Alors, déjà, désolé du retard dans la publication de la suite de ce TR, je n'ai pas trouvé de temps à lui consacrer (et merci à Nikolas de m'avoir relancé, du coup !). Mais l'important, c'est que je compte me rattraper.
Holiday Park - Vendredi 6 octobre 2017Et je commence directement par rompre le suspense de la fin du premier TR : pourquoi une première ? Eh bien c'est simple, nous sommes partis du parc tout juste après midi, alors que dans notre esprit, on pensait y passer tout de même quelques heures supplémentaires. C'est la première fois que je fais ça dans un parc d'attraction. Il y a plusieurs raisons à cela que vous allez comprendre au fur et à mesure de ce TR.
Mais commençons par le début, le contexte : nous sommes le 6 octobre, la température oscille entre 6 et 11°c avec un léger vent et une pluie qui risque de poindre le bout de son nez. Ensuite, l'accès. Alors que nous avions eu un peu du mal à accéder au parking à Phantasialand, ici, que nenni ! Holiday Park est carrément paumé au fond d'une forêt (j'exagère à peine), il n'y a qu'une route, et qu'un parking : impossible de se planter.
Le parking, c'est souvent le premier contact avec un parc. Et ici, ce premier contact nous fait un peu peur. Holiday Park ouvrait ce jour-là à 10h, nous sommes arrivés aux alentours des 9h30, et le parking se compose d'une dizaine de voitures tout au plus. Pas un bus, rien. On se demande même si ce ne sont pas les voitures des employés. Ambiance torride. En comparaison de notre journée à Phantasialand deux jours plus tôt, c'est quand même le jour et la nuit !
On se dirige vers l'accueil pour payer notre place de parking (je reviens à ce sujet en fin de TR) et obtenir un plan. L'hôte est très sympathique mais aussi très embêté quand on lui demande s'il dispose d'un plan en anglais... puisqu'ils n'en proposaient pas (en tout cas, pas ce jour-là). Tant pis, on connait grosso-modo les choses à faire dans le parc, mais ce détail nous a tout de même un peu étonné.
On passe le portique avec nos billets payés environ 15 euros chacun (prix du CGOS) et puis on patiente au niveau du petit village d'entrée. On doit être 10 visiteurs tout au plus, en comptant nous, jusqu'à l'ouverture des allées vers 10h. Forcément, ce temps d'attente nous permet d'apercevoir Anubis Free Fall Tower en action, puisqu'ils procèdent à des tests, et d'appréhender au loin le murmure d'un train qui vrombit sur des rails orange.
Cette attente nous permet aussi de découvrir les décos, très spartiates, d'Halloween, et d'acueillir la voiture "parade" aux couleurs du Parc dans laquelle se trouvait la mascotte qui venait accueillir le public. Enfin, les quelques pèlerins, quoi. Franchement, on avait un peu pitié pour eux !
Le parc officiellement ouvert, on se dirige promptement vers Expedition Geforce en passant à gauche de l'Anubis Free Fall Tower. Une courte marche qui nous montre (mais on n'en doutait pas) que le parc est très verdoyant, et la nature, c'est cool ! La fille d'Expedition Geforce est dans cet acabit d'ailleurs, rien à signaler de particulier.
Expedition GeforceOn arrive dans la station, le train est déjà parti pour un tour mais pas de soucis, il n'y a personne dans la queue (les plus rapides ont pu apparemment monter dans le premier tour). On se positionne vers le milieu du quai d'embarquement, le train arrive et on y va. Les gens qui étaient déjà présents dans le train... sont invités à rester !
L'embarquement dans Expedition Geforce est particulier, on est tout de suite plongé dans cette vieille machine d'Intamin. Fauteuils pas ultra confortables, peinture qui s'en va, une lap bar d'un autre âge doublée d'une vieille ceinture dont le bout traîne à l'extérieur du wagon... Pfiou. En vrai, on s'en fout pas mal, à la limite, ça rajoute même peut-être un peu de piquant, mais voilà, ça nous rappelle surtout que cette bête a tout de même 16 ans, et qu'elle ne profite plus d'un entretien cosmétique de tout premier ordre.
Concernant les sensations : OMG. La première drop est excellente et t'envoies dans les airs directement. Le parcours subit un temps mort au moment des virages mais chaque bosse lors des lignes droites procure un airtime bien puissant, ce qui fait qu'après seulement un tour, tu regrettes un peu la présence de cette lap bar toute moisie qui te fait mal aux cuisses. A la fin du premier tour, toujours personne dans la file d'attente, les opérateurs nous laissent le choix de faire un deuxième. Notre euphorie valide cette option.
A froid, on comprend aisément qu'Expedition Geforce ait été sacrée à un moment donné meilleur coaster du monde. Mais Shambhala est pour l'heure indétrônable dans nos coeurs.
Voilà, la baffe prise, on se dirige doucement mais sûrement vers Sky Scream. Sur le chemin, on passe devant Wickie Splash, un flume Mack, à l'arrêt. L'eau ne coule pas. Et en même temps, vu comment il caillait, on n'était pas ultra motivé (même problème qu'à Phantasialand du coup). On arrive ensuite devant le Sky Fly, une première pour nous. L'attente est un peu longue à cause d'un problème technique mais on finit par y accéder. Ouais, c'est sympatoche. Voilà voilà... !
A noter que durant tout ce chemin, on croise des boutiques, la plupart fermées, mais quand elles sont ouvertes, il fallait voir le visage démotivé des employés qui sentent que la journée va être LONNNNNNGUE. Là encore, nous ressentons pas mal de pitié pour eux. Dédicace à une nana qui tenait un stand de maquillage, totalement esseulée. J'espère qu'elle avait du Xanax pour tenir.
Sky ScreamBon, nous nous arrêtons enfin dans la zone Sky Scream (Premier Rides), peut-être la plus cool du parc. Une musique angoissante résonne (d'ailleurs, elle ressemble énormément au thème de la série The Walking Dead... ils ont les droits ? parce qu'on est à la limite du plagiat...), la théma est jolie, et la fille d'attente de Sky Scream l'est tout autant. Il n'y avait certes personne pour faire la queue mais, même après trois tours, il y avait toujours un nouveau détail qui nous faisait sursauter. Attention ceci dit aux claustrophobes, vu la dose de fumée qu'ils envoient, on peut se sentir un peu oppressé.
La machine, elle donne quoi ? Cool, très cool. C'est la première fois qu'on ride une machine comme ça. Il me semble qu'il en existe déjà pas mal de versions mais ça marche très bien. Les launch sont puissants, la sensation d'airtime une fois arrivé au top est super cool, le moment de suspension qui suit est amusant et le petit stop juste avant la drop, en mode dive machine, est aussi efficace. Au final, la force de cette machine, c'est d'avoir un rythme super bien pensé en terme de figure et de sensations. En plus, le confort est tout à fait correct grâce à une lap bar cette fois-ci ergonomique (tu m'entends, Expedition Geforce ?) où des encoches sont mêmes prévues pour nos jambes. Bref, l'expérience Sky Scream est complète.
Bon, après, c'est un peu le trou noir concernant l'ordre de la suite de notre visite. Nous avons eu l'occasion de faire Expedition Geforce au premier et au dernier rang, refaire Sky Scream plusieurs fois, découvrir l'Anubs Free Fall Tower (rien à signaler de particulier à son sujet, elle fait le job sans plus). A noter que le parcours de bouées local signé Intamin était également fermé. Je ne sais pas trop bien pourquoi on perd notre temps dans le Château Falkenstein, qui récupère la palme du parcours scénique le plus inutile.
Et puis, et puis... et puis...... Voilà, c'est tout. Il est midi à peine, une pluie fine est en train de balayer le parc et finalement, on se décide à partir plus tôt que prévu. On n'attend même pas de voir le show sur le lac qui devait avoir lieu un peu plus tard. La vidéo ci-dessous faites autour du lac, on l'a réalisé au bout d'une demi-heure de l'ouverture, ça vous donne un aperçu... !
En repartant, au niveau des guichets, l'une des employées nous arrête et nous dit un truc en allemand. Apparemment, elle ne comprend pas bien pourquoi on va dans ce sens à cette heure-là. "Oui oui, on va au parking, on part" lui dit-on en anglais avec un grand sourire ! Eh ouais, entre une ambiance morose, un public carrément absent, la pluie qui vient nous embêter et une offre d'attractions assez légère, Holiday Park avait ce jour là peu d'arguments pour nous faire rester.
Sur le parking, il y a un peu plus de monde. Deux ou trois bus tout au plus, et peut-être une cinquantaine de voitures. Nous partons et, oh, surprise, la barrière est levée, aucun check à la sortie du parking. Du coup, il y a un mystère qui nous tient en haleine depuis tout ce temps, et si vous avez la réponse, allez-y : ils font comment pour vérifier qui a payé sa place de parking, ou non ?
Pour faire un bilan, Holiday Park n'est pas un endroit désagréable, les employés et le reste du public était même plutôt avenant et sympathique, mais ce n'est pas non plus le lieu idéal pour y passer une journée remplie, en tout cas pas au mois d'octobre... a priori.