Merci beaucoup messieurs!
Citation de: Nikolas le 23 Décembre 2015, 16:56:48
Au final : vraiment désolé pour la parade électrique, mais ce n'est que partie remise ! C'est vrai qu'une annulation au dernier moment, ça ressemble davantage à la SNCF qu'à l'Amérique !
tu m'a tué!
Jour 5, vendredi 25 septembre, c'est parti pour 3 jours assez chargés!
Au programme:
Magic Kingdom: Crystal Palace à 8h15 - Fastpass+ sur Peter Pan's flight à 10h - 11h15 sur Seven Dwarfs Mine Train - 12h20 sur Space Mountain
Disney's Hollywood Studios: Mama Melrose en pack Fantasmic à 16h35
Lever à 6h30 car on a une réservation pour un buffet petit-déjeuner au Magic Kingdom et ce parc n'ouvrant qu'à 9h, je me doute que les bus ne seront pas "nombreux". A 7h40, nous sommes dans le bus.
Pour pouvoir rentrer dans le parc, il faudra donner votre nom ainsi que l'horaire de réservation.
C'est vraiment agréable de traverser une Main Street quasi vide. Des photographes photopass sont déjà présent, ayant le temps on en profitera à deux reprises. Le Crystal Palace se trouve sur notre gauche.
On s'enregistre et on attend notre placeur... au bout de 10 minutes, la cast vers qui on s'était enregistré s'approche de nous: "vous n'êtes toujours pas passé??" s'inquiète-elle!
On nous appelle, la cast est toute joyeuse, la journée commence bien!
On nous installe sur une petite table décorée de quelques paillettes, sur notre ticket il est écrit "Celebration".
Le restaurant est très lumineux et les characters viendront rapidement! Notre voisine de table se proposera même de nous prendre en photo avec les characters, très sympa de sa part.
En somme, un chouette buffet petit-déjeuner!
On y passera une heure. En sortant, on se dirigera sur notre droite vers Adventurland. Le dromadaire de The magic carpets of Aladin crache de l'eau, c'est la même attraction qu'à Paris.
On découvre alors au loin que Pirates of the caribbean est ouvert! Youhou!
L'ensemble forme une petite place et le bâtiment de l'attraction évoque un fort espagnol. La file n'est pas aussi immersive que la version parisienne, même chose pour la gare.
ça commence ici très sombrement dans des grottes, on traverse un nuage dans lequel le visage de Davy Jones est projeté, les lieux sont uniquement habités par des squelettes, l'un deux est accroché à la barre d'un navire échoué en pleine tempête... et c'est la chute!
On tombe en pleine attaque de pirates entre un fier navire et une forteresse assiégée: les tirs de canon fusent, on passe de justesse entre les boulets.
On découvre alors ce village pillé par de joyeux pirates. C'est un enchainement de scènes devenues mythiques, la scène du puit, la scène de la vente aux enchères, les pirates chanteurs, celui qui est saoul avec les cochons, les prisonniers amadouant le chien, etc etc...
Jack Sparrow y fait quelques apparitions, il est bien sûr à la recherche d'un trésor et est traqué par les pirates. A un moment on voit un pirate bedonnant parlant à son chien: il lui dit en gros que pour accéder au trésor, Jack Sparrow a besoin d'une carte et d'une clé qu'il a en sa possession! Ce dernier qui s'était caché dans un tonneau juste derrière ce fieffé vantard sors juste sa tête. On le voit à la toute fin de l'attraction, dans une salle au trésor, ivre et chantonnant Yo Ho (a pirate's life for me).
Que dire... que c'est pas un peu court, qu'il n'y a qu'une seule chute et que la scène de la ville en flamme est sans doute moins impressionnante dans mes souvenirs qu'à Paris. Mais ça reste toujours un plaisir de faire cette grande attraction culte.
On restera tout de même un petit moment coincé devant cette dernière scène avec Jack Sparrow... on débarque, on prend ce grand tapis roulant montant totalement anachronique et on décide d'en refaire un tour! Mais la file n'avance plus et on comprend que l'attraction était en fait en panne!
On rebrousse chemin en direction de Frontierland: c'est l'heure pour une autre attraction mythique affichant 10 minutes,
Splash Mountain!
La file débute par un immense parc à boeuf dans un genre de "clairière" dont on se dispensera. On passe dans une grange, puis à l'étage de cette grange pour enfin descendre dans un grand terrier qui est la gare d'embarquement.
L'ambiance est très cartoon à l'image de ce film assez méconnu chez nous.
Mélodie du Sud (1946) est un film mélangeant des prises de vues réelles et de l'animation, tout comme le célèbre "qui veut la peau de Roger Rabbit?". L'attraction se base uniquement sur la partie animation avec les personnages de frère Lapin, frère Renard et frère Ours.
On embarque des dans bûches de 4 rangs de 2 places équipées de barre de sécurité. ça débute gentiment par une série de plusieurs mini-lift en passant autour de la chute finale. On observe quelques éléments de thématisation comme la maison de frère Lapin, Renard et Ours, la musique de style country est très discrète.
Arrive la première chute, petite pour l'instant et on pénètre dans la partie dark-ride: la musique est sublimé par le chant, tout devient plus vivant, ça grouille d'animaux-tronics, c'est superbe!
On subit une bonne chute à rebond dans l'obscurité, surprenante et bénéfique! On arrive dans le "laughin place", le lieu est rempli de nid d'abeilles, frère ours en aura même un coincé sur son nez ce qui provoquera l'hilarité de frère lapin. Frère renard profitera d'ailleurs de ce moment d'inattention pour capturer frère lapin avec un nid d'abeille.
Troisième chute, équivalente à la première, on atterri dans une grotte, il y a des jets d'eau de partout, les tortues et les crapauds sont euphoriques: frère lapin à la merci de frère renard l'est beaucoup moins!
la musique est plus grave, les décors sont sombres, c'est le moment d'entamer le grand lift qui nous mènera au sommet de la montagne, dans le repaire de frère renard! Deux vautours habillés en croque-mort échangent au dessus de nous. Dans le lift, on voit frère lapin encordé prêt à passer dans la marmite!
La grosse chute est vraiment sympa et ça mouille pas tant que ça si on se trouve dans les derniers rangs.
On passe tout près d'une cascade qui nous rince une dernière fois avant d'entrer dans une dernière partie dark-ride avec la scène finale où tout les personnages entonnent l'hymne de cette attraction, "Zip-a-dee-doo-dah": c'est une scène hyper joyeuse qui en met plein la vue. C'est le seul log ride que je connaisse qui soit autant thématisé!
On scanne notre magic band pour récupérer notre photo et on passe à l'attraction suivante: on ne fera pas big thunder mountain, sans doute que les temps d'attente n'était pas attrayant, je ne m'en souviens pas. On fera
Haunted Mansion qui affiche 13 minutes: en fait il y a aucune attente, c'est juste pour la blague et je trouve ça excellent! Sur la droite, il y a une boutique dédiée uniquement à l'attraction, on la visitera le lendemain soir ; l'oeil de l'enseigne nous suit du regard, encore une fois c'est excellent!
C'est ensuite l'heure de notre fastpass+ sur Peter Pan's Flight, il est 10h50: je n'aime pas la devanture de cette "ruelle" étriquée, ça manque de relief, bref!
Plus de 65 minutes sont annoncés par la file standby. Avec la file fastpass+, on évitera la nouvelle file interactive... pas grave! ici, les bateaux ne sont dotés que d'une seule rangée.
Pour le reste ça reste classique et assez proche de la version parisienne, je ne m'étalerais pas dessus.
On enchaine avec
Mickey's PhilharMagic, un film en 3D avec lunette fort sympathique. L'attraction nous propose d'assister à un concert donné par Mickey himself!
Le rideau se lève, la scène est vide, Donald pionce dans un coin tandis que Mickey est tout excité et laisse sur le podium son célèbre chapeau de sorcier et sa baguette de chef d'orchestre! Donald se réveille brusquement, déballe tout les instruments de musique magiques sur la scène et enfile le chapeau de sorcier malgré les consignes donnés par Mickey.
Maladroit comme il est, il peinera à diriger les instruments magiques... et même pire, il s'agacera contre une flûte, ce qui provoquera la révolte des instruments qui s'en prendront au pauvre canard.
Dans la bataille, Donald perdra le chapeau et se fera aspirer dans un vortex magique lui aussi: la salle est alors plongée dans le noir...
On aperçoit seulement les yeux de Donald... puis une petite flamme... "Bonjouuuuur!": il s'agit de lumière, le chandelier de la Belle et la Bête qui entonnera rapidement "Be our guest"! On peut dire qu'on en aurait soupé de cette chanson!
La scène a totalement disparue, l'écran s'est considérablement agrandi.
La suite du film donc consistera en un enchainement de scènettes dans différents univers où Donald tentera de récupérer le chapeau pour pouvoir rentrer chez lui.
Au programme, la Belle et la Bête donc, Fantasia, La petite sirène, Le roi lion, Peter Pan, Aladin.
C'est Mickey qui reprendra les choses en main et sauvera Donald, faisant par la même occasion réapparaitre la scène. Un peu rancunière, la flûte demandera a son amie le tuba de donner une dernière leçon a Donald: ce dernier se fera aspirer par le tuba, Mickey jouera sa célèbre marche et à la fin du morceau, Donald se fera expédier hors de l'écran dans la salle. On aperçoit alors juste le derrière du canard se débattant au sommet d'un balcon.
Sortie par une boutique soignée au trône une figurine géante de Donald un brin énervé!
On utilisera ensuite notre fastpass+ sur
7 dwarfs mine train, le passage dans la mine est toujours aussi superbe!
On fera le tour de l'attraction en découvrant cet immense parking à poussette...
On s'arrêtera à
Under the Sea: Journey of the Little Mermaid qu'on avait déjà fait lors de la MNSSHP: cette attraction à une petite histoire puisque dans les années 90, elle était initialement prévue pour ce parc ainsi que pour Disneyland Paris.
Finalement, elle trouvera sa place en 2011 au Disney California Adventure et en 2012 au Magic Kingdom.
L'extérieur prend la forme du château du prince Eric au sommet d'une falaise: on déambule au milieu des cascades et des objets échoués rapportés par la mer: il y a des coquillages incrustés dans le sol, c'est très recherché.
On pénètre dans une grotte où se terre le goéland Euréka et on se retrouve ensuite dans le sous-sol du château et c'est l'embarquement dans des omnimovers en forme de coquillage.
On pénètre dans l'épave d'un bateau, le goéland est encore là et joue de l'accordéon. Les "coquillages" se tournent en arrière de façon a ce qu'on ai la vue obstruée par le coquillage de derrière. Là, une vague vidéo-projeté sur ce coquillage nous submerge, on ressent de l'air froid: avec la petite musique qui l'accompagne, l'effet est juste terrible et parfaitement simulé, chapeau les artistes!
On se retrouve donc sous l'eau, les coraux, les algues et les poissons habillent les décors, on aperçoit au plafond Ariel qui se ballade avec Polochon.
On retrouve à nouveau Ariel sous forme d'animatronic dans sa "salle aux trésor", elle y entonne une chanson du film.
Puis l'air le plus célèbre du film se fait entendre, on voit quelques poissons tout joyeux sur les murs qui semblent se presser, c'est le grand tableau sur "under the sea"!
La scène grouille de vie et est bien plus profonde que les autres, il y a tellement d'animatronics que notre regard se perd, c'est juste magnifique... et entraînant!
On retrouve Ariel qui danse, même ces cheveux bougent pour donner l'impression qu'ils ondulent sous l'eau.
On entre alors dans la grotte d'Ursula, ces anguilles chéries sont là pour nous accueillir: le ton est plus grave, les décors sont sombres, l'entrée est la gueule d'un squelette géant.
Ursula est superbe et impressionnante... elle chante devant sa boule de cristal.
La suite est un peu brouillonne car les scénariste ont voulu prendre des raccourcis pas toujours évident... on aperçoit sur un écran Ariel qui se retrouve avec une paire de jambe, elle même entourée d'un halo de magie.
Des bulles qui remontent à la surface sont projetés un peu partout pour simuler ce même effet.
Nous refaisons surface dans un "lagon romantique" mignon tout plein où sébatien chante tandis que Ariel et son prince Eric à bord d'une barque s'embrasse timidement.
Nouveau raccourci scénaristique, on aperçoit 3 ombres, Ursula au loin qui se débat dans un déluge d'éclair, et Ariel et Eric qui s'embrassent de nouveau, un coeur se forme autour d'eux.
Scène finale, Eric et Ariel sont mariés, ils saluent la foule depuis un balcon, dans le ciel les feux d'artifice crépitent.
Quelques animaux marins les saluent également accompagné du roi Triton. Le goéland conclut son histoire et c'est le retour dans la gare d'embarquement.
Mon avis est très mitigé sur cette attraction: il y a du très bon comme la simulation de la plongée sous l'eau, le scène under the sea et l'animatronic d'Ursula qui en impose.
Mais les raccourcis scénaristiques viennent gâcher quelque peu l'expérience, pour quelqu'un qui ne connait pas très bien ce dessin animés, on ne comprend pas vraiment la fin! C'est un peu comme sortir de star wars 7, on se pose quelques questions!
50 minutes pour rencontrer Ariel... on passe tout droit car j'ai un meilleur plan!
On tentera le
Pete Silly Sideshow... 10 minutes chacun, youhou! Daisy et Minnie sont plus populaires que Dingo et Donald pourtant on préfère largement ces deux derniers! il est alors 12h.
On enchainera avec le
Tomorrowland Speedway qui affiche un sympathique 10 minutes.
On peut pas dire qu'esthétiquement l'ensemble soit très beau... en plus c'est bruyant et ça pue le pot d'échappement... quand j'ai appris qu'Autopia allait passer à l'hybride, j'ai applaudis des deux mains!
On utilisera ensuite notre dernier fastpass+ sur
Space Mountain et en sortant, on se penchera sur l'attraction musée par excellence qui se situe sur notre gauche, le
Walt Disney's Carousel of progress.
Petit rappel historique: cette attraction a pas mal voyagé! Cette attraction a été conçue par Walt Disney pour la foire internationale de New-York 1964-1965. Ensuite, elle déménagea à Disneyland de 1967 à 1973 pour ensuite prendre place dans le Magic Kingdom à partir de 1975. Elle a subie quelques modifications mais reste toujours ouverte au public car selon les dires de Walt Disney, c'était son attraction favorite.
Cette attraction est un théâtre tournant composé de 6 scènes: l'embarquement et le débarquement ainsi que 4 scènes présentant l'évolution technologique du quotidien d'une famille moyenne. Elle dure pas moins de 20 minutes.
Ce sont donc les scènes centrales qui sont fixes et le théâtre avec les sièges qui tournent autour à intervalle régulier.
Une fois installé dans le théâtre, on a droit a une présentation express par le narrateur principal puis le théatre se met à tourner et on découvre la première vraie scène qui se déroule dans une cuisine, comme toutes les autres d'ailleurs. Autre point commun, nous sommes toujours accueilli par le père de famille et son chien.
Première scène donc, le début du 20ème siècle, puis ce sera les années 20, les années 40 et enfin un futur proche d'aujourd'hui.
Dans chaque scène, le narrateur présente son époque, les objets s'animent et on découvre les moeurs des membres de la famille dans d'autres pièces de part et d'autres de la cuisine grâce à des jeux de lumière.
On découvre l'évolution fulgurante du quotidien grâce à l'arrivée de l'électricité, c'est assez passionnant.
Petit détail, la première scène se déroule au printemps, puis la seconde en été pour se terminer en hiver avec une scène qui fait penser a une série américaine familiale, manque plus que les rires enregistrés!
Chaque transition est accompagnée par le thème principal de l'attraction composé encore une fois par les frères Sherman, "there's a great big beautiful tomorrow", adapté à chaque fois selon la période en cours.
La mise en scène, tout ces objets d'époque, le fonctionnement de l'attraction, ça frise le génie!
Certes je ne ferais pas cette attraction tout les jours mais quand on connait son histoire, on ne peut qu'être étonné et respectueux du travail de Walt Disney.
On fera ensuite non pas Buzz Lightyear's space ranger spin qui affiche 20 minutes mais Stitch's great escape avec 5 minutes d'annoncé: j'ai vite compris pourquoi hélas et j'y reviendrais plus tard dans un prochain post.
14h, on passe devant le château et comme on a un peu de temps devant nous, je ressors mon paquet de cartes "Sorcerers of the magic kingdom": nous devons nous rendre à Liberty square. Je bas aisément mon premier "boss", nous nous rendons ensuite au prochain portail dans main street: il y a 2 personnes devant, on attend... c'est mon tour, je jete mon sort, présente ma carte: ça ne marche pas... je re-ouvre le portail, on se retape la séquence, je re-jete mon sort, ça ne marche toujours pas... un gamin vient à ma rescousse, on re-re-ouvre le portail, etc... ça marche toujours pas!
Je rangerais mon paquet de cartes bien au fond de ma valise pour le reste du séjour!
Dans la rue, il y a des chanteurs, c'est vraiment sympa! Town Square annonce 25 minutes pour rencontrer Mickey, c'est un peu trop pour nous, on quittera donc tranquillement le parc en direction des arrêts de bus.
