C'est un peu en HS, mais je réponds en vitesse avec plaisir:
- Ca n'a pas bougé en France depuis des lustres car le secteur des parcs d'attractions restait franchement minoritaire. En dehors de Disneyland Paris qui fait des scores comparables aux parcs US (l'analyse courante est "parce que c'est Disney"), le milieu des parcs français est morose comparé à ce que l'on voit aux Etats-Unis, en Allemagne, en Angleterre ou encore en Chine.
Pour information, le parc Astérix, c'est moins de 1,5 millions d'entrées jusque 2004. En 2009, 1,8 millions d'entrées.
Dans ces conditions, vous comprendrez qu'une entreprise ne recherche que du retour sur investissement. Je n'évoquerais pas le cas CDA, gigantesque corporation appartenant à l'Etat français, ça pourrait être très long.
Alors pourquoi maintenant ? Pourquoi entre 2010 et 2012, on va avoir une offre en matière de montagnes russes très sympathique ? Revenons à la crise financière en 2008. Les gens cherchent à se détendre et chercheront toujours à se détendre. Sauf que le voyage à Puta Cana devient un peu cher dans une période instable (cher, car on ne sait pas de quoi est fait demain, donc prendre un crédit pour voyager, c'est pas top). Donc les gens se sont reportés sur les parcs d'attractions, ce qui permet de passer une journée entre amis ou en famille. Si le catch redémarre doucement en France, c'est pour les mêmes raisons.
Pour le grand coaster à Astérix, le projet a changé plusieurs fois. Finalement, le contrat a été signé et cette fois, il arrive normalement .
Pour Nigloland, surprise en 2012, cela devrait plaire à ceux qui aiment la vitesse.
Or, il fallait attendre que la tendance se confirme; rien ne sert d'investir si les années suivantes sont dignes de la fin 90's (mauvaises). Comme les parcs feront carton plein pour la décennie à venir, c'est le moment de sortir le chéquier pour se développer.
Concernant le Monster, tu raisonnes en termes de park-fan et non en termes de commercial. Ce qui compte pour un parc d'attraction, c'est l'impact et l'augmentation de la zone de chalandise qu'une nouveauté peut provoquer. Or, ce n'est pas pour dire, mais Walygator a fait exactement l'inverse: un must have en terme de sensations, mais une gestion de la communication désastreuse.
J'ai cru entendre qu'ils n'ont pas remplis leurs objectifs de fréquentation (+ 200 000 ou 300 000 par rapport à la saison précédente). Entre la communication désastreuse, l'entretien et le manque d'esthétisme de la nouveauté, on voit le résultat. Au final, la concurrence regarde le Monster avec un oeil lointain, vu qu'il n'est pas vendu auprès de la clientèle.
Rappelez-vous la communication sur Blue Fire ou Silverstar en Allemagne.
Ne vous étonnez pas que Walygator ait été viré du Snelac (syndicat de l'industrie du loisir).
Sur ce, revenons à Fraispertuis qui signe -pour le moment - the nouveauté 2011 en France. Bravo !