Beauval, Puy du Fou, Récré des 3 curés et Bioparc 2020

Démarré par Romain Fanatix, 13 Juillet 2020, 11:07:24

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Benhur

Citation de: Dim7303 le 20 Janvier 2021, 12:33:33
Merci pour cette suite !

C'est vraiment nul pour le groupe d'employés qui perturbent la visite, c'est bon à savoir au cas où.

C'est vrai que c'est nul de la part des bénévoles ou des employés d'avoir ce comportement... mais c'est parfois assez drôle... comme par exemple à la dernière du spectacle "Gladiateurs", il y avait des banderoles pour certains acteurs du spectacle (dont un qui jouait Damien mais dont je tairai le vrai nom) :D :D

Et puis je ne sais pas si c'est leur trouver une excuse mais c'est vraiment une passion qui nous habite... nous pouvons vivre des choses extraordinaires grâce au Puy du Fou... Certains ont comme activité le football, le basketball ou le tennis......mais chez nous, les jeunes peuvent s'inscrire à l'Académie Junior et pratiquer toutes les disciplines liées au monde du spectacle (cascade, combat, cheval, danse, fauconnerie, pyrotechnie...et j'en passe) ! Malheureusement parfois, certains oublient qu'il y a des visiteurs ^^!
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Romain Fanatix

Le Dernier Panache se déroule dans le Théâtre des Géants, une salle imaginée sur mesure qui est un concentré de technologie et d'innovation : avec sa tribune tournante, les spectateurs voyagent dans différents décors sur 360°, avec cet effet de travelling permanent qui accompagne cette histoire riche en émotions, on a le sentiment d'assister à un film! Les 6 espaces scéniques combinés à la projection en 4K font un excellent mariage, les décors se découvrent au passage des immenses rideaux motorisés, qu'est-ce que j'aurais aimé découvrir les coulisses de ce spectacle à la mécanique parfaitement huilé !

La façade du théâtre représente le logis de Fonteclose en Vendée, la demeure de François Athanase Charette de la Contrie que nous appellerons Charette pour plus de commodité.
L'intérieur est composé d'immenses couloirs décorés de tableaux consacrés aux grandes batailles navales de la fin du  18ème siècle.


youpie, il repleut!



De mémoire il y a 4 portes qui donnent accès aux gradins. Sans le savoir, on marche sur la scène de ce grand spectacle !








Autant la veille Marcel avait assisté au spectacle les yeux grand écarquillés, autant ce deuxième jour il a déclaré forfait !

Un petit garçon coiffé d'un tricorne apparait sur scène (c'est le premier spectacle du parc à avoir des enfants comme acteurs), il tient dans ses mains une maquette d'une frégate, c'est Charette enfant. Son père lui prépare un avenir de garde-marine à Brest, il sera la fierté de sa famille. Le garçon cours en hurlant : "je veux pas être marin!"



Les murs du logis s'estompent peu à peu et on se retrouve en pleine mer, avec la large surface de projection l'effet est saisissant ! Nous nous retrouvons sur l'île de Saint Hélène en 1816 (les noms des lieux et les dates sont projetés, une bonne idée) face à une grande maison : le rideau s'entrouvre un peu et laisse apparaître 2 hommes dans un bureau, il s'agit de Napoléon et du comte de Las Cases. Napoléon lui demande d'écrire : "j'aurais voulu l'avoir à mes côtés, ce Charette !!". Il lui prédit une grande carrière mais Las Cases qui partageait sa chambre de garde-marine à Brest le qualifie plutôt de "dormeur".



Le rideau se ferme, la musique retentit (et quelle musique), on s'éloigne de l'île Sainte Hélène et dans un fondu, on se retrouve à Brest en 1782. On survole la ville, la mer, on rase les mats des bateaux et on se stabilise sur le port, face à un vaisseau qui s'apprête à lever l'ancre. Nous sommes face à la proue du bateau, le rideau s'ouvre et nous découvrons l'intérieur avec les marins qui s'activent à bord. Le quai est tout aussi animé et les véritables acteurs se mêlent aux villageois qui sont projetés, l'effet est saisissant !





Charette fait la sieste dans un hamac, on le voit rejoindre le troisième pont où il retrouve l'amiral de la Motte-Picquet. Puis il descend complètement le navire et manœuvre le cabestan pour lever l'ancre au rythme d'un violoniste enjoué et le vaisseau embarque pour la guerre d'Amérique.



Le rideau se ferme et on se retrouve en pleine tempête, pendant la bataille des Saintes où Charette s'y distinguera. Celui-ci se bat au sommet d'un mat, la manœuvre est périlleuse, les vagues sont immenses. Je suis loin d'être fan de cette scène qui est complètement dépendante de la lumière : en effet un voile transparent recouvre cette scène pour pouvoir y projeter des vagues mais hélas, je ne voyais que ça et j'avais énormément de mal à discerner ce qui se passait derrière, je voyais bien les acteurs se balancer sur le mat mais rien de bien visible.



Victorieux, Charette est promu lieutenant de vaisseau par le général Washington en 1787, à Brest. Sa devise sera: "Combattu souvent, battu parfois, abattu jamais !".



Débute alors ce somptueux bal où les dames arborent des vaisseaux lumineux en guise de coiffure, l'ensemble est magnifique mais la fête s'arrête subitement ! Les sans-culottes débarquent avec une guillotine, c'est le début de la Révolution Française, Charette décide de se retirer de la Marine.





1793, Paris, Convention Nationale, parmi le brouhaha des députés, visuellement et auditivement, on s'y croirait !



La terreur est inscrite à l'ordre du jour, les députés s'expriment à la tribune. Maximillien Robespierre redoute l'insurrection de Vendéens. Le rapporteur du comité Barère affirme d'un air sombre qu'il faut "dépleupler la Vendée" !



Vous n'avez pas compris grand chose? c'est normal, en Bourgogne je n'ai pas de souvenir qu'on enseignait la guerre de Vendée. Pour faire simple, peu après la Révolution Française, les Montagnards sous l'impulsion de Robespierre , instaurent une véritable dictature politique pour mener une guerre contre les ennemis de la Révolution, qu'ils soient aux frontières ou à l'intérieur du pays : c'est le régime de la Terreur.
Cette période se révèle très meurtrière : en effet sur de simples soupçons, les hypothétique ennemis de la République sont guillotinés à tour de bras. On dénombre 150 000 victimes rien que pour la guerre de Vendée.
A l'origine de cette guerre, le sort des paysans, très pauvres, qui ne s'est guère amélioré depuis 1789, et tend même à se dégrader. Des insurrections éclatent un peu partout en France mais plus particulièrement en Vendée, région fervente à la religion chrétienne et qui accueillait des prêtres réfractaires.
Fin de la parenthèse historique, je tiens à remercier Stéphane Bern pour son aide précieuse !
Ah si j'ouvre une seconde parenthèse pour faire un point sur le jeu des acteurs qui est ici assez caricatural : les députés prennent des airs de gros méchants sanguinaires, leur respiration est très lourde, le ton est très macabre.



1793 toujours, dans la cour du logis de Fonteclose. Charette a 30 ans et des paysans lui demande d'être leur général face aux armées de la Convention, ce qu'il acceptera. Ils sont accompagnés de Céleste Bulkeley, épouse d'un officier irlandais et tous deux engagés dans l'armée catholique et royale des Vendéens. La violoniste lui tend un panache qu'elle a confectionnée pour son chapeau.





La petite armée s'enfonce dans le bocage vendéen :  les acteurs marchent le long de la scène, les gradins tournent dans une parfaite synchronisation, le rideau de la scène précédente se ferme tandis que plus loin, s'ouvre la scène suivante. Cet effet travelling particulièrement maitrisé produit un effet saisissant !



La petite armée se met en planque afin de surprendre des bleus (surnom des défenseurs de la République) : le combat est bref et désemparé, ces derniers prennent la fuite !



La victoire est célébrée par la danse, au son des veuzes (cornemuses) et du claquement des sabots. En effet après chaque victoire, Charette avait pour habitude d'organiser un bal.
La fête est rapidement interrompue pour une messagère qui annonce que le bocage brûle : c'est l'oeuvre des colonnes infernales, un ensemble de 12 colonnes incendiaires qui avaient pour ordre d'exterminer tous les « brigands » ayant participé à la révolte, femmes et enfants inclus, de saisir les récoltes et les bestiaux et incendier les villages et les forêts.





Février 1994, Lucs-sur-Boulogne. Un massacre a eu lieu, seule une petite fille en a échappé, elle pleure au milieu des décombres d'une église. Les cendres tombent encore. Elle s'appelle Marie-Ange et elle a Charette ce qui s'est passé, il est horrifié et promet de s'occuper d'elle.





Mars 1796, Charette est entouré de ses derniers fidèles, au clair de lune et au bord de l'eau. Il annonce que demain sera sans doute leur dernier combat, ils sont cernés par les Bleus, et il leur propose de choisir de partir ou de rester. Certains hommes partent, Celeste Bulkeley déclare que les femmes resteront fidèles tant que le panache flottera.
Vous le voyez ce spectacle, c'est vraiment des montagnes russes émotionnelles !





Les derniers combattant se lèvent et se mettent à marcher dans un lent travelling. C'est l'une des scènes les plus éprouvantes du spectacle avec la scène suivante. Projetés sur l'immense rideau, des hommes et des femmes apparaissent, un coeur vendéen accroché à leur tunique, ils marchent en direction du public. Chaque apparition sera victime d'un coup de feu au coeur, s'écroulant aussi bien virtuellement sur le rideau que physiquement sur scène. C'est dur.





Puis Charette est blessé, arrêté et condamné à mort.



29 mars 1796, Nantes, un peloton de soldats est rassemblé pour l'exécution de Charette. Il refuse qu'on lui bande les yeux. Il demande même une dernière faveur au chef de peloton : " pouvez-vous m'accorder la grâce de commander le feu moi-même ?". Face à l'imminence de sa mort, Charette est déterminé.





Il indique sa poitrine : "c'est là qu'il faut tirer, c'est là qu'on frappe un brave ! ", les coups de feu pleuvent, il s'écroule à terre.
La guerre de Vendée prendra fin le 15 juillet.



Marie-Ange s'approche du corps inerte et récupère le panache, Céleste (et son violon) l'accompagne débute ainsi le grand travelling final, un retour sur les plus grands moments de la vie de Charette le tout accompagné d'une magnifique musique qui vous prend aux tripes ! (et que nous avons eu en tête pendant quelques jours encore)


Pour vous accompagner pour la lecture des ces quelques lignes

On quitte doucement Nantes pour rejoindre les rivages de l'Atlantique, Athanase enfant attend dans une barque. Marie-Ange lui apporte un panache car "seul un panache peut faire tourner le vent de l'Histoire" et les deux enfants quittent la terre ferme.



Retour à l'église des Lucs, on nous rappelle les conséquences terribles de cette guerre, les murs de rebattent sur les fidèles réunis.





Puis les hommes et les femmes accompagnent Céleste dans sa marche, nous revivons le bal de Brest brièvement pour terminer notre route sur le port de Brest avec l'intérieur du vaisseau, tous les acteurs sont figés et dans la salle de commandement, Athanase adulte et enfant se retrouvent, et là on se dit : "pouah qu'est-ce que c'est beau ! ... Toi aussi tu pleures ? "




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Benhur

Je viens de lire ton post.... j'ai vu ce spectacle plus d'une cinquantaine de fois (une fois je l'ai même vu à 3 reprises en une journée)... et rien qu'en lisant ce que tu as écris,  en écoutant la musique... des larmes me sont venus !

Ce spectacle est un bijou....et il n'a pas fini de monter en puissance !
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Romain Fanatix

Merci pour ce compliment Benhur, ça fait vachement plaisir!

Comme la veille, nous sortons du spectacle pile à temps pour attraper la dernière navette/glaneuse et... Marcel dort toujours, on fait tout pour ne pas le réveiller, il tiendra plus facilement le coup pour le spectacle de ce soir !



Sur le chemin qui longe le premier hôtel, la villa gallo-romaine, les premières gouttes commencent à tomber... Puis ça s'intensifie... Je marche vite avec Marcel dans les bras, il dort toujours... Au loin j'aperçois un bus qui attend, j'envoie Charlotte en éclaireuse pour savoir s'il dessert le grand siècle, l'hôtel le plus éloigné du site et où nous avons une réservation pour 19h30 (merci le surclassement).
Charlotte me fait signe que c'est bon, je rentre dans le bus trempé, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur !



Le bus fait un stop à la citadelle puis s'arrête au flambant neuf nouvel hôtel : et la pluie commence à se calmer et on a même droit à un rayon de soleil. C'est sobre à l'extérieur, une fontaine, quelques plantes et des grands bâtiments rectilignes. A gauche le théâtre de Molière, au milieu une grande allée et une fontaine et à droite, la réception et le restaurant.
Un portier nous ouvre la porte, la classe. Marcel se réveille doucement.
La réception est toute en dorure, haut de plafond, lustres à profusions, jusque dans les toilettes.
Au bar, Nicolas de Villiers donne une interview.


Mais où est Nicolas?

Je ne vais pas poster une foule de photo ici car j'en avais déjà partagé pas mal dans le sujet dédié aux nouveautés: https://www.ameworld.net/forum/index.php?topic=50569.msg361212#msg361212

Nous on file au restaurant, on a 5 minutes d'avance et on n'est pas très frais dans nos habits dégoulinants... et on se sent mal à l'aise dans ce restaurant "haut de gamme" où les serveurs sont habillés en valets, leur voix est douce tout comme la musique, l'ambiance est feutrée. Bref la table des ambassadeurs et son buffet royal portent bien leurs noms !
Nous, on est sacrément content d'être là!



Le buffet est très très varié, tout est propre, les gestes des serveurs sont précis, délicats, cela donne vraiment l'impression d'un restaurant haut de gamme. Et puis finalement, tout était très bon, servi en petite quantité pour que l'on puisse se resservir et gouter de tout. Je me souviens encore de la mousse au chocolat qui était à tomber!





Nous sortirons à 20h45, on prendra le temps de prendre quelques photos de l'hôtel avant de rejoindre l'entrée du parc à pied : plus de pluie, le soleil pointait même le bout de son nez, ce fut une marche agréable.





Nous arriverons devant l'étang peu avant l'ouverture des tribunes réservées aux pass et aux clients de l'hôtel, vers 21h30.



Les bancs sont trempés et nous craignons que la pluie revienne mais finalement non. La cabane abritant la technique se trouve juste derrière nous, il y a pas mal d'officiels du parc présent ce soir car c'est la grande première.

J'avais un excellent souvenir des orgues de feux, le précédent spectacle qui été accompagné d'un très bon préshow sur le lac. Je me rappelle de ce piano qui sortait de l'eau et des nombreux acteurs qui glissaient à la surface de l'étang, et de la musique grandiose qui l'accompagnait.
Et bien les noces de feux, c'est un peu la même, mais en version plus!
Plus de feux, plus de jets d'eau, plus d'acteurs, des éléments plus gros qui sortent de l'eau et glissent sur l'eau. Il me manquait ce petit plus, cet effet wahou jamais vu dans d'autres spectacles mais ici, que nenni!



Désormais le piano sort de l'eau et se déplace tout comme le carrousel tiré par des cygnes, une grosse structure émerge également de l'eau, les danseuses ont des robes faite en rideau de pluie, les danseurs font des plongeons et l'organiste est toujours de la partie, il prendra littéralement feu dans un solo endiablé. L'ensemble est très beau et harmonieux mais je pense que ceux qui comme moi on vu la précédente version, resteront sur leur faim.

Le spectacle se termine à 23h, un acteur est bloqué au milieu de l'eau, un effet n'a pas fonctionné correctement!
Nous quittons le parc pour la dernière fois et j'ai aimé cette petite astuce sur les panneaux directionnels: seul l'élément indiquant la sortie est rétro éclairé.





On retrouve tout nos achats dans la chambre et y'en a un qui est encore en pleine forme!
Voilà qui clos cette gros partie sur le Puy du Fou.

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Paparkfan since 2017

Romain Fanatix

Dimanche 14 juin, le parc ouvre à 11h mais nous avons rendez-vous une bonne heure avant l'ouverture pour découvrir Vertika, le tout nouveau joujou du parc.  Cela a été une grosse aventure pour la famille Bonnefoy que l'arrivée de ce tout nouveau coaster.
Au sein du tout nouveau restaurant pas encore ouvert au public, nous attendent Nadine et Arnaud Bonnefoy ainsi qu'une floppée de passionnés de parcs que je vous cite de mémoire, EDB, l'équipe de coaster ride, Gaulois Tour et  (désolé pour ceux que j'ai oublié) qui avaient tous eu la chance de dormir sur place et qui nous attendaient autour d'un petit déjeuner. Emmanuel que j'avais eu plaisir de rencontrer l'année dernière nous rejoindra par la suite.
Il me présente rapidement le restaurant qui ouvrira dans quelques jours. C'est grand, neuf et la terrasse sur le lac offre un très joli point de vue.







Très rapidement, on se rend à Vertika avant l'ouverture au public : perché au sommet de la butte, il en impose ! Le thématisation de la gare est en cours et nous avons l'immense chance de pouvoir déambuler sous la gare ainsi que dans la voie de garage. Un technicien de chez Gerstlauer est encore présent. Et parmi les techniciens du parc, je reconnais Jeremy, avec qui j'avais fait connaissance à la maison du Tourment dans les Vosges, et ça me fait grand plaisir de le recroiser ici.
Tout le monde s'affaire sous les trains, ça parle technique, c'est hyper intéressant.







Puis on nous laisse nous balader sous le parcours mais l'ouverture est imminente et ce moment sera écourté : dommage car c'était là aussi très impressionnant d'être aussi proche des rails. Marcel lui voyait l'ensemble comme une grande structure d'escalade et voulait grimper partout !
Arrive enfin le moment de tester la bête, en compagnie d'Emmanuel : moi je l'ai beaucoup apprécié, pour un parc comme la Récré c'est le modèle parfait, assez court mais intense comme il faut. Et esthétiquement, il est très chouette !
Pour ceux qui ne l'aurait pas vu, retour sur ma découverte de Vertika : https://www.ameworld.net/forum/index.php?topic=50292.msg361372#msg361372









Les premiers visiteurs arrivent, on échange avec Emmanuel sur sa construction, les problèmes rencontrés, les améliorations à ajouter. Puis le groupe se dissout dans le parc, nous sommes invités à tous nous retrouver pour manger à midi avec Emmanuel mais nous n'avons pas voulu abuser de sa gentillesse et nous avons préféré consommer de notre côté. Je le retrouverais en toute fin de journée. Le groupe d'influenceurs venant essentiellement de la région parisienne, ils repartiront en début d'après-midi.





Du coup comme Marcel a été bien sage durant cette longue matinée où moi et ma femme en avons bien profité, on lui accorde du temps avec des attractions pour lui et ça, le parc en regorge ! Et encore avec la covid, toutes les structures gonflables, les piscines à boules ou encore les structures à escalader sont inaccessibles ou... dégonflées ! Heureusement il subsiste les trampolines !
Au programme, tracteurs, descente en canot pneumatique (RIP la casquette)



Si je devais vous décrire le parc, je vous dirais qu'il a une forme de grand L : le long de la plus grande barre c'est relativement plat dans l'ensemble mais sur la petite barre, ça grimpe pas mal ! Heureusement pour les fainéants comme moi, il y a un train qui dessert différents endroits du parc, c'est très pratique !





Tout au fond du parc, au bout de la grande barre, on trouve sur un plateau l'univers du vol plané : c'est ici que vous trouverez la plupart des attractions à sensations forte du parc avec la pieuvre, le rêve d'icare, le spoontus et Vertika. C'est assez dommage d'avoir tout regroupé au même endroit et de n'y trouver aucune attraction pour les enfants mais cela devrait changer dans les années à venir.







Le spoontus était présent à Bobbejaanland sous le nom de fly away. La pieuvre quand à elle était présente à Zygofolis en 1987 puis à Walibi Rhône-Alpes en 1992. Elle est arrivée à la Récré en 2012 et a bénéficié d'un très sympathique thématisation avec un galion et ses tonneaux à foison.
J'aurais aimé que les autres attractions de la zone bénéficient d'une thématisation aussi qualitative.







Le long de la petite barre comme je vous l'ai dit, ça grimpe pas mal ! On trouve au pied de la pente le bateau pirate et la gare de la piste de luge d'été alias le Bob's. Un employé est présent dans le virage final pour sommer les casse-cous de freiner.











A mi-chemin on trouve une grande roue de chez technical park et un manège de tasses.







Et au sommet, un grand plateau aménagé avec le Niagara, arrivé en 2009 toujours de chez Bobbejaanland et toute une floppée d'attraction pour les enfants dont une aire de jeux qui porte le nom de la fille d'Emmanuel. On y trouve même une aire de jeux aquatique qui est ouverte tard dans l'année (l'année dernière fin septembre, elle était encore opérationnelle) car l'eau est chauffée par géothermie.
C'est d'ailleurs sur ce plateau que nous nous restaurerons aux alentours de 13h.




et une bouée coincée, une !







Il ne me reste plus qu'à vous présenter la grande allée qui part de l'entrée du parc jusqu'à l'univers du vol plané : dès l'entrée se compose d'une vaste place avec en son centre le carrousel couvert. On y trouve également le port des pédalos sur le lac.





A peine plus loin on trouve le cinéma 6D et la chevauchée sauvage : je m'arrête vraiment sur cette attraction car c'est la plus belle attraction de chevaux galopants que j'ai jamais vu ! L'ensemble du parc est très arboré et ici l'attraction porte parfaitement son nom !








Au bout de cette allée on trouve le classique de chez classique grand huit Soquet, le Mambo (un music express Mack déjà auparavant chez... tiens encore lui ! ), un parcours de tracteurs nommé les Teufs-teufs et même une piste de kart !












ça c'est de l'info !







Et comme je vous l'avais décrit plus haut, on trouve le long de cette allée tout un tas de jeux pour les enfants et surtout des grands halls couverts qui regroupent des aires de jeux, des points de restauration et même des salles de réception qui accueillent des spectacles pour Halloween pour exemple où que vous pouvez louer pour certaines occasions. Pour un parc qui est quasi ouvert toute l'année, ces grands halls sont bénéfiques.









Nous quitterons le parc peu après 18h, la boutique de sortie est riche en produit à l'image du parc et c'est justement à la boutique que nous retrouverons Emmanuel et sa femme ainsi que Jeremy le technicien. Nous discuterons encore avec eux un petit moment. Emmanuel a eu l'idée d'offrir un cadeau à chacun des participants de cette journée, un badge des 30 ans du parc ainsi qu'un morceau du grand huit Soquet, voilà quelqu'un qui sait faire plaisir aux fans !





La Récré des 3 curés, c'est le parc familial qui vient de monter une marche d'un coup avec l'arrivée de Vertika !
Il y a vraiment de quoi passer une bonne journée sans s'ennuyer, le cadre est vraiment agréable mais si le parc bénéficiait d'une thématisation plus fort, j'en serais ravi !

Voilà qui clos ce trip report, je vous fait l'impasse sur ma semaine passée sur la côte de granit rose mais je suis tombé amoureux de ce petit coin de Bretagne! Merci de m'avoir lu et à très bientôt !







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Paparkfan since 2017

Dim7303

Merci pour ce chouette TR !
J'espère que 2021 sera riche en nouveaux trips   :)
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