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Je propose de regrouper sur ce topic l'ensemble des infos parassant sur le groupe CdA.

Voila un interview de Jean-Pierre Sonois, président du directoire, accordé à La Vie Financière :

Citation
(La Vie Financière) - Après un exercice difficile, vous annoncez un triplement de vos bénéfices pour le premier semestre 2007-2008. Comment expliquer un tel retournement ?

J.-P. S. Nous avons bénéficié de plusieurs facteurs : un bon niveau d'enneigement, un calendrier de vacances scolaires favorable et un afflux de clients, échaudés l'an dernier par une saison médiocre, vers les stations de ski d'altitude où nous sommes présents. De fait, nous avons connu notre deuxième meilleure saison d'hiver en dix ans. Et cela malgré la fermeture du téléphérique Vanoise Express. Nos volumes de ventes ont augmenté de près de 7 % et nos prix, de 2 %. Nous avons également poursuivi nos efforts sur les coûts, qui n'ont progressé au total dans nos deux métiers - hors acquisitions - que de 7 %, alors que le chiffre d'affaires a augmenté de 12,3 %. En définitive, le résultat d'exploitation a bondi de 35 % à périmètre constant.

Vous avez ouvert pour la première fois certains de vos parcs à la Toussaint et à Noël : quels sont les premiers résultats ?

Ces ouvertures ont attiré 200 000 visiteurs, ce qui a représenté environ 6 millions d'euros de chiffre d'affaires supplémentaire. Bien sûr, comme ces ouvertures hors saison ont généré des frais (éclairage, chauffage,etc.), l'activité n'a pas été rentable pour cette première année. Nous nous donnons trois ans pour atteindre un niveau de fréquentation correct.

Comment se passe l'intégration de vos dernières acquisitions et quels sont vos projets ?

Dans les domaines skiables, la reprise de la STVI (Val-d'Isère) se passe bien et sa très bonne rentabilité compense le coût d'acquisition. En remontant dans le temps, le rachat de Walibi a également été pertinent car la rentabilité de ces parcs, leader en Belgique et aux Pays-Bas, est supérieure à celle de nos autres sites. Aujourd'hui, nous n'avons pas de projets spécifiques d'acquisitions, mais une montée dans le capital des sociétés dans lesquelles nous sommes minoritaires n'est pas exclue. L'idée d'ouvrir des parcs dans des zones de grande affluence comme les centres commerciaux prend forme, mais rien n'est décidé. Notre taux d'endettement sur fonds propres frôle 100 %. Si nécessaire, nous pourrions recourir à une augmentation de capital, mais c'est peu probable.

Où en sont vos cessions d'actifs ?

Après la vente de PanoramaPark en Allemagne et des 20 % que nous détenions dans Riederalp, deux opérations qui n'ont pas eu d'impact sur nos résultats, la rationalisation de notre portefeuille d'activités est quasi achevée... à moins que nous ne recevions des offres très alléchantes pour d'autres sites.

Vos ventes foncières vont être inférieures à celles de 2007...

En effet. L'an dernier, elles s'étaient élevées à 12 millions d'euros. Or le marché immobilier est moins dynamique - cela se ressent. Mais le marché de la promotion avec une rentabilité garantie va, je pense, résister. Pour notre part, nous disposons d'importantes réserves foncières, notamment autour de nos parcs de loisirs, que nous voulons valoriser. Un projet est en discussion avec Pierre & Vacances pour la construction de 350 à 500 logements autour des parcs du Bioscope et de l'Ecomusée, en Alsace. Cela permettrait aussi de dynamiser la fréquentation de ces parcs.

Quels sont vos objectifs de résultats pour cette année et à terme ?

Nous nous sommes fixé des objectifs de croissance de 10 à 15 % du chiffre d'affaires - dont 5 % de croissance interne - et de rentabilité d'exploitation de 18 à 20 %. Ces objectifs devraient être tenus cette année. La marge d'exploitation des domaines skiables va s'améliorer. Dans les parcs, les préventes sont en hausse de 13 % par rapport à l'an dernier. A terme, nous visons une marge de l'ordre de 20 % pour les domaines skiables, objectif qui a déjà été atteint, et de 10 à 15 % pour les parcs [Ndlr : 8 % l'an dernier]. Cela ne fait que cinq ans que nous sommes entrés dans le secteur des parcs. Il reste beaucoup à faire.

Ne pensez-vous pas que votre présence dans les parcs de loisirs accroît la volatilité de vos résultats ?

Au contraire, la volatilité est davantage liée à nos domaines skiables qu'aux parcs. Ainsi, l'an dernier, ce sont les activités foncières et les parcs qui ont sauvé les résultats. Aujourd'hui, nous sommes rentables dix mois sur douze. Nous ne ferons en aucun cas marche arrière

Propos recueillis par Annie Courty
Interview parue dans la Vie Financière n°3287

D'ailleurs, je ne sais pas si vous avez remarqué mais les sites officiels des parcs du groupe ont été mis à jour:

 http://www.parcasterix.fr

 http://www.walibi.be/

 http://www.walibi-aquitaine.fr


Walibi Rhônes Alpes n'a pas encore eu droit à son lifting, ce doit être en cours.

En tous les cas, si je trouve celui du Parc Astérix un peu sobre par rapport à l'ancien (où est l'esprit gaulois  ), ceux de Walibi sont bien foutus avec une vidéo (présentant le parc) sur la page d'accueil assez réussie!

Un dossier très intéressant concernant Le business de la Compagnie des Alpes a été rédigé sur JDN Economie par Jean-Etienne Juthier

L'article est aussi titré: Comment la Compagnie des Alpes est en train de devenir le Disneyland français


Lien de l'article


On y apprend notamment que la société détient 45% de son chiffre d'affaires dans les parcs de loisirs et 55% dans les domaines skiables.

[img]http://www.journaldunet.com/economie/services/business-de/compagnie-des-alpes/5-complementarite.jpg\" border=\"0\" alt=\"Image IPB\" /]

La CDA publiera mercredi 17 décembre l'intégralité de ses comptes annuels pour l'exercice 2007/2008, clos au 30 septembre.
Des premiers chiffres avaient déjà été communiqués en octobre : le groupe avait fait état d'un chiffre d'affaires de 579,3 millions d'euros, soit une progression de 14,6 % (+ 6,4 % sur une base comparable). Le résultat opérationnel et le bénéfice net sont attendus en forte hausse par rapport à l'exercice précédent.

Dominique Marcel, président du directoire de la CDA, en profitera pour faire le point sur le début de la saison d'hiver, qui a plutôt bien commencée.
On sera également attentif aux perspectives données pour les activités de parcs de loisirs. Ces derniers font face à un environnement plus difficile. Il n'est pas exclu que, face à la crise, la Compagnie des Alpes annonce un plan de réduction des coûts.
Enfin, la direction devrait se montrer rassurante sur la situation financière et sur les prochaines échéances, fixées pour l'essentiel en 2011.

Source : Journal des Finances


Ca me fait quand même doucement rire... Tous les parcs du groupe annonçaient une fréquentation en hausse ou au moins stable. Là, on profite du prétexte de la "crise" pour justifier les réductions des coûts, coûts que le groupe essaye de réduire au maximum depuis plusieurs mois déjà, on le sait (cf Astérix)

Disneyland Français...?
Il y a a tout casser une nouveauté tous les 5 ans dans les parcs de ce groupe  

Les chiffres de la CDA:

CitationLa Compagnie des Alpes annonce pour son exercice 2007-2008, clos 30 au septembre, une progression de 17,1% de son bénéfice net, à données comparables, et le spécialiste des domaines skiables et de parcs de loisirs juge "encourageantes" ses perspectives pour 2009.

Cité dans un communiqué, Dominique Marcel, le président de son directoire, déclare que le groupe "signe là une des meilleures évolutions de chiffre d'affaires et de résultats de son histoire à périmètre comparable".

S'agissant des perspectives pour 2009, il les considère "à ce stade, encourageantes" dans les deux secteurs d'activité, mais annonce que "le groupe se met en capacité de réagir par des mesures appropriées en cas de dégradation de l'activité en cours d'exercice".

Le résultat net part du groupe pour 2007-2008 atteint 36,2 millions d'euros, en hausse de 28,8% à périmètre réel. Son chiffre d'affaires consolidé s'établit à 579,3 millions, en progression de 14,6% à périmètre réel et de 6,4% à périmètre comparable.

Le résultat opérationnel a augmenté de 11,5% à périmètre comparable à 85,1 millions d'euros, en cohérence avec l'évolution de l'EBO. Le taux de marge résultat opérationnel sur chiffre d'affaires a crû de 1,1 point pour s'établir à 14,7% des ventes.

CASH FLOW LIBRE EN FORTE HAUSSE

La capacité d'autofinancement de Compagnie des Alpes a progressé de 18,3%, tandis que son cash-flow libre a été multiplié par 2,6 à 36,8 millions d'euros.

Au titre de l'exercice passé, le groupe va proposer le versement d'un dividende d'un euro par action (+17,7%). L'option de paiement du dividende en actions sera également proposée aux actionnaires.

Le ratio dette nette sur capitaux propres "reste proche de 1, malgré l'impact du financement de la croissance externe", écrit Compagnie des Alpes qui ajoute que "le ratio dette nette sur EBO évolue favorablement de 3,4 à 3,2" et que "tous les covenants bancaires sont respectés".

Le groupe ajoute que ses conditions de financement "sont sécurisées sur le moyen terme" en précisant que plus de 70% de la dette est à maturité 2011 et que 71% de la dette n'est pas exposée au risque de taux d'intérêt.

Concernant ses perspectives, il indique que dans l'activité "domaines skiables" l'exercice devrait être "favorablement influencé" par la livraison d'environ 4.400 lits locatifs nouveaux, la réouverture du téléphérique Vanoise Express, la résistance de la fréquentation en volume après une saison 2007-2008 record et par les excellentes conditions d'enneigement de début de saison.

Dans les parcs de loisirs, il indique qu'au 14 décembre 2008, le chiffre d'affaires de cette activité était en hausse de 19% et mentionne l'ouverture au public, le 1er mars 2009, du troisième delphinarium français.

C'est la Planète Sauvage qui accueillera ce delphinarium.

CitationCompagnie des Alpes
Jérôme Marmet | JDF HEBDO | 20.12.2008 | Mise à jour : 20H12
NOTRE CONSEIL
Vendre
Malgré tous ses atouts, l'exploitant de stations de ski accuse un repli de ses réservations en ce début d'hiver et ses perspectives restent floues. A court terme, l'intérêt du titre est très limité.


C'est grâce à une saison d'hiver 2007/2008 record en termes de fréquentation que les comptes annuels du premier exploitant français de domaines skiables se sont fortement améliorés. A partir d'un chiffre d'affaires de 579,3 millions d'euros (+ 14,6 % à données publiées), le résultat opérationnel s'est apprécié de 24 %, à 85,1 millions, et le bénéfice net est ressorti en hausse de 29 %, à 36,2 millions. Des résultats tirés par les domaines skiables, tandis que les parcs de loisirs (Parc Astérix, Musée Grévin, Walibi, etc.) ont apporté une contribution moindre (seulement 13,4 millions sur le résultat d'exploitation) à cause de la hausse des amortissements et de certaines charges exceptionnelles.
Dominique Marcel, nouveau président du directoire, s'est refusé à tout pronostic chiffré, y compris pour la saison d'hiver 2008/2009 qui vient de débuter. Car, malgré ses atouts et son positionnement sur des stations de haute altitude, le groupe n'est pas à l'abri d'une baisse de fréquentation de sa clientèle, notamment étrangère (laquelle représente 40 % des skieurs en station).

Nous estimons que les risques pesant sur le titre sont importants. Le modèle économique de la Compagnie des Alpes (dont les efforts entrepris depuis plusieurs années ont permis de réduire en partie la saisonnalité des résultats) reste avant tout dépendant du revenu des ménages et du contexte économique. En outre, le groupe pâtit d'une base de comparaison défavorable au regard des chiffres records de l'hiver dernier. A la date du 1er décembre, alors que la neige est au rendez-vous, les réservations en station accusent une baisse de 1,9 %, et le mois de janvier s'annonce particulièrement creux en raison de la concentration des vacances scolaires en France et dans les principaux pays européens sur février.
Dans le contexte actuel, il est préférable de couper la position car une déception sur la saison hiver 2008/2009 n'est pas à exclure.

Source: Le journal des finances

Ce que j'aime, le petit conseil discret sur ce site, vendre les actions CDA