Le groupe britannique Merlin Entertainments étudie l'implantation d'un nouveau parc d'attractions Legoland à Charleroi (Gosselies), sur l'ancien site de Caterpillar. Une information du quotidien économique L'Écho.
L'usine du fabricant américain de machines de construction Caterpillar de Gosselies a fermé ses portes il y a tout juste 4 ans. Provocant une catastrophe sociale, entraînant des milliers d'emplois. Le projet, annoncé en grande pompe il y a deux ans, de l'entreprise chinoise de voitures électriques Thunder Power pour reprendre le site, ne s'est jamais vraiment concrétisé dans les faits. Les promoteurs s'activent depuis plusieurs mois en coulisses pour trouver une alternative qui tienne la route.
Amazon, Apple, Tesla ou encore Nexans ont eux aussi marqué leur intérêt pour le site de 100 hectares de Caterpillar, mais rien de concret n'a jamais été finalisé.
D'après le quotidien, qui mentionne un acteur proche du dossier, l'alternative de parc d'attractions Legoland semble assez solide aujourd'hui et évoque même 75% de chances d'y arriver !
Merlin Entertainments cherchent à développer un nouveau parc Legoland avec des attractions, des hôtels et des restaurants dans le centre de l'Europe et ont besoin d'une surface de 100 hectares. C'est justement la taille du site de Caterpillar. La proximité de l'aéroport de Charleroi, le réseau autoroutier et ferroviaire ainsi que la disponibilité de main-d'oeuvre sont sans nul doute des atouts majeurs.
Une première visite a déjà été organisée, dans la plus grande discrétion, sur le site avec Merlin Entertainments, le mercredi 18 décembre 2019. Le projet pourrait créer un millier d'emplois.
Le dossier vient ainsi de prendre un nouvel élan cette semaine avec la désignation de la banque d'affaires Tandem Capital et le lancement d'une levée de fonds pour financer le projet. Cette opération est menée conjointement par Merlin Entertainments et la Région wallonne. Merlin est prêt à mettre 100 millions d'euros sur la table. L'ensemble du projet est estimé à 300 millions. Le groupe espère lever 200 millions auprès d'investisseurs d'ici 6 semaines.
Avec L'Écho