historique ? oui ? non ?
Peut etre, car à l'issue de cette AG (qui commence à 16h (heure de paris)) Eisner, qui est en place depuis 20 ans et qui cumule depuis 10 ans les deux plus hautes fonctions de l'entreprise, ve peut etre devoir quitter de force la société.
Au minima, il devra faire la séparation des deux pouvoirs, peut etyre remanier son équipe de direction, voir la changer complétement, et pourquoi pas faire ses cartons.
Il a du passer une sale nuit le michael. (il va en plus devoir s'expliquer, ainsi que les administrateurs, sur les primes faramineuses que lui et ses collégues ont touchés alors que l'action disney dans le meme temps ne cessait de chuter...
WAIT & SEE
ps: je me proposerais bien de faire un "espèce" de Keynote, mais je ne sais pas si je pourais suivre la conf en direct sur le web... qq'un d'autre ?
CitationAssemblée générale chez Disney: la pression s'est accentuée sur Eisner
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PHILADELPHIE (AFP) - Roy Disney et Stanley Gold, ex-administrateurs de la Walt Disney Company, ont accentué la pression sur le PDG Michael Eisner en renouvelant leurs appels à son départ pur et simple, à la veille d'une assemblée annuelle d'actionnaires qui s'annonce houleuse.
Eisner joue son fauteuil de président du conseil d'administration mercredi devant les actionnaires réunis à Philadelphie.
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Mais selon les plus virulents de ses opposants, un gros pourcentage de voix contre sa reconduction devra aussi remettre en cause son avenir de PDG. Il occupe ce poste depuis 1984 et le mandat actuel expire en septembre 2006.
"Nous pensons qu'un score de 15 à 20% de votes de défiance sera très important, et tout ce qui dépasse 20% serait très impressionnant", a déclaré Stanley Gold à Philadelphie devant la presse. "Au-delà de 20%, le message aura été envoyé que Eisner doit partir", a-t-il ajouté.
Après avoir claqué avec grand fracas la porte du conseil d'administration, Stanley Gold et l'héritier des fondateurs Roy Disney mènent depuis fin janvier une campagne baptisée "Sauvez Disney". Ils appellent à destituer Eisner et trois autres administrateurs, dont Judith Estrin, accusée d'avoir cautionné des rémunérations mirobolantes aux plus hauts dirigeants du groupe.
Refuser de les reconduire revient "à envoyer un message que la direction a eu une gestion médiocre, que le conseil d'administration n'a pas tenu la direction pour responsable, et qu'il est temps pour Michael Eisner de s'en aller", a ajouté M. Gold.
Il a appelé à l'arrivée "d'un nouveau PDG et d'une nouvelle équipe de direction à ses côtés".
Selon M. Gold, il y aurait "entre cinq et dix" personnes qui "pourraient faire ce travail mieux que lui". Il a refusé de nommer ces successeurs potentiels.
Aux côtés d'un Roy Disney effacé, Stanley Gold a comparé le vote de mercredi à celui qui avait entraîné en 2003 le départ de Steve Case, ancien patron du fournisseur d'accès à internet America Online (AOL (NYSE: TWX - actualité) ), de la présidence du conseil d'administration du groupe fusionné AOL Time Warner.
"Un vote de 22% contre avait été suffisant pour l'écarter", a indiqué Stanley Gold.
MM. Gold et Disney réunissaient mardi à Philadelphie, à la veille de l'AG, des actionnaires soutenant leur campagne, qui seraient un millier selon les médias américains.
Dans une tribune mardi au Financial Times, ils ont dénoncé les agissements du comité de rémunération dirigée par Mme Estrin et souhaité que "les nouveaux vents de la transparence" soufflent sur Disney.
Leur campagne anti-Eisner a reçu beaucoup de soutiens même si ceux-ci n'appellent pas tous au départ pur et simple du PDG de Disney.
Dans un communiqué publié lundi, MM. Gold et Disney ont recensé neuf fonds de retraite actionnaires (dont ceux très puissants des Etats de Californie et de New York) ayant indiqué qu'ils allaient voter "non" mercredi. Deux autres au moins sont venus depuis s'ajouter à la liste.
"Nous aimerions voir le conseil d'administration annoncer publiquement la séparation des fonctions de président du conseil d'administration et de PDG", a déclaré mardi Cynthia Richson, qui via le fonds de retraite des employés de l'Etat de l'Ohio gère 4,7 millions d'actions Disney (sur environ 2 milliards au total).
Déjà les sociétés de conseil aux investisseurs ISS (Copenhague: ISS.CO - actualité) et Glass Lewis, ainsi que la firme d'investissements T. Rowe Price, ont imploré une accélération des réformes de gouvernance d'entreprise qui érigerait en priorité l'abandon du cumul des mandats à la tête du géant des médias et du divertissement.
Le cumul des mandats de PDG et de président reste une pratique encore répandue dans les grandes entreprises américaines.