Un article du monde

Démarré par Super Baloo, 18 Novembre 2003, 23:33:04

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Super Baloo

Voici un article avec un petit détail amusant ! Le royaume aurait-il perdu sa splendeur  :P (c'est plus qu'un village maintenant).

Sinon je suis étonné par la très très faible représentation de nos amis allemands qui ne sont pourtant pas les derniers a aller s'amuser dans les parcs !


CitationEuro Disney a cinq mois pour prouver sa viabilité
LE MONDE | 17.11.03 | 13h10
La société d'exploitation du parc d'attractions Disneyland Paris est en négociation serrée avec ses créanciers - dont la Caisse des dépôts, BNP Paribas et le Crédit agricole - pour restructurer sa dette d'ici au 31 mars 2004. Sa stratégie de développement est sur la sellette.
Dix ans après sa création, Euro Disney, la société exploitante du parc d'attractions Disneyland Paris, fait face à de graves difficultés financières. Touchée de plein fouet par la crise du tourisme, elle n'a pas atteint l'objectif de fréquentation optimiste qu'elle s'était fixé : 13 millions de visiteurs sont venus au Village Magique ou au parc Walt Disney Studios en 2002, au lieu des 17 millions escomptés.




La filiale à 39,1 % de la multinationale américaine The Walt Disney Company (TWDC), a annoncé, lundi 17 novembre, l'aggravation de ses pertes, passées de 33 millions d'euros sur l'exercice 2001-2002 à 56 millions d'euros en 2002-2003.

Dans ce contexte, des discussions sont engagées entre Euro Disney et ses créanciers, en vue de réaménager une dette bancaire qui atteignait officiellement 2,2 milliards d'euros à fin septembre, non comptés 200 millions de crédit-bail. Plusieurs réunions tendues ont eu lieu en septembre et en octobre, avec les principaux bailleurs de fonds, au premier rang desquels la Caisse des dépôts et consignations (CDC), dont l'encours de prêt atteindrait 940 millions d'euros. Le reste de la dette serait réparti entre deux pools bancaires comprenant chacun entre 30 et 40 banques, essentiellement européennes et américaines : l'un emmené par BNP Paribas, l'autre par le Crédit agricole, qui ont reçu mandat pour négocier au nom des autres établissements. Aucun de ces trois groupes n'a souhaité faire de commentaire.

Début novembre, un premier accord a pu être trouvé, qui règle la situation à court terme d'Euro Disney et devrait lui permettre de passer sereinement l'hiver : les banques lui ont consenti un délai de paiement valable jusqu'au 31 mars 2004, ainsi qu'une renonciation à certains de ses engagements, tandis que sa maison mère américaine lui a octroyé une nouvelle ligne de crédit de 45 millions d'euros. Mais le problème de l'entreprise à moyen et long terme reste entier. "Il faut trouver une solution viable et pérenne, qui ne nous oblige pas à revenir négocier dans deux ans", relate un participant aux discussions. Dans un communiqué du 6 novembre, Euro Disney a admis que, si une solution n'était pas trouvée d'ici mars 2004, il "ne serait pas alors en mesure d'honorer l'ensemble de ses obligations liées au service de la dette" (Le Monde du 7 novembre).

"FUITE EN AVANT"

Certes, la probabilité de voir les créanciers refuser de nouvelles concessions semble faible, en raison de l'importance d'Euro Disney pour l'économie de la région parisienne. Les deux parcs ouverts par l'entreprise, le "Royaume magique" et "Walt Disney Studios", ont généré 5 milliards d'euros d'investissements et créé 12 000 emplois (moyenne annuelle). Mais face à des banques qui excluent "toute fuite en avant" d'Euro Disney, après déjà deux rounds de négociations financières en 1994 et 1999, la partie sera délicate à jouer pour l'entreprise. Premier créancier, la Caisse des dépôts serait "prête à participer à la recherche d'une solution", confie un proche d'Euro Disney, mais dans le cadre d'une solution qui concerne toutes les parties prenantes au financement, y compris la maison mère américaine. En 1999, alors que Dominique Strauss-Kahn était ministre des finances, seule la Caisse avait contribué à la renégociation des prêts du premier parc ainsi qu'à la mise en place des prêts du second parc.

"Cette fois, les efforts devront être partagés par tous, créanciers et actionnaires", avertit un négociateur, précisant que la solution trouvée devra être, de surcroît, "eurocompatible", c'est-à-dire acceptable par Bruxelles. Parmi les pistes évoquées pour alléger la pression financière sur Euro Disney figure la réduction des prestations de services que lui facture sa maison mère, et qui permettent à la Walt Disney Company de toucher de confortables royalties.

Quel que soit le schéma retenu, Euro Disney devra présenter un plan crédible de redressement. Au vu des prévisions d'origine, établies pour assurer la rentabilité des actifs, il apparaît que la société a péché par excès d'optimisme. Le parc principal, le "Royaume magique", devait accueillir 15,5 millions de visiteurs en 2001. Le deuxième parc, dédié au cinéma, devait ouvrir dès 1996 - il sera lancé finalement en 2002 -, et accueillir dès sa première année, près de 8 millions de visiteurs. On en est loin.

Pour Virginie Blin, analyste chez Fideuram-Wargny, au-delà de la négociation financière, " il est impératif de trouver une solution opérationnelle (...). Tout le monde compte désormais sur André Lacroix -le nouveau PDG- pour relancer le marketing". Alors qu'Euro Disney n'a pas les moyens d'investir dans de nouvelles attractions, celles-ci restent le meilleur moyen de relancer une fréquentation qui s'amenuise. La clientèle se lasse rapidement, et sans nouveauté, le nombre des visiteurs qui reviennent chute. Mais tout a un coût. En 1995, Euro Disney a déboursé près de 100 millions d'euros pour donner un coup de fouet à sa fréquentation, en inaugurant "Space Mountain" - attraction inspirée des montagnes russes sur le thème du Voyage au centre la terre, de Jules Verne. Un investissement inimaginable aujourd'hui.

Les cinq mois à venir, d'ici au 31 mars 2004, seront déterminants pour l'avenir de l'entreprise. En 1994, Euro Disney s'était engagé auprès de ses banques créancières à respecter un certain nombre de garanties, dont un certain montant de résultat brut d'exploitation (RBE). N'y étant pas parvenue pour l'année 2003, l'entreprise a virtuellement frôlé la faillite, puisque les banques étaient alors en droit de demander le paiement anticipé de leurs créances.

Mais qui aurait intérêt à ce qu'Euro Disney mette la clef sous la porte ? Ni l'Etat, qui s'est beaucoup impliqué dans l'implantation du parc, ni les banques créancières. Quant à la maison mère TWDC, les solutions qui s'offrent à elles ne sont pas nombreuses-: soit elle se décide à investir d'une façon significative et donne les moyens au parc de lancer de nouvelles attractions, dans une dynamique vertueuse, soit, compte tenu des difficultés que rencontre le groupe aux Etats-Unis, elle décide de se désengager pour ne plus avoir qu'un rôle de franchiseur, comme c'est le cas au Japon, sur le parc de Tokyo.

François Bostnavaron et Anne Michel


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Une baisse du nombre d'entrées


Visiteurs : durant l'exercice 2003, arrêté le 30 septembre, les deux parcs de loisirs ont accueilli 12,4 millions de visiteurs (contre 13,1 millions un an auparavant), dont environ 40 % de Français, 18 % de Britanniques, 16 % de ressortissants du Benelux, 8 % d'Allemands, 4 % d'Italiens et autant d'Espagnols, et environ 10 % d'autres nationalités.

Dépense moyenne : chaque visiteur des parcs à thèmes débourse, en moyenne, pour l'entrée, la restauration, ainsi que pour ses achats sur place, 40,7 euros hors taxes.

Taux d'occupation des hôtels : il a baissé en 2003, passant de 88,2 % à 85,1 %.
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Super Baloo

CitationEuro Disney : un enjeu pour l'aménagement de l'Est de l'Ile-de-France
LE MONDE | 17.11.03 | 13h19 
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Super Baloo

voila de la lecture pr la nuit ! lol :)
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ErYx

Merci.. C'est très intéressant!!    :thumbup:

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Bonjour...  Je veux jouer à un jeu!!

Ma liste de Coasters ridés:  http://coaster-count.com/user/4974/ridden

fredddys

Un dossier assez complet et qui cible bien la nature des problèmes. Mais il y a quand même quelques grosses bourbes, comme le fait que Roy Disney est le frère de Walt  :D
Sinon, je n'ai pas lu un seul article qui ne pointais pas le vrai problème: la petite taille des WDS et la nécessité d'ajouter de nouvelles attractions.
A mon avis, il faudra attendre la fin des négociations avec les banques pour savoir s'ils auront trouvé l'argent pour faire les investissements nécessaires (ou si la maison mère se décide enfin à mettre la main à la poche). Si la réponse est non, là je pense qu'ils ne seront pas prêts de  sortir la tête hors de l'eau...
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supermax

Dans le premier article, le passage sur les nouvelles attractionss est très sensé!!!

C'est la seule solution pour faire revenir les anciens guests au parc (qui sont très nombreux :D  )
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usagi

ce sont des infos économiques... ça change donc pas grand chose au lecteur si le MK s'appelle village magique ou que roy est la tante de walt disney... au final, DLRP est toujours dans le caca.
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keskonrix

#7
le monde qui fait un article avec des infos fausses c'est rare
moi je le trouve pas mal leur article il est relativement compler  
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Les français détestent les inégalités mais adorent les privilèges . (Anne Roumanoff )

Timekeeper

#8
Faire des erreurs sur EDSA encore, ça peu se comprendre, mais alors celle-là elle est énorme :
(Et oui Keskonrix, c'est Le Monde qui l'a écrite en plus ;-))

Citation"Space Mountain" - attraction inspirée des montagnes russes sur le thème du Voyage au centre la terre, de Jules Verne. Un investissement inimaginable aujourd'hui.

:beta: :clap: :goof: :jumpy: :lol: :teehee: :drunk:
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mike

Si Disneyland Resort Paris a du soucis à se faire il n'y a pas qu'eux !
Merci le Monde mais avec des bourdes comme ça sans parler de tous les livres dénonçant vos couloirs (La Face Cachée du Monde ...) méfiez-vous !

Mike, qui préfère encore lire les Echos
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