Nous partons de Strasbourg Sud vers 7h10, les routes sont encore désertes et arrivons à proximité du parc du jour à 8h00. La route évolue selon l'heure de la journée (2 voies vers le parc 1 dans l'autre sens le matin, le contraire le soir).
Après tant d'années à en parler dans mon entourage, nous sommes enfin à Europapark. Il y a déjà quelques voitures mais pas de quoi être loin de l'entrée. La voiture est garée proche du panneau K (pour ceux qui connaissent la répartition du parking).
trouvez ma voiture sur l'image ! VIº Europa ParkToutes les grilles sont encore fermées à 8h05, mais après seulement 5 minutes la première grille est ouverte. Après le contrôle de sacs, je vais au guichet prendre mon ticket d'entrée mais on me dit qu'il faut aller à l'accueil (Beh oui, j'ai 40% avec ma funcard). Une plombe plus tard (8h25) le guichet de l'accueil ouvre les volets, et je me délecte de 28,2€ pour l'entrée et 6€ pour le parking. Ils font un scan du pass Plopsa par la même occasion.
8h30, nous entrons enfin dans le parc, et sans réfléchir une seconde je dit à Thibault qu'il faut qu'on fonce au voletarium, car il ouvre avant le reste du parc.
On survole la file d'attente, donc sans s'y intéresser même si elle est sympathique et arrivons directement au bout, l'opératrice nous redirige vers la rangée la plus à droite. Pas le temps de s'imprégner de l'univers.
On pose les sacs dans les casiers et nous installons à droite de la nacelle gauche. Une fois les ceintures bouclées, la salle s'assombrit et les différentes nacelles s'avancent pour se mettre à la bonne hauteur. La qualité des images est superbe du début à la fin, en plus des images l'immersion est poussée avec les sensations de vents, fraîcheur en zone montagneuse, odeurs relatives aux lieux survolés, les nacelles s'inclinent comme pour suivre la trajectoire de vol... Par contre le plafond reste visible, c'est sûrement le défaut majeur du ride.
C'est un bel ajout tout de même, mais il n'y a pas forcément le petit truc qui fait qu'on va le rerider. Je n'ai pas ressenti de gêne dans les transitions jugées parfois trop rapides par de nombreuses personnes. Le final survole un endroit qui doit parler à tout les visiteurs sans exception, c'est d'ailleurs la scène que j'ai préféré dans le film.
Après 15 minutes à tourner en rond entre le monorail, et les divers chemins guidant vers le reste du parc, (et les WC pour une fois que j'ai besoin d'y aller) nous nous trouvons le courage pour passer par la voie sportive, et traversons plusieurs quartiers en direction de l'Islande durant une course effrénée. Des employés sur le chemin nous indiquent parfois la route pour nous permettre d'y arriver plus rapidement, anticipant notre envie de rider !
Nous commençons par Blue Fire, qui tourne déjà avec les résidents de l'hôtel, et optons judicieusement pour le front afin de se le sécuriser, et rapidement la file se remplie derrière nous.
Même si la journée doit être verte foncée d'après météo sensible, pas question de gaspiller la moindre minute.
Comme la veille à Holiday Park, je range mes lunettes pour la journée étant donné que ça a bien marché.
Juste avant l'embarquement j'entends une opératrice parler en français, avec un cadre d'Europa Park (voir peut être même un Mack mais je suis pas douée pour mettre un nom sur un visage), à propos d'éventuels soucis sur le launch, espérons qu'il ne tombe pas en rade dans la journée.
On embarque, les opérations sont efficaces, le train part en moins de 30 secondes. L'écran indiquant la pulsation est HS, tant pis va falloir faire sans cet aspect original.
Les premiers mètres du layout sont utilisés en tant que mini DarkRide sur le thème d'une usine de gaz, et peu avant la fin du bâtiment, un ouvrier animatronique touche à une sorte de boîte électrique avec son tournevis.
Le launch se fait à partir de ce moment, et nous propulse à 100 km/h afin de parcourir le layout et ses 4 inversions, on a affaire à de nombreuses reprises à des headchoppers (comme le passage dans Wodan ou dans les faux rochers).
J'en ressors avec la conviction qu'il a sa place dans mon top 10.
On enchaine avec le voisin qui n'est autre que Wodan. Le temps d'attente est encore faible, la file d'attente est vraiment sympathique, et d'ailleurs on a le temps de l'observer car après cinq minutes d'attente, un message vocal retentit nous informant qu'un délai nous est demandé afin de rajouter un train sur le layout, rajouter un train à 9h30, ça fait moyen l'organisation pour un parc de cette taille.
On est dispatché au milieu du train. Le début du layout, avant le lift, se fait avec une belle vitesse de croisière. La suite du parcours est sympathique sans être transcendant, croisant Atlantica et BlueFire sur sa route. Le Fly-through-Station est selon moi sans réel intérêt dans ce wooden, je m'en suis même pas rendus compte de sa présence lors de ce ride.
Le dernier virage avant les brakes est assez (pour ne pas dire trop) douloureux, et c'est dommage de finir le tour sur une note négative.
Nous continuons par Atlantica supersplash qui pointe à 0 minutes. Sur le chemin on se fait surprendre par quelques effets qui se déclenchent et mouillent les piétons, c'est agréable lors de journée chaudes, pour se rafraîchir sans attente.
Le layout de ce water coaster est simple, le lift nous amène sur une plateforme qui nous lance en arrière une fois la rotation à 90 degrés finie, sans grand intérêt. On arrive directement sur une seconde plateforme identique qui nous remet en position avant pour la drop. Pendant le passage en hauteur on peut constater l'ampleur des bouchons pour se rendre au parc et on se dit heureusement qu'on est arrivé en avance !
On est au last donc la drop ne nous envoie seulement quelques gouttes, le décors interagis avec le bateau et des dauphins nous arrosent mais toujours légèrement.
On contourne la scène du dive show du parc pour faire demi tour.
Dans la dernière ligne droite un puissant 'canon à eau' propulse une importante quantité d'eau dans les airs et qui retombe sur l'ensemble du bateau pendant de nombreuses secondes (J'ai jamais vu cet élément aussi puissant ! )
La partie coaster n'est donc pas géniale mais les effets posés dans la dernière partie sont vraiment super efficaces.
Il n'est que 10h, et on entre déjà dans la file du cinquième ride de la journée, et mouillés pour mouillés, on choisit le Raft qui n'affiche encore qu'une dizaine de minutes d'attente mais l'entrée est difficile à trouver pour la simple raison que la première partie de la file ne fais office que de chemin à cette heure matinale.
Fjord Rafting est joliment thématisé on ne sais parfois pas où regarder tellement il y a à voir, si je ne devais retenir qu'un élément, ce serait le passage entre les deux cascades qui ne peuvent que rappeler les étroits Fjords.
En terme de "sensations aquatique", le ride reste moyen, il y a quelques belles vagues mais pas de quoi mouiller tout le monde, en fait comme dirais un pote pas avec ça qu'on va faire un coma hydraulique !
Nous changeons à nouveau de quartier, avec en ligne de mire, Euromir. Il affiche 15 minutes, et aborde le thème de la conquête spatiale.
On est dans le deuxième wagon et pendant le lift en spirale on pivote tous tranquillement, sauf le premier qui est bloqué. Le lift est original, c'est la première fois que j'en croise un de la sorte mais un peu longuet.
On sort de la tour de miroirs, et on se met à spinner pendant la phase horizontale. Les nacelles se verrouillent ensuite en position reverse pour nous. On prends de la vitesse assortie de sensations sympa puis demi tour et on fini le layout en position vers l'avant, ce tronçon je l'ai trouvé trop doux/calme, alors que les Français en face (en position reverse), on pas eu l'air d'aimer cette partie du parcours.
On traverse un tunnel de brumisateurs qui nous fait du bien à chaque passage toute la journée vu la température.
On arrive en Grèce et nous tombons sur l'un des DarkRide que j'ai noté dans mes j'aimerais faire si on a le temps'.
Nous partons à la découverte d'Atlantis sans attente.
C'est un DarkRide Interactif, assez vieillot, les décors sont limitées. Je ressors avec 33116 points contre 21477 pour Thibault. On fini dans la même catégorie de score malgré la différence importante.
Nous laissons de côté les coasters grecs car il y a trop de monde pour le moment.
Les files d'attentes se font également plus chargées dans d'autres coins du parc, mais nous optons pour Schweizer Bobbahn, 40 minutes sous la chaleur plus tard on monte dans le bobsleigh. La file d'attente, c'est des questions pour passer le temps mais pas forcément en lien avec le thème. Au final c'est très familial, le ride ne m'a pas marqué plus que ça, +1.
Si on compte bien 98+1. Ça fait 99, et qui dit 99 signifie impatience de rider le 100eme crédit !
Si vous avez bien suivi j'ai volontairement ignoré la présence d'un des coasters majeurs du parc jusqu'à présent, vous l'avez ?
Il s'agit bien-sur de Silver Star, 35 minutes d'attente pour la last, j'accroche pas à la thématique (c'est quoi le lien entre Mercedes et la France sérieusement ?).
Cet Hyper coaster B&M prends sa place le long du parking, du-coup pas à se fouler pour la thématique automobile, on a le droit à l'odeur du goudron en prime car la salle de séminaire subit une rénovation.
Niveau sensations j'en ressors pas convaincu et déçu d'autant plus que c'est mon centième, les sensations m'ont parues trop familiales pour un coaster de la sorte, faut dire qu'avec BFmEGF la veille, les exigences me sont logiquement plus élevées.
On se dirige vers le monde des Minimoys pour y tester le suspended E-powered DarkRide.
On emprunte la single pour gagner du temps, escalier en colimaçon à la fin de ma file possède des marches assez étroites. On embarque au bout de seulement dix minutes.
À peine embarqués, les trains s'immobilisent pendant de longues minutes, trop pour que ça soit un embarquement de PMR, et pas assez pour provoquer une éventuelle évacuation. Au bout d'un moment les lumières sous les sièges se mettent progressivement à passer du rouge au vert et ça repart.
Les décors sont très bien réalisés, le survol du hall et les passages outdoor offrent de belles sensations pour un e-powered. On a fait ce dernier en marche arrière (car tout le monde a appuyé sur le bouton au moment donné).
En sortant, on voit qu'une partie de la file d'attente à été évacuée, ou du moins n'a pas eu la patience pour attendre.
On continue par 40 minutes pour le flume, il n'est pas exceptionnel, on note tout de même la partie Indoor joliment thématisée et en interaction avec AlpenExpress. Par contre, leur volonté de blinder les bûches résulte à une compression de chacun et rends désagréable le ride, vaut mieux pas être claustro..
On retourne à silverstar pour la front row, je n'appuie pas trop sur la lap bar, et là le tour est un peu plus sympa que lors du premier tour.
ça sent le goudron ! On décide d'aller manger au food loop mais devoir attendre autant pour manger, on laisse tomber les autres points de restauration sont blindés aussi, on laisse tomber on retourne rider dans le quartier français avec la V1 d'eurosat, ça débite bien, on entre dans la fameuse boule et nous nous installons au first.
On y retrouve un lift hélicoïdal comme à Euromir, un décompte se lance et le train prends de la vitesse. C'est assez sombre et violent, à voir ce que la V2 va donner..
On retourne à silverstar pour faire le milieu cette fois, pas grand chose à rajouter si ce n'est que là j'ai vraiment limite trop de marge.
Avec la chaleur, je n'ai plus trop l'appétit je me rabat sur une glace swirl mais j'ai pas choisi les bons composants ce jour.
Pendant que je vais check l'attente aux coasters grecs, Thibault se prends un kebab grec, et on se dirige vers Poséidon le deuxième watercoaster du parc. Les filets d'eaux de l'entrée se désactivent et se réactivent derrière nous comme si un capteur avait détecté la nourriture dans les mains de Thibault.
D'extérieur il paraît mieux qu'atlantica. Quarante minutes plus tard on embarque dans des petits bateaux sur un quai à double embarquement. Les décors sont pas mal la partie coaster tremble vraiment beaucoup trop, la partie splash n'offre que quelques gouttes, grosse déception pour ce ride.
un splash qui fais plouf, l'eau se dirige vers l'extérieur donc ne mouille pas On retourne à blue Fire qui était indiqué en rade depuis un bon moment, il semble avoir réouvert depuis, on passe par la single mais jugeons mal de sa longueur, résultat des courses 1 heure de perdue à cause d'un nouveau problème sur le launch, évacuation par la sortie, pas d'accès rapide à un autre ride en compensation. (Si la single dépasse du bâtiment je vous conseille de faire demi-tour)
On décide donc de faire les petits rides à faire si on a le temps, le DarkRide Pirates on Batavia, situé dans le quartier néerlandais, est le premier d'entre eux. Ce DarkRide est désert. Il me rappelle de bons souvenirs avec le côté un peu kitch qu'avait Los Piratas (de Bellewaerde), la musique en moins. J'adhère quand même totalement rien que pour les souvenirs, je prévois le sound track de LP pour la prochaine fois.