et ce parc a sans doute aussi contribué à l'augmentation du nombre des visiteurs...

Le budget moyen consacré à la journée de visite y reste stable. Le coût du billet (35 euros par adulte et 25 euros par enfant) représente environ 60 % des frais de la journée ; le reste est dépensé dans la dizaine de boutiques et les vingt points de restauration présents sur le site. Mais les gestionnaires de ces parcs voudraient que leurs visiteurs restent plus longtemps. "Nous allons développer notre offre de séjour avec des propositions hôtelières", explique Corinne Le Cam, directrice du marketing du parc Astérix et de la Mer de sable. La période d'ouverture va aussi s'allonger jusqu'à la Toussaint et, pour la première fois, cet hiver, pendant les vacances de Noël. Un nouveau spectacle sur glace et la sortie au cinéma, le 30 janvier, du film Astérix aux Jeux olympiques, devraient entretenir l'engouement.

Dans un registre plus pédagogique, le parc Vulcania, aventure de la Terre (à 15 kilomètres de Clermont-Ferrand), s'est révélé pour certains une pause intéressante sur la route des vacances. Les familles ont profité de ce lieu souterrain imaginé et construit autour de connaissances scientifiques pour combiner détente et culture. Le site, lui aussi modernisé, s'est équipé, depuis le 21 mars, de trois nouvelles attractions (Le Grand Cratère, Magma explorer, et Le Réveil des géants d'Auvergne). Au menu : une nouvelle pédagogie fun autour de mère Nature, ses éruptions volcaniques, ses tremblements de terre et ses tsunamis.

Grâce à un prix de billet resté abordable (19,50 euros par adulte, 12 euros par enfant), l'impact sur la fréquentation a été réel : 25 % de visiteurs individuels en plus cet été dans le nouveau Vulcania, dont une bonne part d'étrangers (Pays-Bas, Belgique, notamment). "C'est amusant, et les gens ressortent en ayant appris quelque chose", explique Claire Charbonneau, chez Vulcania. La durée des visites s'est allongée - il faut désormais au minimum une journée pour voir les activités réparties sur 5 000 m2 -, et les recettes annexes (restauration, produits dérivés...) ont aussi augmenté.  

CitationLes parcs belges:
Les parcs d'attractions Bellewaerde Park, Plopsaland La Panne, Plopsa Indoor Hasselt ainsi que Plopsa Coo ont connu une hausse de fréquentation cet été. Une des raisons avancée serait le temps typiquement belge de ces deux derniers mois.

Bellewaerde Park clôture l'été 2007 avec une hausse de 5% de sa fréquentation par rapport à 2006. Suite au temps superbe du printemps, 35% de personnes en plus se sont précipitées vers le parc. Les nocturnes estivales furent également un succès, réussissant à attirer plus de 30.000 visiteurs.

Plopsaland La Panne a accueilli en juillet et août un total de 447.000 visiteurs, soit une augmentation de 13% par rapport à 2006. "Cette augmentation est à mettre principalement au crédit des conditions climatiques" indique un communiqué. "Pas trop chaud et pas trop humide. Des événements comme les K3-Jours de la Princesse et les nocturnes ont chaque fois drainé beaucoup de personnes." Plopsaland la Panne s'attend en 2007 à dépasser pour la première fois le cap des 800.000 visiteurs.

Plopsa Indoor Hasselt, en comparaison avec 2006, a accueilli 8,5% de visiteurs en plus. Là aussi on cite un été clément, surtout en août. Plopsa Indoor Hasselt devrait atteindre les 300.000 visiteurs en 2007. Plopsa Coo a enregistré 23% de fréquentation en plus cet été, pour un total de 207.000 visiteurs. Plopsa Coo s'attend aussi à dépasser la barre des 300.000 visiteurs en 2007. Cela doublerait les résultats de 2005, là où l'ancien Télécoo attirait 150.000 visiteurs en moyenne.