DLRP dans son contexte socio-économico-culturel

Démarré par pat, 03 Juin 2004, 17:12:50

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pat

Dans un autre topic, je vous annoncais que les sénateurs se préoccupaient aussi de DLRP.

Voici quelques extraits tirés du site du Sénat
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Le marché français représente environ 10 % du marché européen avec près de 300 sites répertoriés. La plupart sont petits et saisonniers alors que le trio Disneyland Resort Paris, Grévin & Cie, Planète Futuroscope, capte plus de la moitié de la clientèle.
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Le concept du parc à thèmes est né en 1952 avec De Efteling aux Pays-Bas, mais le modèle moderne du parc d'attraction est né avec Disney en 1955 aux Etats-Unis. En 1975, avec l'ouverture de Disneyworld, le secteur est devenu une industrie qui se développe massivement en Europe.
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Les parcs européens recensent annuellement 60 millions d'entrées, alors que le continent américain (Canada, Etats-Unis) comptabilise près de 1.800 parcs et accueille chaque année 350 millions de visiteurs pour un marché domestique de 300 millions d'habitants, soit un taux de fréquentation de + 100 % par an.
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Véritable phénomène de société, les parcs de loisirs connaissent un succès croissant. En Europe, plus de 105 millions de visiteurs les ont fréquentés en 2002. En France, le nombre de visiteurs est passé de 1 million en 1987 à 3 millions en 1999, et 34 millions en 2002. Selon les syndicats professionnels, un Français sur trois effectue au moins une visite par an dans un parc à thème, contre un européen sur deux, et trois ressortissants du Benelux sur quatre. Un américain se rend plus d'une fois par an dans un parc de loisirs.
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Disneyland Paris reste leader du marché et première destination touristique européenne avec 13,1 millions de visiteurs en 2002, dont 40 % de Français, très loin devant l'Universal Mediterranea en Espagne (3,2 millions d'entrées) et Europa-Park en Allemagne (3,1 millions de visiteurs).

En France, derrière Disneyland Paris, viennent les parcs Planète Futuroscope (plus de 2 millions de visiteurs) et Astérix (2 millions d'entrées pour une saison qui s'étale seulement d'avril à octobre).

Un Français sur trois effectue au moins une visite par an dans un parc. La clientèle est essentiellement française, familiale et régionale à l'exception de Disneyland. Les visiteurs reviennent plusieurs fois sur les sites (près de 40 % à Disneyland, 70 % au parc Astérix). On dénombre 70 % de clientèle individuelle et 30 % de groupes.
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Avec le premier parc Disney, on estimait à 40.000 le nombre total d'emplois induits (12.000 directement dans le parc, le reste dans les entreprises qui se sont greffées sur le site). Avec le second parc, ce chiffre dépasserait les 45.000.
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Sont aussi analysés l'état du Futuroscope et de Grévin et, bien sûr, de DLRP.

A ce propos, voici la "conclusion":

5. Les enjeux actuels du groupe

Or, le parc est devenu le plus gros employeur privé de Seine-et-Marne avec 12.000 « cast members », dont 10.000 en contrat à durée indéterminée (CDI). Dans le secteur de l'hôtellerie et des loisirs, Disneyland Paris représente 44,5 % des emplois de Seine-et-Marne. 90 % des postes sont occupés par les résidents d'Ile-de-France. A chaque emploi direct chez Disney correspondent 2,83 emplois à l'extérieur du parc.

Pour Studios Disney, 1.100 personnes en CDI ont été recrutées à côté des 4.000 saisonniers de l'été. Plus de 5.000 emplois ont été créés depuis l'ouverture (1.000 directement).

L'accès à Disneyland Paris est en constante amélioration : de nouvelles destinations desservies par le TGV, de nouveaux échangeurs autoroutiers et l'ouverture d'une deuxième gare RER Val d'Europe-Serris/Montévrain début 2001. Ces réalisations ont vu le jour dans le cadre de la politique touristique départementale du 10e contrat de plan Etat-régions.

Pour l'ouverture du deuxième parc à thème, Walt Disney Studios, dédié au cinéma, en avril 2002, le groupe a recruté 1.100 personnes en CDI. 4.500 emplois supplémentaires étaient attendus ainsi qu'une retombée fiscale annuelle de 53,4 millions d'euros pour l'Etat et les collectivités locales. Le coût a avoisiné 630 millions d'euros.

Les quelques éléments ici présentés donnent la mesure des enjeux liés au complexe Disneyland Paris : emplois, investissements des collectivités locales sans précédent : les pertes du groupe, qui atteignent 56 millions d'euros pour l'année 2002-2003, font peser de graves risques sur l'ensemble d'une région, dont l'économie est désormais tributaire d'un groupe privé soumis aux aléas de la demande touristique.

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Fin des citations.
Pour ceux qui veulent en savoir plus, suivez le lein donné plus haut...
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www.ByeByeTimekeeper&Nineeye.com
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Pat Hibulaire, au service de la méchanceté Disney depuis 1925

ErYx

Même les petits vieux du sénat confirme ce que nous savons depuis longtemps. Si EuroDisney peut faire faillite, le parc ne peut pas fermer. Trop d'emplois (directs et indirects) ainsi que d'infrastructure en dépendent.

Merci l'article et lien, Pat  :thumbup:  
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Bonjour...  Je veux jouer à un jeu!!

Ma liste de Coasters ridés:  http://coaster-count.com/user/4974/ridden