Mercredi 31 mai : Silver Dollar City
Après une nuit on ne peut plus reposante, nous voici d'attaque pour découvrir, l'un des parcs les plus attendu durant notre séjour : Silver Dollar City. Le parc est ouvert de 9 à 19h00, nous ne sommes qu'à dix minutes du parc, mais par sécurité nous décidons de partir vers 8h45... d'autant plus qu'il n'y aura pas de revisite possible, donc autant ne pas se louper.
(rappel de la carte).
La configuration du parc et de son parking est assez atypique, de ce fait on se retrouve avec un immense parking qui s'étale bien loin de l'entrée principale du parc. Vous avez au choix, le parking standard qui est gratuit, le parking préférentiel payant ou le parking encore plus préférentiel (à deux pas de l'entrée) qui est encore plus cher. Je n'ai plus les tarifs en tête, mais puisqu'il y a un parking gratuit, autant s'en contenter !
Le fait d'arriver tôt nous a permis de nous garer sur les emplacements les plus proches du parking préférentiel, nous évitant ainsi de devoir prendre la navette pour rejoindre l'entrée du parc. Nous marchons donc vers l'entrée, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'on ne voit rien ! Les attractions sont pourtant là, mais bien cachées et fondues dans le décor qu'on ne distingue presque rien depuis l'extérieur du parc.
Nous franchissons les grilles d'entrée vers 8h20, ce qui nous laisse une dizaine de minute pour admirer la place d'entrée, et assister pour la première fois du séjour à l'hymne national juste avant l'ouverture du reste du parc.
Aux premiers regards, le parc est tel que je le pensais, c'est à dire très boisé, très vallonné, les décors sont soignés... il me tarde de plus en plus de découvrir le reste !
9h30, l'intégralité du parc est ouvert, nous ne perdons pas de temps et nous dirigeons vers
Powder Keg :
L'avantage en arrivant à l'ouverture, c'est qu'on embarque directement sans attendre. L'inconvénient, c'est qu'avec un seul train en circulation, l'attente est ensuite montée très vite (plus de quarante minutes). Le coaster en lui même nous a bien plu ! Le launch fait son taff et la suite du parcours n'est pas avare en airtime. La vue à bord offre quelques beaux panoramas sur les environs, et le layout joue pas mal avec le terrain ce qui apporte un gros plus. La théma est présente, bien fichue, à l'image du reste. Effets de fumée, détails visuels... On est un sacré cran au dessus point de vue qualité que ce que nous propose Six Flags par exemple (sans pour autant les dénigrer, bien entendu). On aurait bien enchainé un deuxième tour, mais la file s'est vite remplie entre temps... Effet temporaire ou bien un avant gout de ce qui nous attend point de vue affluence pour la journée ? Dans le pire des cas, il reste les coupes files payants... mais nous n'en sommes pas là !
Après cette belle entrée en matière, nous nous dirigeons vers la prochaine pépite du parc,
Outlaw Run :
Pas embêté par l'attente ici non plus !
Ouvert en 2013, Outlaw Run est le tout premier exemplaire entièrement construit par Rocky Mountain Construction. C'est après Wildfire de Kolmarden, et Goliath de SFGAm, le troisième exemplaire du genre que nous nous apprêtons à tester. Je m'attendais donc à quelque chose d'assez similaire point de vue sensation (ce p'tit goût de trop peu)... On s'installe au dernier rang, et nous en en ressortirons avec une belle claque ! Le parcours se rapproche effectivement plus de la version suédoise, mais je l'ai trouvé un poil plus nerveux et intense, avec même parfois quelques passages assez violents (dans le bon sens du terme). Si je devais faire un classement entre les trois, Outlaw Run prendrait la première place.
La file d'attente étant toujours aussi vide, nous en profitons pour enchainer un deuxième tour cette fois-ci au premier rang... Même si la vue est géniale depuis l'avant, l'arrière reste selon moi bien meilleur.
Nous poursuivons notre visite en rebroussant chemin, Outlaw Run se trouvant dans un cul-de-sac. Quelques attractions longent le chemin :
J'aime beaucoup ce type d'attraction, un tour ne se refuse donc pas ! En revanche, comme partout ailleurs, le tour est très très court... mais bien sympa quand même !
Bon là, on passe notre tour.
Puisqu'il commence à faire bien chaud en cette matinée, nous nous laissons tenter par un tour de bouée... ici non plus aucune attente, allons-y ! On avait chaud, on a été rafraichi ! Mission accomplie, nous pouvons poursuivre la visite.
Sur la gauche du raft se trouve une petite zone enfant (qui est elle aussi en cul-de-sac). Je me rend compte d'ailleurs en écrivant ces quelques lignes, que nous ne repasserons plus par cet endroit par la suite.
La zone est bien joli malgré le fait qu'on pourrait presque passer devant sans la voir. ^^
Demi-tour donc, et nous continuons la visite. On croise un Splash Battle, hum... on verra plus tard, pour le moment, nous nous dirigeons vers le prochain coaster,
Grand Exposition Coaster :
Pas loin de vingt minutes d'attente tout de même !
Pas grand chose à dire, si ce n'est que Zamperla n'est vraiment pas une référence en roller coaster, même sur un si petit modèle, c'est loin d'être le top comparé à du Vekoma ou Gerstlauer par exemple. Allez, +1 validé, faisons un peu le tour de la zone :
C'est varié, bien intégré, propre, bref, pas grand chose à redire ici non plus. Nous quittons à présent cette zone qui est à nouveau en cul-de-sac en direction du prochain coaster du parc... quand soudain ! Une goutte, puis deux... rien de bien méchant, il tombe trois gouttes, mais... "Lightning Alert" tout de même !
La prochain coaster attendra donc l'accalmie... Il me semble que l'opérateur m'a parlé de vingt miles à la ronde, ce devait être effectivement assez loin, car ici à part quelques nuages et deux gouttes de pluie, rien à signaler. Soit, c'est comme ça, tout ferme petit à petit, nous nous rabattons donc sur ce qu'il reste d'ouvert. D'après l'application, le dark ride
Fire in the Hole (qui est référencé comme un coaster) est ouvert... Allons donc tester ça !
Heu... L'attraction a l'air populaire et plait beaucoup aux visiteurs, je me pose encore la question aujourd'hui du pourquoi du comment... Si jusque là SDC faisait un sans faute, c'était sans compter sur cette vieillerie. Le système d'embarcation fait vaguement penser à un wooden coaster, les trois quart du parcours sont dans le noir, le tout ponctués de quelques descentes et virage pris avec un peu de vitesse. Roller Coaster ou dark ride on ne sait plus trop en fait... La partie dark ride est vraiment d'un autre temps, parfois inexistante... Bref, avec un parc aussi pointilleux sur ses décors, je me demande ce que fiche encore ce truc ici. Ce n'est pas non plus une ruine, mais disons qu'en 2017 on fait mieux.
L'attente frise la demie heure en raison des nombreuses fermetures, suffisamment pour laisser le temps au soleil de revenir et de voir rouvrir l'ensemble des attractions !
Plus de peur que de mal, l'interruption n'aura pas été très longue, et la visite peut reprendre de plus belle ! Direction,
Wildfire :
Un bon et beau looper B&M dans un cadre sublime ! Voilà pour résumer la bête en quelques mots.
Pas de hauteur astronomique, ni de record d'inversion, au contraire, le layout est assez classique, mais il passe tout seul, la first drop envoie d'ailleurs un bel airtime au dernier rang. Wildfire a quand même l'avantage d'être placé dans un cadre vraiment magnifique, les points de vues de l'extérieur ne sont pas nombreux, mais à bord, le panorama est vraiment dépaysant ! On se croirait presque seul au monde dominant toute la vallée et la foret en dessous ! Point de vue attente, avec un seul train ici aussi, elle ne dépassait pas les dix minutes (pour le premier ou dernier rang). Vu l'affluence, on en profitera pour en faire un deuxième tour directement. C'est d'ailleurs à la sortie de ce second tour que j'ai tenté une vidéo en live sur Facebook (pour ceux qui aurait suivi le live à ce moment là).
Juste à côté se trouve un flume :
Pas spécialement envie de le tester, il nous reste encore un coaster à faire, prochaine étape toute trouvée,
Thunderation :
Un mine train Arrow... aie... de 1993... ahhh !!! Oui mais non !
Même s'il est plus récent que ses ancêtres de Six Flags Great America ou St. Louis, ça reste du Arrow avec ses mêmes défauts... C'est dommage, car contrairement aux exemples cités, ce dernier à un layout bien plus intéressant. Le parcours se compose de grandes hélices passant au milieu des arbres et jouant ici aussi avec le terrain, le train prend une bonne vitesse à certains moments, il en faudrait peu pour le rendre tellement mieux... Je ne sais pas comment Arrow calculait ses courbes à l'époque, mais 1971 -> 1993 : même combat ! Les changements de sens se font ressentir (surtout sur l'arrière du train)... Contrairement à ce que nous a habitué le constructeur, le parcours n'est pas parsemé de lift (El Diablo à Port Aventura par exemple), ici il n'y en a qu'un seul situé en fin de parcours, de ce fait le layout ne connait quasiment aucun temps mort. Dommage, s'il avait été un poil mieux pensé, il pourrait être un excellent coaster dans sa catégorie.
Si je n'en oublie pas, ça fait donc six, côté crédits c'est validé ! On est certes loin de certains parcs Six Flags ou Cedar avec quatorze ou quinze coaster, mais ici, en y regardant de plus près il n'y a pas grand chose à jeter (le dark coaster ride à la limite). Côté timing, il est à peine 14h00 et nous en avons déjà bien profité malgré l'interruption matinale. Il nous reste encore cinq heures, pas de stresse, et finalement pas besoin de coupe file, c'est toujours ça d'économisé ! La faim se fait sentir, et l'odeur du barbecue reniflé quelques heures plus tôt nous fait bien envie. Je ne sais plus exactement le nom du plat, mais il se composait entre autre de bœuf, bacon, pomme de terre, et haricots rouges. Je sais que c'était bien bon en tout cas, et point de vue prix pas trop cher (environ 27€ pour deux).
Nous reprenons le cours de notre visite après cette petite interlude culinaire. Il nous reste quelques attractions à tester, d'autres qu'on a très envie de refaire... Un p'tit tour de train histoire de voir le parc sous un autre angle (et se reposer quelques minutes)... De quoi largement s'occuper pour le reste de la journée et se refaire plaisir sur Wildfire, Outlaw Run ou Powder Keg.
Nous l'avions entraperçu dans la mâtiné sans plus s'y attarder, mais avec ce beau temps, une petite escale par le splash battle s'impose :
L'attraction est vraiment chouette dans son ensemble, les jets d'eau ainsi que les canons sont vicieux et vous n'avez presque aucune chance d'en ressortir sec.
Le tout est comme le reste très bien intégré, à la déco soignée.
A Silver Dollar City, on peut également visiter une grotte naturelle... C'est original, pourquoi pas ! Sauf qu'il y a de l'attente, que chaque visite est limitée à soixante personnes, et que les départ sont espacés d'une heure... Mouillé du splash battle, on retenta plus tard, toujours autant de monde, nous ferons donc l'impasse pour cette fois-ci. A noter qu'à l'entrée de la file d'attente il y a un gabarit à traverser, celui-ci représente le passage le plus étroit à emprunter durant la visite (qui se fait bien entendu à pieds avec environ dix-sept degrés à l'intérieur).
Entre deux tours de montagne russe, nous tenterons d'attraper le train :
Le départ se fait toutes les demies heures, et la ballade serpente à travers le parc avant de s'engouffrer dans la foret. Le train se stoppe quelques minutes durant lesquelles un petit spectacle est représenté devant les passagers. J'ai trouvé ça très original pour le coup, même si nous n'avons pas compris toutes les subtilités des dialogues, le moment fut très divertissant. ^^ Le train repart ensuite vers la gare en passant à proximité d'Outlaw Run, ce qui offre une vue inédite de ce coaster si difficile à distinguer entre les arbres.
L'après-midi continue, nous nous attardons un peu plus sur les décors et les animations présentes un peu partout. Le parc regorge de petits stands où les artisans s'exécutent devant vous, de la fabrique de savon, à celle de bonbons en passant par la sculpture sur bois, on y trouve pas mal de chose intéressantes. En tenue et avec les moyens de l'époque bien entendu histoire de vous plonger dans l'ambiance totale.
Côté snack et restauration, l'offre est aussi très variée, nous testerons l'alligator séché en guise de quatre heures (c'est pas mauvais, mais pas extraordinaire non plus).
Nous redonnerons une seconde chance au dark ride Fire in the Hole... Mouais, ça reste toujours moyen, mais bon, la file était vide, ça méritait bien un deuxième tour pour se forger un avis définitif.
Dans la série seconde chance, nous retenterons Thunderation à l'avant et au milieu du train), ça passe mieux qu'à l'arrière, même si avec le long train on y perd un peu en vitesse.
La fin de journée approche à grands pas, nous en profitons pour enchainer trois tours de Wildfire, tout autant d'Outlaw Run histoire de faire une photo souvenir sympa (excuse bidon, je sais ^^). Powder Keg affiche désormais un temps d'attente convenable malgré une panne en fin de journée et la remise au garage du second train (qui avait été ajouté en cours de journée). Bon, dix minutes, on ne va pas non plus se plaindre.
Je l'ai trouvé encore plus sympathique qu'au matin, avec un gout de "reviens-y". Il nous reste quelques poignées de secondes pour nous faufiler une dernière fois dans la file d'attente et embarquer dans le tout dernier train de la journée. De quoi terminer la visite par là où nous l'avons commencé !
Petite escale par la boutique souvenir pour récupérer les photos souvenirs achetées dans la journée, puis vient ce moment où tu te retournes une dernière fois vers le parc en te disant que c'est déjà fini... Mais qu'est-ce que c'était bien !!! Dans l'ensemble, il n'y a vraiment pas grand chose à jeter. Le cadre et la conception du parc en font un lieux assez unique, l'ambiance et l'atmosphère à l'intérieur du parc est vraiment top. La théma est présente, c'est joli, propre et bien entretenu, le personnel est vraiment aimable et souriant (ça tranche avec d'autres parcs). J'attendais cette visite avec impatience, pour ma part je n'ai pas été déçu, le bilan est même au delà de ce que que je m'étais imaginé. Une excellente mise en bouche avant la visite prévue à Dollywood plus tard dans le séjour (les deux parcs appartenant au même groupe sont sur la même longueur d'onde point de vue qualité). Pour l'heure, Dollywood n'est prévu que dans treize jours, revenons à nos moutons et dans le Missouri encore pour quelques instants.
Vous l'aurez compris, cette visite ne nous aura pas laissé indifférent, ce fut même un vrai coup de cœur pour SDC. De plus, cette unique journée sur place s'est déroulé presque sans encombre, le temps était au rendez-vous, les temps d'attentes étaient faible malgré le fait que tous les coaster tournaient avec un seul train. Une journée au top, nous en avons profité à fond sans devoir courir ou se priver de telle ou telle attraction par manque de temps.
Concernant la billetterie, nous avons hésité à prendre le season pass (dans l'idée d'une eventuelle revisite sur quelques heures le lendemain + l'avantage lié sur le billet d'entrée à Dollywood). Quelques coups de calculatrice plus tard et avec une offre pour Dollywood de dernière minute (j'en reparlerai au moment venu), on laissa tomber l'option du season pass pour un billet d'entrée unique acheté à l'avance sur internet. Le prix du billet pique un peu (surtout comparé à Six Flags), nous avons payé 62,65€ par adulte, mais la qualité, ça se paye !
En ce qui concerne les casiers / bacs, tous les coasters disposent des deux, casier payant a l'entrée ou bien bacs/casier sur le quai. Aucune obligation ou restriction concernant les sacs à déposer avant d'embarquer donc.
Il est à présent temps de dire au revoir à SDC, et rien de tel que d'aller piquer une tête à la piscine de l'hôtel pour se détendre avant d'aller manger un morceau. Au menu ce mardi soir : Taco Bell (une chaine de restauration rapide), vite fait bien fait et pas cher ! Retour vers l'hôtel, un point sur le planning du lendemain, on boucle les valises, on programme le réveil... et dodo.
A bientôt pour la suite du trip avec la traversée de deux nouveaux états et la découverte d'autres parcs ! J'espère que cette dernière étape dans le Missouri vous aura plu, à très vite !