Après le recours des riverains, Walibi Belgium obtient un nouveau permis pour sa transformation, son extension et son Mega Coaster.
Un nouveau permis intégré a été octroyé à Walibi Belgium pour sa transformation et son extension, et pour l'exploitation d'une dizaine d'implantations commerciales sur son site, nous rapporte la RTBF. Un premier permis avait été octroyé en août dernier, mais les riverains du célèbre parc d'attractions avaient introduit un recours auprès du ministre wallon de l'Economie.
Le nouveau permis est assorti d'une série de conditions, dont certaines répondent aux critiques formulées par les riverains contre le premier permis.
La première condition concerne le dépassement des seuils de bruit autorisé durant les journées exceptionnelles, ces dix jours par an durant lesquels le parc est ouvert jusque 23 heures. Dans le premier permis, Walibi recevait le feu vert pour faire plus de bruit que durant le reste de l'année. Dans le second permis, le dépassement des seuils n'est autorisé que jusque 19 heures. En soirée, il faudra réduire le volume sonore. Les riverains demandaient que la limite de bruit durant les journées exceptionnelles soit identique à celle des autres jours.
La deuxième condition concerne le contrôle des limites de bruit. A l'avenir, des mesures devront être réalisées durant une journée complète d'ouverture par mois et durant les dix jours exceptionnels, ainsi qu'au lancement de toute nouvelle attraction. Pour Walibi, ce sera plus contraignant.
Troisième élément, les journées compensatoires: dix jours de fermeture imposés en compensation des dix journées exceptionnelles. Jusqu'à présent, Walibi pouvait choisir ces jours de fermeture à sa guise et les plaçait forcément hors-saison, au moment où le parc est de toute façon fermé, ce qui du coup n'était pas réellement une compensation. Dorénavant cinq jours de compensation devront être placés pendant la période d'ouverture effective du parc, au printemps ou en été
Walibi pourra aussi construire son Mega Coaster attendu pour 2021 et s'étendre sur cette zone de 4,5 hectares en direction de Limal. Par contre, les riverains n'ont pas obtenu le maintien d'une zone tampon au bout du parc, où il sera construit.
D'autres conditions, déjà mentionnées dans le premier permis, ont été reprises telles quelles. Elles concernent la mobilité notamment.
Les différentes parties ont maintenant la possibilité d'introduire un recours au Conseil d'Etat.
Avec la RTBF.