Jour 8 – Six Flags Great Adventure (N. et moi l'avons déjà fait, pas besoin d'y aller)
L'hôtel ne nous offrant pas le petit déjeuner, nous choisissons de faire une halte dans un zoning typique aux USA, avec un bon nombre de magasins. En plus d'un petit déjeuner, nous avons besoin de bouteilles d'eau, c'est vital pour la route.
En y regardant de plus près, il y a quelque chose de différent dans ce zoning. Un dentiste, magasin de fourniture de bureau, un vétérinaire, ... mais il y a quelque chose avec un nom sonnant de la bouffe et de la boisson (genre farm market ou je ne sais quoi) et nous tentons notre chance. Contre toute attente, nous avons passé au crible tous les rayons, et pas moyen de trouver une seule bouteille d'eau dans ce truc. Il y a des tonnes et tonnes de bouffe typée indienne, mais pas une seule foutue bouteille d'eau. Et pour le petit déjeuner, ce n'est même pas la peine d'y penser.
C'est de nouveau le plan B, dans lequel nous nous replions dans un Dunkin' Donuts déjà pour nous empiffrer de sucre (où le vendeur me demande si je veux quelque chose pour manger alors que je viens de commander deux fat donuts luisants de sucre, sont fous ces ricains') et aussi pour prendre six bouteilles d'eau à un prix ne défiant aucune concurrence, mais l'eau c'est vital, et vivre c'est ce que nous faisons de mieux.
Vu la météo de la journée précédente et des prévisions que nous annoncent toutes les applis météo avec systématiquement un petit logo d'orage pour les dix jours à venir et pour toutes les destinations à venir pour nous, c'était le stress sur la route en nous demandant si le parc allait réellement être ouvert, et qu'est-ce qu'il nous sera autorisé de faire ?
Sachant que B. n'en avait que pour
Kingda Ka, N. et moi profitions du fait que nous avons chacun déjà visité le parc et fait
Kingda Ka pour le saucer en expliquant que (et ça c'était la triste réalité) qu'avec un temps pareil il ne fallait pas trop compter dessus car pluie et vent et
Kingda Ka ne font pas bon ménage, ou encore en disant que
Kingda Ka c'est has been, que ça ne vaut pas ce qu'il représente, ... Bref un flot de bêtises pour jouer sur son insatiable attente.
Nous arrivons au parc à l'ouverture, il n'y a personne dans le parking voitures, mais une bonne flopée de bus. Cela dit, rien d'alarmant, avec un temps aussi peu clément, ça ne devrait pas être notre problème de la journée.
Mais, nous sommes toujours à Manhattan là, non ?
De la courte distance qui nous sépare des détecteurs de métaux et fouille de sac, nous avons aussi le plaisir de voir que tout dans notre champ de vision (partie centre et gauche du parc) tourne ce matin. Cela inclus donc
Kingda Ka...
Après les contrôles et les gates (tous les billets de parc et parking ont été achetés on-line avant le départ), nous nous retrouvons immédiatement en face d'une attraction qui n'existait pas lors de mes passages, et que N. était frustré de ne pas pouvoir faire car techniquement pas encore prête à recevoir des visiteurs :
Joker. Cette année, le dieu des coasters du New Jersey sont avec nous, car nous voyons directement un train rempli de visiteurs s'engager sur le lift.
Le mot d'ordre de la journée est « si nous le voyons fonctionner, nous le faisons ASAP », donc il est normal que notre première dose de sensation nous ait été délivrée par
Joker.
Bizarrement ce n'est pas ce que fait ressentir la photo, mais l'excitation était de sortie à ce moment
En achetant les billets des parcs et en regardant un peu toutes les infos à leur sujet, j'avais lu que Six Flags Great Adventure avait step up dans leurs conditions à propos des objets pouvant s'envoler sur les attractions, et qu'ils interdisaient purement et simplement les lunettes et smartphones (et ce même dans des poches cargo de short, ou dans des poches fermées par fermeture éclair) sur
Joker,
the El Toro et
Kingda Ka.
La politique chez Cedar Fair – autant en parler maintenant – est un peu différente parce qu'ils autorisent les lunettes (qui sont notre préoccupation max vu que nous en portons tous une paire) à bord des attractions à condition d'avoir un strap. Enfin, c'était indiqué pour Cedar Point, mais apparemment c'est valable pour tout Cedar Fair.
Ah oui et je dis bien
the El Toro parce qu'apparemment ça énerve plein de parkfan anglophone, et si je peux ennuyer gratuitement et aussi facilement des gens, je ne me gêne pas (puis c'est pas comme si des anglophones vont venir lire mes aventures...).
Donc j'en reviens au moment M de notre visite, quand nous embarquons dans les trains très confortables en portant nos lunettes sur le pif, attendant de voir la réaction de l'opérateur. Alors oui, je sais, ce n'est pas le bon comportement à avoir parce que ça risque de ralentir le dispatching s'il faut déverrouiller un harnais pour une quelconque raison.
L'opérateur remarque effectivement nos lunettes, et nous tend un bac prévu à cet effet mais sans nous forcer la main. Nous refusons, ça ne lui pose aucun problème, et nous sommes dispatchés.
A l'époque, j'avais eu l'occasion après une interminable file d'attente de tester le mal aimé
Green Lantern : First Flight de Six Flags Magic Mountain que j'avais trouvé vraiment bon (mon premier 4D). Ainsi, je savais un petit peu à quoi m'attendre sur le style de coaster dans lequel nous nous étions embarqués. Par contre, ce à quoi je ne m'attendais pas, c'est la force avec laquelle nous sommes basculés d'avant en arrière ! C'est bien simple, c'est le premier coaster dans lequel j'ai senti le besoin de m'agripper aux arceaux de la sécurité (c'est une veste comme sur les Flying B&M grosso-modo) tellement les flips du train sont intenses !
Bien que je ne les ai pas perdues, de même pour mes potes, je comprends honnêtement que Six Flags Great Adventure décourage les gens de monter avec une paire de lunette sur le nez. Si elles ne sont pas vissées sur la tête des gens, la probabilité d'un envol doit être (très) élevée.
Joker c'est une grosse machine à front et back-flip bien nerveux qui parfois n'aboutissent pas et nous laissent les fesses en l'air et la tête en bas pendant un court instant, avant de nous rebasculer en position assise plus traditionnelle. C'est ni trop court ni trop long, c'est intense, il en faut plus des trucs du genre.
Par contre, à faire en début de journée ou du moins avant d'avoir des premiers signes de fatigue, parce que ça tape le crâne !
Voilà, pour N. et moi, la journée est faite, notre coaster count est au top dans ce parc, nous pouvons rentrer.
Ah, oui, non, B. voudrait faire des trucs lui aussi. Tant pis pour notre journée de repos...
Au fur et à mesure que le temps avance, les attractions ferment les unes après les autres au gré du retour de la pluie. Il y en a une qui ne semble pas trop se soucier des conditions climatiques, qui mérite le détour (oui, quand je donnais notre leitmotiv, il fallait que l'attraction nous intéresse à la base) et qui nous permet de prendre la température dans la zone de
Kingda Ka. Tant qu'il pleut, il n'ouvrira pas (sous-entendu, il n'y que la pluie qui bloque l'ouverture).
Zumanjaro : Drop of doom est, non, sont les trois tours de chute libre incrustées sur la structure de
Kingda Ka. N. l'avait fait la dernière sans VR car la météo était tout aussi moisie, et m'avait dit « fais attention à la file d'attente, tu vas halluciner ».
Dire qu'il y a vingts minutes, nous avions vu un train passer là-dessus...
N. est souvent dans le vrai, et connais un peu ma manière de penser... Cette file est plus qu'hallucinante, elle est effrayante à l'idée qu'elle puisse être pleine en été, sous un lourd soleil sans aucune zone d'ombre prévue, si ce n'est à l'arrivée à vingt mètres de la station. Et sans mentir, nous avons bien marché un bon cinq minutes avant de simplement voir cette dite station.
Vu où sont les tours, c'est normale qu'il y ait de la distance à faire, mais ne pas avoir mi de quoi générer de l'ombre est un peu incompréhensible.
Sinon, pour l'attraction en elle-même, pas de VR disponible pour nous non plus, mais comme l'expérience VR a déjà été faite à Six Flags Magic Mountain, ça ne nous dérange pas. L'avantage sans VR, c'est la vue, et même s'il fait tout gris, nous avons une belle vue d'ensemble sur tout le parc avant d'être relâchés.
Cela a dû être un des tour de
Zumanjaro les moins rentables de l'histoire, étant donné que nous sommes que deux à grimper sur l'une des trois gondoles, mais qu'ils doivent faire tourner les trois gondoles ensemble... Et c'est sans compter les cinq opérateurs qui se faisaient trop chier sur place quand nous sommes arrivés.
Comme il n'y que deux pelés et trois tondus dans la file, une vingtaine de places vide dans l'attraction, et que nous ne reviendrons probablement plus dans le coin de
Zumanjaro, nous demandons de pouvoir le faire une seconde fois. Non seulement les opérateurs ont dû y réfléchir (sérieusement ?) mais en plus ils nous demandent de changer de siège (ce qui fait chier parce que les sièges sont tous trempés) !
Bref, nous nous exécutons et réalisons notre deuxième tour de tour de chute libre (ce mauvais phrasing).
Après un hike de quinze kilomètres pour revenir à la civilisation, nous faisons un crochet par
le the El Toro (oui, entre temps j'ai expliqué l'histoire, et nous rajoutons des déterminants insensés) parce qu'il est ouvert, que nous sommes juste à côté, et qu'il vaut la peine. Enfin pour être tout à fait exact, la première moitié en vaut la peine.
Ici, les opérateurs sont moins cools et ne nous autorisent pas à garder nos lunettes sur le nez, mais dans une poche zippée, c'est suffisent. C'est pénible parce que la pluie fine est de retour (ça va faire mal), mais tant qu'ils ne me forcent pas à louer un casier payant, je prends.
le El the Toro, comme je l'ai déjà dit, est divisé en deux parties que je, même nous, estimons inégales.
La première, la partie big Hills out and back déchire tout, avec des air-times de dingue et une vitesse ahurissante. Seule le virage est devenu un tout petit peu pénible avec l'âge, mais ça reste anecdotique.
Ensuite, une fois que le train passe sous la structure de la first drop, commence la partie twister qui est un enfer pour les colonnes vertébrales. Sincèrement, c'est comme si Intamin avait oublié la vitesse à laquelle navigue le train à ce moment donné, et a décidé de retirer toute variation d'altitude et de faire des virages ultra serrés au niveau du sol.
Les changements de directions brusque ça peut être très chouette (voir
Intimidator 305), mais à un certain degré ça devient de la violence gratuite tellement nos corps sont balancés avec force dans la direction opposée, et ce degré est clairement dépassé (pour moi) sur la seconde partie de
El the le Toro. Dommage.
Comme le parc semble être à l'arrêt et que la pluie s'est installée, nous errons sans destination fixe. Nous avions repéré un circuit Safari dans les environs, mais ne savions pas s'il était inclus dans le prix du billet d'entrée ou s'il fallait nous acquitter de quelques biftons pour faire un tour en camion. A tout hasard nous avançons dans la file et prenant temps d'analyser toutes les pancartes / affiches, et aucune ne mentionne des frais additionnels.
En gare, un camion vide nous attend ainsi que les quelques visiteurs qui arrivent dernière nous dans la file. Les opérateurs relèvent les passerelles d'embarcation « verrouillant » par la même occasion les rangées de sièges, et nous nous mettons en route. L'aventure s'annonce fortement secouante.
A bord du camion, en plus du conducteur et de nous cinq (les visiteurs), il y a un opérateur qui fait les commentaires au fur et à mesure que nous avançons dans le domaine gigantesque du Safari.
Ce genre d'attraction est toujours délicat, dans le sens où il faut admettre que Six Flags semble faire un bon boulot pour le bien être de la plupart des résidents du Safari, mais dès que nous arrivons au niveau des félins, c'est toujours un spectacle un minimum désolant parce qu'ils sont toujours dans des enclos relativement petit, à tourner en rond, comme s'ils s'emmerdaient royalement.
A nouveau, j'ai le même avis pour tous les zoos et autres delphinarium, etc... donc je ne suis vraiment pas en train de dire « Six Flags ne respecte pas ses animaux en captivité ».
Nous traversons le parc en direction du land DC comics pour tester l'ancien
Chang qui est devenu
Green Lantern qui est un clone de
Mantis qui est devenu
Rougarou et n'est plus un Stand-Up.
C'est le gros vert au premier plan
N. ne nous accompagne pas, il l'a déjà fait l'année passée, et n'aime toujours pas les Stand-Up. Nous nous trouvons ça encore sympa, mais d'une part le circuit est un peu long pour le confort (ils feraient sauter un voir les deux Flat Spins que ce ne serait pas plus mal) et d'autre part, ce truc fait un bruit insupportablement élevé. Je pleins sincèrement les opérateurs sur
Green Lantern et sur
Superman : Ultimate Flight juste à côté car le bruit des trains défonce les tympans et doit rendre fou sur une journée complète. Le 'roar' des vieux B&M offrait effectivement quelque chose en plus dans l'expérience, mais là ils auraient dû remplir le ride de sable (ne fut ce que les poteaux) pour atténuer un peu.
Depuis la gare de ce dernier, nous voyons un train de
Kingda Ka faire son petit bonhomme de chemin sur l'imposant Top Hat qui constitue... 80% du parcours.
Fatalement, dès que nous retrouvons N., c'est triple vitesse en direction du Golden Kingdom où nous arrivons pile à l'ouverture de monstre bleu et vert. L'opérateur nous demande si nos poches sont biens vides, mais ne dit rien pour nos lunettes (plutôt contradictoire) et nous laisse passer sans insister pour les objets potentiellement dans nos poches (probablement plus une protection supplémentaire pour les neuneus qui essaient l'attaque en justice après perte de GSM ou autre).
Gros avantage d'être arrivés à l'ouverture, il n'y a personne sur le quai et nous embarquons de le premier train sur les trois places du wagon de tête. Il ne nous est toujours pas demandé d'enlever les lunettes, ce que je ne comprends pas vraiment, mais à nouveau, je ne demande pas mieux.
Le train est dispatché sur le pad de lancement, l'attente se fait durer (ce qui est appréciable), nous prions les dieux des coasters du New Jersey pour qu'il nous offre un Roll Back, le train est délicatement relâché pour être en contact avec le bob de la catapulte, et bim, nous sommes catapultés à 128 miles per hour en direction de cette énorme tour.
J'ai lu par ci par là sur les internets que les rocket coasters Intamin ont ce qui semble s'appeler un mode 'boost' qui serait utilisé exclusivement lors des tests runs de début de journée. Ce mode, comme son nom le laisse comprendre, ferait fonctionner la propulsion à surcapacité (ou plutôt à pleine capacité et qu'en fonctionnement normal, il tourne à capacité réduite) pour assurer les passages du train.
Je ne sais pas ce qu'il en est réellement, mais ça ne me semble pas forcément l'histoire la plus farfelue que j'ai eu l'occasion de lire, toujours est-il que si j'en parle, c'est parce que nous avons passé le sommet du Top Hat avec un gros air-time, ce qui ne me semble pas du tout habituel (mais donne un intérêt supplémentaire au ride).
Le gros défaut de
Kingda Ka vous le connaissez tous, c'est qu'il vibre énormément, et encore, si nous arrivons à squatter les places avant, nous devrions nous en sortir le mieux. De plus, les trains sont équipés avec les harnais guillotine, ce qui n'aide en rien au confort du ride.
Malgré cela, nous enchaînons directement un second tour sur
Kingda Ka, parce qu'il n'y a aucune sécurité sur le fait que nous pourrions le refaire une nouvelle fois plus tard dans la journée. Nous inversons nos places toujours dans le wagon de tête, et je me retrouve en front row. Un peu comme pour
Joker, c'est là la limite pour le port des lunettes si elle ne tiennent pas fermement sur la tête de la personne concernée. Le vent est costaud, et je n'ai pas pu me retenir de m'assurer que mes lunettes n'allaient pas prendre la tangente.
S'il y a un petit loup qui n'a pas arrêté de tourner depuis notre arrivée, c'est le Flying du coin. C'est du standard (quatre exemplaires identiques) et nous avons déjà fait du lourd dans le domaine (même si
Tatsu n'est peut-être plus la référence avec l'ouverture de celui au Japon), donc nous ne sommes pas spécialement pressés, mais un petit coup de Pretzel Loop ne fait jamais de tort.
Mmmmmh Pretzel...
Nous sommes sur le quai, c'est à nous, et ... panne surprise !
Les haut-parleurs diffusent un message comme quoi l'attraction est bien en panne, et qu'ils ne savent rien de quand elle va rouvrir, sur quoi nous décidons de quitter simplement l'attraction. Ce n'est pas notre habitude d'abandonner aussi facilement, mais nous estimions que
Superman : Ultimate Flight n'en valait pas spécialement la peine.
Si nous étions dans l'aile Ouest jusqu'à maintenant, nous souhaitons changer d'air et passer sur l'aile Est du parc, tout en en scrutant les environs pour trouver un magasin où manger. Enfin, pas uniquement manger, N. souhaite manger un hotdog.
Entre la zone du Golden Kingdom, et la Main Street du parc que nous sommes obligé de traverser pour aller du côté de
Nitro, il y a toute une zone de jeux forains pour gagner des peluches, et il y a un style de jeu qui attire l'attention de N. : le chamboule-tout. Notre ami fait le coq à défaut de faire le canard, et nous assure qu'il peut sans problème remporter un prix.
Fatalement, B. et moi le chauffons comme quoi il n'y arrivera pas, et que s'il devait réussir, nous lui remboursons la partie. Nous avons réussi à égratigner sa fierté, et il décide de tenter sa chance. Comme les règles sont définies de sorte que le jeu est remis en place pour chaque nouvelle balle à lancer, donc il ne prend qu'une seule balle, la seule nécessaire pour remporter un prix selon lui.
Il analyse le jeu, prend ses repères, s'élance et c'est l'échec. Seule une boite se renverse.
Bien entendu, c'est l'humiliation, et nous n'hésitons pas à en rajouter quelques couches gratuitement à chaque moment durant lequel il y a un pseudo blanc dans la conversation.
Toujours en recherche de nourriture, N. se souvient de sa dernière visite d'un endroit sympa où manger, pas loin de l'entrée du parc. En réalité, c'est même directement en face de l'entrée du parc. Il faut juste aller un peu dans le fond, et... rentrer dans une file d'attente ?
Le roublard, il utilise ça soit disant connaissance des lieux (je vous ai dit qu'il n'est pas doué – d'après ses propres paroles – pour s'orienter dans des endroits qu'il ne fréquentes pas souvent, genre New York City, Six Flags Great Adventure,...) pour nous emmener sur
Joker. Ça ne nous aide en rien pour notre famine faisant un take-over sur nos esprits, mais il faudrait être bête pour lui en vouloir.
Nos positions dans le train sont inversées, et je fais le voyage en solo. Selon eux, ils ont eu le meilleur ride qu'il est possible d'avoir grâce à ce changement. Effectivement, du peu que j'ai pu voir ce qu'il se passait pour eux, ils avaient l'air de faire une dose supérieure de flips, ce qui est incontestablement mieux. Par principe, je ne reconnais pas cette revendication totalement infondée.
Notre progression vers
Nitro continue, et nous trouvons enfin un coin restauration italien, qui propose quelque chose qui ressemble à un hotdog, donc tout le monde est partant. Après avoir passé commande, la vendeuse nous demande si nous voulons manger dehors ou dedans, ce à quoi nous répondant dehors. Elle nous regarde intriguée et dit « mais, dehors il fait tout mouillé ?», mais nous sommes déjà en train de déplacer nos boissons sur une des tables non loin de là en extérieur.
Aucun souci de pluie ou d'équipement mouillé, cependant il fait doef et le taux d'humidité rend de plus en plus difficilement supportable la température extérieure (qui n'est pas si élevée que ça). C'est toujours plus saint que l'airco.
Les plats sont bons, et remplissent bien leur contrat de nous remplir les estomacs, c'est un petit succès.
Reprenons le fil de notre journée avec un incontournable du parc, un monument à lui seul. J'entends toujours parler de
Kingda Ka, de
El the le Toro, de
Nitro, mais le peuple semble oublier la star du parc, le summum des coasters.
Tellement summum qu'il a son propre bâtiment, gardé par un énorme crâne gerbant de l'eau par les yeux et la bouche pour faire comprendre que nous sommes dans la cour des grands et effrayer les âmes les plus sensibles, qui ne supporteraient pas l'intensité de cette attraction.
Pour certains parkfan (certainement les mêmes qui ne supportent pas les 'the' devant 'El Toro'),
Skull Moutain est une tradition inévitable de toute visite de Six Flags Great Adventure. Et pourquoi ne pas respecter cette tradition ? Je l'ai fait à chacune de mes visites jusqu'à maintenant, et comme le dit l'adage, jamais deux sans trois. Tout délire à part,
Skull Mountain ce n'est jamais qu'un Family dans le noir, et quand je dis dans le noir, il n'y pas un pet d'effet de lumière, rien du tout. Du coup, nous, ça nous rappelle l'enfer qu'était
Temple of the Nighthawk à Phantasialand, et appliquons la même technique pour nous divertir de l'ennuis qui nous attends : nous passons en mode chouette, à faire « wouuhOUUUUUhouuu » à la moindre secousse du train.
C'est bien qu'il n'y ai pas de file, parce que sinon, même s'il y a cette idée de tradition,
Skull Mountain n'aurait été qu'une perte de temps.
Le family time passé, nous retournons à nos amours initiaux, les sensations. Pour nous aider dans cette tâche,
Nitro (alors que ça fait plus d'une heure que j'en parle) se présente à nous, juste à côté de
Batman.
Je le dirais à chaque fois, j'adore les couleurs de
Nitro.
Bon là elles sont pas hyper visibles les couleurs de Nitro... c'est dingue le peu de photos et la qualité de celles-ci pour ce parc...
Par contre, en ce qui est du ride, je trouve qu'il y a une hype bien trop poussée pour cette attraction. Le circuit est bien foutu, le Hammerhead Stall est le plus esthétique que je connaisse, mais point de vue sensations, ce ne sont que des floaters. C'est gentil d'avoir les fesses qui se soulèvent de nos sièges, mais c'est ce qui est reproché à mort à
Silver Star, que ça ne se limite qu'à ça. Et bien pour moi,
Nitro est certes un cran au-dessus de
Silver Star, mais n'est pas la machine à air-times de fou que certaines personnes forcent à croire.
Loin d'être une mauvaise attraction, elle m'est un petit peu décevante vu le potentiel visuelle qu'elle dégage.
La bonne nouvelle, c'est que pour les sensations, il y en a qui délivrent systématiquement. Et un bon représentant de cette catégorie de coaster se dresse juste à côté de nous. Cette fois-ci nous taclerons
Batman au premier rang, ce qui offre une bien meilleure vue, et un ride plus smooth que celui à Six Flags Magic Mountain. J'aurais bien voulu tester la version
Namtab qui a tournée pendant un ou deux ans à Six Flags Magic Mountain, en retournant les trains. C'est déjà intense en mode normal, le mode inversé devait être au moins intéressant (probablement plus douloureux que l'original).
Toujours aussi compacte
Nous prolongeons nos aventure avec l'homme chauve-souris dans le bâtiment de
Dark Knight. Les Wild Mouse ne sont plus à expliquer. La différence je dirais est que celle-ci est indoor et qu'il y a de la déco jusqu'aux wagons que nous empruntons.
Il y a même un élément de décors qui doit trop pourrir la vie des opérateurs qui ne travaillent pas bien loin. C'est un énorme bruit de klaxon de camion qui retenti toutes les 30 secondes je dirais, un enfer !
Depuis le lift de
Nitro, nous avons pu apercevoir la nouveauté malheureusement encore en construction,
CYBORG Cyber Spin. C'est dommage que Six Flags ne soit pas plus au taquet pour l'installation de ses nouveautés, parce que si le pendule de Six Flags Magic Mountain ce n'était pas une énorme perte (j'adore ça, mais y en aura d'autres sur la route), cette nouvelle race de machine infernale me donne beaucoup envie, et il faudra attendre longtemps je pense pour que j'en recroise une sur ma route.
Un autre truc que nous ne rencontrerons pas de sitôt sur notre route, c'est
Joker. Et comme ils me narguent encore avec le meilleur ride de la journée, il faut en refaire un pour confirmer ou infirmer leur dire. Les répartitions dans le train sont identiques au tour précédent, mais cette fois-ci j'ai le meilleur ride. Chose inattendue, B. et N. l'admettent, mais mon meilleur ride reste inférieur à leur meilleur ride. Ce statut ne me convient fatalement pas, mais je serai tenu en défaite par un abandon de militantisme de ma part pour défendre ma cause. A ce jour, je dois donc m'avouer vaincu, et reconnaître qu'ils ont eu le meilleur ride sur
Joker de la journée, que dis-je du voyage entier.
Notre quota d'aventure Batman-èsque a été atteint avec cette dernière séance de flips, et il nous reste un super héros à aller chatouiller. Nous nous enfonçons à nous dans l'aile Ouest pour réessayer note chance avec l'homme qui doit avoir une sacrée GBD chaque matin pour ne pas être foutu de mettre son slibard sous ses collants.
Dans cette nouvelle tentative, je prends le temps de regarder les cardboards qui jalonnent la file avec la description de différents personnages du comics Superman, et il faudrait que je m'y intéresse un peu plus, parce que je n'en connais aucun et que c'est plutôt sympa les comics.
En ce qui concerne
Superman : Ultimate Flight, c'est mon retour aux sources vu qu'il s'agit de mon premier Flying. Il est clair que face aux montres que sont
Tatsu,
Flying Dinausor ou encore
Starry Sky Ripper (qui a l'air trop fou avec sa rotation à cinq-cent-quarante degrés), il fait pâle figure, mais ça n'en fait pas une mauvaise attraction. Le Pretzel Loop fait son job, les zigzags participent bien à l'effet Flying, et l'In-Line Twist est juste ce qu'il fallait pour terminer sur une bonne note.
B. m'accompagne pour un tour final sur
Kingda Ka, et il est temps pour nous de terminer notre journée. Le parc ne ferme que dans une heure, mais nous en avons trois à faire les trois jours à venir, sans compter qu'il y a de la route, nous avons fait ce que nous voulions faire, donc ça ne sert à rien de rester pour rester.
Nous avons environ une heure de route pour arriver à notre hôtel situé à King Of Prussia (clairement, nous logeons là parce que le nom de la ville est top), et sur la route nous faisons un petit détour par un Wallmart, ce magasin insensé où il est tout à fait possible de se perdre, puis en retrouvant son chemin, de s'acheter un frigo, de la bouffe pour le remplir, du mobilier, et deux vélos pour les week-ends...
Nous nous contenterons d'une cinquantaine de bouteilles d'eau (pas de litre et demi disponible), une quantité de biscuit suffisante pour donner le diabète à n'importe quel enfant de huit an, d'autres crasses (genre chips et cacahouètes) et trois bières (Stone IPA) pour ce soir.
Ce qui est drôle avec l'alcool, c'est un l'hypocrisie autour du sujet. A la caisse, la caissière demande une carte d'identité pour les bières. N. présente la sienne, et ça suffit.
Déjà, N., ça se voit quand même qu'il n'a pas dix-huit ans, mais bon dans le doute je comprends, mais s'ils doutent sur lui, ils peuvent douter sur nous... donc techniquement ils seraient en droit de demander nos cartes à nous, vu qu'il est clair que les trois bières ne sont pas pour une seule personne... En gros, ce qu'il se passe selon moi, c'est qu'ils doivent juste s'assurer qu'ils ne vendent pas d'alcool à un mineur (que ce soit dix-huit ou vingt-et-un ans). Après, une fois la transaction faite, ils n'en ont plus rien à battre, et c'est limite si N. ne pouvait pas refiler les canettes à des mômes en face de la caissière sans qu'elle ne lève le petit doigt pour dire quoi que ce soit. Elle est en ordre vis-à-vis de la loi, ce n'est plus son problème...
Je sais pas, tout ce cinéma est un peu cul-cul.
Je l'avais mentionné dans l'épisode de Fremont Street à Vegas, à la caisse nous sommes témoins d'un autre truc complètement fou avec l'utilisation abusive de sac plastique qui sont interdits chez nous depuis peu (et il était grand temps). Là, la caissière nous a fait le coup de prendre un de nos paquets de chips taille XXL, le mettre dans un sac (ce qui est déjà un peu bête), et choisi d'utiliser un nouveau sac pour le nouvel article qu'elle vient de scanner !! Ce qui fait que nous nous retrouvons avec quelque chose comme N moins trois sacs plastiques pour n articles, N étant un chiffre ente dix et quinze.
C'est n'importe quoi, surtout que ce n'est pas comme si nous devions porter nos affaires jusqu'à la voiture vu que nous avions une charrette, et que ce qu'il se passe après n'est plus du tout de son ressort, comme c'est le cas pour la bibine.
Nous rebroussons note chemin pour arriver à notre hôtel, dans lequel nous sommes désagréablement surpris d'apprendre que le WiFi est payant même pour les résidents de l'hôtel. Pour l'organisation du voyage, cela n'a aucun impact car tout est préparé ou nous avons deux versions papier (un original et un back up) détaillées de notre itinéraire, mais il faut admettre qu'en 2018, demander de payer pour avoir du WiFi, surtout aux USA, et surtout quand c'est un des arguments de vente de l'hôtel, c'est un coup bas.
M'enfin bon, nous n'en mourrons pas.
Le soir, comme il est encore tôt, nous décidons d'aller dans un petit resto que nous avons repéré entre l'hôtel et Wallmart, Chili's. Les burgers nous en avons notre dose, donc nous voulons un peu de variété.
A la base je suis attiré par un simple steak, mais finalement je décide de m'orienter vers une assiette de fajitas à confectionner soit même, à base de deux sortes de viandes (bœuf et poulet), et quelques légumes qui nous sont apportés.
Le tout accompagné d'une bonne bière locale type IPA (ouaip, j'adore ça, et ils en font en masse aux USA), c'était délicieux.
Apparemment, Chili's est une chaîne de resto, donc si vous voulez faire une pause dans tous les burgers que vous ingurgités, je recommande vivement cette chaîne. Et si vraiment les burgers c'est votre came, ils en font aussi.
Commençons par le plus évident, nous avons eu une chance incroyable avec le temps lors de cette journée. Il ne manquait pas grand-chose pour que le parc ne décide de tourner totalement au ralenti, rejetant la faute sur la pluie. Cependant, ils ont fait « l'effort » de faire tourner le parc comme une journée normale de faible affluence (qui disons-le était très faible) et de faire tout leur possible pour que toutes les attractions soient ouvertes dès que possible.
Par contre, je trouve que Six Flags Great Adventure correspond plus à la définition traditionnelle des parcs Six Flags, c'est-à-dire le strict minimum de thématisation sur les attractions, et pour les « quartiers », l'exception étant la zone Golden Kingdom, et encore, c'est surtout par la végétation que l'effet fonctionne. Ce n'est pas un drame, nous ne sommes pas là pour de l'immersion (c'est pour ça qu'il n'y a pas de parc Disney dans notre périple), mais ça frappe quand le parc précédent de la même chaîne s'en sortait pas trop mal à ce niveau. Maintenant faut voir aussi que la météo ne donne pas non plus envie de prendre son temps dans les allées et de porter attention à ce qui nous entoure.
Nous avons raté la deuxième version de
Justice League : Battle for Metropolis que je pensais bien devoir trouver dans ce parc, parce que nous ne sommes jamais passés devant. Maintenant que je vois où il se trouve sur la carte du parc, je me demande si cette zone n'était pas fermée pour la construction de
CYBORG Cyber Spin... Bon tant pis, ce n'est pour moi pas un oubli trop conséquent.
Nous avons consciemment évité
Bizzaro, même si la rethématisation de
Medusa aurait ne fut ce que valu le coup d'œil, parce que son petit frère
Scream ! à Six Flags Magic Mountain s'est avéré être une belle daube sans intérêt et que par transitivité (ok ce n'est pas de la transitivité),
Bizzaro ne devait pas être transcendant.
Ce qui manque à Six Flags Great Adventure, mais qui ne saurait tarder à être installé, c'est un fat RMC. Je ne vois pas (encore) la reconversion de
El le Toro the en
Twisetd Toro El the le mais plutôt une nouvelle addition comme
Goliath ou bien
Storm Chaser à plus petite échelle.
Dernier point, la géométrie en « T » du parc est exténuante, surtout dans une journée telle que la nôtre où nous devons être alerte et prêt à cavaler de gauche à droite au moindre signe d'ouverture d'une attraction pas encore faite.
Malgré ces quelques remarques, Six Flags Great Adventure est toujours chouette à visiter. Les attractions disponibles sont entre bonnes et correctes, et il y en a pour petits et grands. Je pense que c'est un milestone intéressant pour tous parcfans qui se lance à la découverte des USA, surtout qu'il n'est qu'à quoi, une heure trente, deux heures de New York City, et que donc il est très facile de combiner une visite de New York City avec un jour à Six Flags Great Adventure. Par contre pour ce qui est d'une revisite, je conseillerais d'attendre plusieurs années, que l'offre soit solidement plus attractive que l'ors d'une première visite, parce que le parc ne dégage pas beaucoup de vibes de « plaisir de simplement être sur place ».
Un petit point positif qui me revient tardivement, c'est que le parc s'est débarrassé de cet horrible vinyle promotionnel fluo recouvrant les trains d'
El Toro. Ça semble anecdotique, mais en voyant les photos sur rcdb, c'était vraiment immonde.