Jour 16 – Carowinds (...c'est mou du genou...)
Un nouveau jour, un nouveau parc. Si nous avons commencé ce trip avec un duo Six Flags, nous allons le refermer sur un trio Cedar Fair. Mais il est encore trop tôt que pour parler de fin de voyage, savourons notre journée à Carowinds d'abord.
Trois attractions m'ont fait retenir ce parc. Et je dis bien attractions et non coaster. Bon ok d'accord, deux sur trois sont les coasters
Fury 325 et ...
Nighthawk. Pour la troisième, il s'agit ni plus ni moins d'un manège forain, donc pas hyper original, que je ne retrouve plus sur les champs de la Foire du Midi :
Electro-Spin, un top scan de Mondial.
Ça fait des années que je rêve de tester cette machine à retourner le bide, mais jamais vraiment eu l'occasion (depuis que je suis un parcfan assumé), je ne raterai pas celle-ci.
Comme ce fût le cas pour tous les parcs à l'exception de Six Flags Great Adventure, le parc s'annonce rempli, principalement par des cars entiers de groupes d'adolescent(e)s issu(e)s de sectes sataniques de quelconque horizon. Jusqu'ici, sauf pour Six Flags Magic Mountain où nous n'avons pas laissé « la chance » nous guider, nous nous en sommes bien tiré dans de telles situations, pas de quoi stresser.
Lequel est le plus menaçant, le ciel ou Fury 325 ?
C'est donc détente que nous franchissons détecteurs et tourniquets, passant tantôt par la Caroline du nord, tantôt par celle du sud étant donné que le parc se trouve pile-poil sur la frontière entre ces deux états (une stèle l'illustre sur la place devant l'entrée).
Notre premier stop est le traditionnel passage par les waters, à croire que la voiture a un effet diurétique sur certaines personnes (juste un petit trente minute de route ce matin). Chacun son truc, hein.
Je ne vous la ferai pas, d'office que nous commençons recta par
Fury 325. Déjà bien observé depuis les parkings, le duo de couleurs et les trains sont magnifiques ! De plus, comme vous avez certainement déjà vu cette fameuse photo, les ingés chez B&M se sont fait un petit plaisir (c'est la légende qui le dit) avec la section qui fait effet de demi-tour, qui, prise sou le bon angle de vue a la forme d'une clé de sol (mais nous ne le verrons qu'à la sortie, et pas du meilleur point de vue).
Je me demande ce que cache cet arbre...
... un gros lift, une grosse zone de freins, et plein d'adeptes de la secte des t-shirts fluos
La file ne se constitue que d'une section de zigzag avant les escaliers, les trains se suivent, ça ne devrait pas prendre beaucoup de temps. Il y a cependant une zone dans la file qui semble interminable, sur la ligne droite avant les escaliers, qui longe le début du lift. A cet endroit, se trouve le moteur du lift, et ce dernier (je ne sais pas si c'est le seul du genre, je ne pense pas) monte dans les tours dans que le train est pleinement engagé sur le lift.
Qui dit moteur qui monte dans les tours, dit maxi bruit, et quand tu es juste en contre-bas lors de ce changement de régime, tes oreilles saignent... des litres...
Les tympans percés, nous arrivons sur le quais et nous nous installons dans la minute qui suit pour notre premier tour sur
Fury.
J'avais abordé la question à la fin du TR sur Hersheypark, et ici elle va vraiment nous suivre toute la journée : est-ce que l'abus du coaster peut nuire aux coasters ? (ndlr: j'ai eu ma réponse, plus besoin de philosopher dessus
)
Fury 325 a tout pour être une tuerie, la hauteur, la vitesse, l'esthétique, mais pour nous la sauce ne prend pas. Une fois de plus, c'est comme s'ils avaient fait les énormes bosses une vingtaine de centimètres trop hauts et que tout ce que nous récupérons comme sensation ce sont des Floaters.
Est-ce nous où le monde des Hyper B&M a subit un take-over par
Silver Star qui interdit à tout nouvel Hyper de faire mieux que du Floater, et que
Shambhala est le dernier à avoir su s'échapper de ce règne de terreur ?
Je comprends l'envie des parcs de faire des attractions imposantes accessibles au plus grand nombre, mais à force je trouve ça vexant...
A nouveau, tout ceci dépend de la réponse à la question qui me hante depuis ma première visite à Six Flags Great Adventure (circa 2006).
Fury 325 n'est donc pas la machine à airtime que j'espérais (pour la section avec bosses), mais le circuit est cool, surtout le demi-tour avec cette petite banked hill (je ne sais pas si ça porte un nom) avant de replonger sous l'allée menant les visiteurs des parkings à l'entrée du parc. MAIS, il est déjà victime d'une malédiction d'un fléau que nous connaissons tous (quand je parlais de sectes sataniques). Habituellement, ce fléau s'abat sur les machines anciennes, lorsque trop grande vitesse = trop de vibration désagréable pour les passagers.
Oui, vous avez le nom du coupable sur le bout de la langue.
Rien que de penser à prononcer son nom vous vous dites « oh non, m**** alors ».
Ce sont... les TRIMS !
Ici c'est un trim qui me fout la rage au ventre. La bonne nouvelle, c'est qu'il est magnétique, donc pas aussi franc que les trims mécanique usuels. Mais il est placé juste dans la montée d'une bosse qui devait rêver à sa conception de produire un bon gros ejector...
S'il y avait eu un point photo juste avant que je ne vois ce trim, et juste après, fort à parier que j'étais plutôt sourire sur la première, mais que je devais tirer une de ses gueule sur la seconde.
Nous passons en coup de vent devant
Hurler, qui me semble familier, bien que je ne sois jamais venu ici. Rapidement les liens se font, et ce sentiment est légitime, parce que c'est la copie conforme de qui est devenu (et dieu merci pour ça)
Twisted Timbers aujourd'hui. Il n'est pas impossible que nous y jetions un œil dans la suite de la journée.
Historiquement parlant, c'est cool d'avoir accès à ce qu'était Twisted Timbers, mais ça s'arrête à ce contexte... ou peut-être que non...
Passer à côté de truc semble être notre nouveau truc, parce que nous croisons
Carolina Cyclone est son nuancier de couleurs, mais aujourd'hui est jour de bonté et de douceur : je ne compte pas monter dedans, j'ai eu ma dose de vieux trucs douloureux, et je ne l'imposerai ainsi à personne.
C'est fou qu'il n'y ait même pas un filet entre la corkscrew et l'allée !
Non, moi ce que je veux imposer à celui/ceux qui veulent me suivre, c'est
Electro-Spin qui se situe au fond du parc, à la lisière du parc aquatique qui s'étend juste derrière.
Aaaah ! Un Boomerang sauvage apparaît ! L'esquive est super effective
Pour arriver jusqu'à destination, nous franchissons une ligne jaune peinte au sol, sur laquelle il est indiqué « pas d'alcool à partir de ce point ». Du coup, question : est-ce la proximité du parc aquatique qui veut ça ? Comme quoi c'est tolérable d'être turbo débranle dans le parc, mais hors de question de l'être dans le parc aquatique ? Le parc doit avoir ses raisons, et comme nous sommes sobres et allons le rester, cela ne s'applique pas à nous.
N. ne connaissait pas le Top Scan, mais est directement emballé de le faire. B. sais ce que c'est, et ce n'est même pas la peine d'espérer le voir monter là-dedans. Pas de problème, un petit split le temps de trois cycles, et nous pourrons poursuivre nos pérégrinations à trois.
Il est bien là, il fonctionne, et nous allons le faire !!
Electro-spin, et tous ses clones par déduction, est une tuerie combinée à une machine à fou rire. Le mouvement de base est simple, un balancement d'avant en arrière, mais quand l'axe de balancement change radicalement d'orientation, nous sommes retournés dans des mouvements qui n'ont plus aucun sens logique. J'avais connu le même genre de sentiment sur les Move-it 32 de la Foire du Midi (être retourné lentement dans n'importe quel sens), et j'ai pris un gros gros pied en retrouvant ces sensations ici. Un must à (re)découvrir.
Au loin nous apercevons qu'un des Vekoma du parc tourne enfin. Non, ben non, je ne parle pas du Boomerang (
Flying Cobras) juste devant nos yeux, mais d'une pièce unique qui motivait cette visite.
Nighthawk, c'est toujours son nom, est le premier Flying coaster à grosse échelle (ouais, il existe un truc obscure aux UK, mais c'est du single rider uniquement), du coup c'est un incontournable.
En plus, il a revêtu son plus bel apparat, avec sa peinture qui semble toute fraîche
Je suis pleinement conscient que prototype + Vekoma n'est pas toujours le meilleur cocktail (...
the El Condor de Walibi Holland...
Brrrrrrr), mais tant que j'ai pas testé, rien ne me dit que je ne passe pas à côté de quelque chose de bien (alors que souvent mon instinct me préviens sans vraiment m'en empêcher).
Le panneau à l'entrée de la file indique deux heures à partir de ce point, ce qui n'est pas des meilleurs signes. Nous nous engouffrons quand même dedans, découvrant un peu mieux le layout que... je connais par cœur d'avoir bavé devant ce coaster lorsque la rumeur d'en voir un arriver à Walibi Belgium était (encore une fois ?) apparue sur la toile (ça remonte à... oh je sais plus, entre quinze et vingt ans).
Depuis la file, le layout se révèle à nous
La file se présente devant nous, et semble même avancer au rythme du passage des deux trains dans le loop qui se trouve à notre gauche. Sauf qu'à un moment, la file continue à avancer, mais ce n'est plus au rythme des trains, parce que les trains, bah ils bougent plus... Ce qui nous fait avancer, ce sont les groupes d'ados qui évacuent les uns après les autres.
C'est exact, voir c'était à prévoir,
Nighthawk vient de tomber en panne.
Bien que l'expérience nous ait appris qu'il n'y a aucun mal à abandonner dans de telles situations, et qu'il est « toujours » possible de revenir plus tard, nous restons dans la file, à observer l'étendue d'eau au-dessus de laquelle sont supposés voler les trains, et constater que les gens restent ges gens, et les porcs restent des porcs...
Je ne sais plus le point de départ de la discussion, mais à un moment donné nous, ou plutôt je me suis retrouvé avec les deux gars devant nous, dont le plus jeune (facilement la vingtaine) semblait vachement enthousiaste à la vue de la réouverture de l'attraction. Et pour cause, il s'agissait d'un duo de parcfans venus de Floride !
Nous avons échangés quelques avis, comme quoi j'étais un peu déçu de
Fury 325, que
Taron est une tuerie, et surtout que
Skyrush possède les pirs lapbars du monde (renommé
Skycrush à l'occasion. Le cas des
Dueling Dragons à également été abordé, et je leur ai suggéré de test
Shambhala pour qu'ils voient ce qu'est –
selon mon vécu – un vrai Hyper B&M.
Pour une fois, ils connaissaient la Belgique (attention, ils ont fait un jour sur Bruxelles et Bruges), mais aussi Amsterdam, pour les raisons aussi évidentes qu'elles puissent l'être (le père racontait qu'il avait visité la maison d'Anne Franck après s'être chargé la tronche de space cake, et que c'était pas une de ses meilleures idées...)
Arrivés sur le quai, l'opérateur en charge de nous assigner nos rangées split notre néo groupe, et les parcfans Floridiens sont dirigés vers le bout de train, alors que nous sommes envoyés vers l'avant. Nous nous recroiserons probablement au détour d'une autre file d'attente.
Dans notre nouvelle zone de stand-by, nous avons l'occasion de voir la « nouvelle » technique utilisée pour faire passer les trains de position assise à la position Flying, et vice versa. Quelle usine à gaz, m'étonne pas que le ride soit tombé en panne, ou plutôt, je suis surpris qu'il fonctionne sur d'aussi longues périodes.
En dessous de la pièce jaune, il y a un gros piston, et les roues sur l'axe transversal des sièges se logent dans la partie supérieure de la pièce jaune. Celle-ci rentre complètement dans le sol lorsqu'ils abaissent les sièges avant dispatch
Installés dans notre wagon, la première constatation est que le design des vestes des Flyings B&M a fait un bon bout de chemin de son côté et ne ressemble pas à celui de Vekoma (ici, il faut fermer les parties gauche et droites un peu comme la sécurité papillon sur
X²). Ensuite, toujours en comparaison avec ce que fait B&M, la transition Sit-Down vers Flying est bien plus brutale, et honnêtement, la position allongée sur le dos n'est pas des plus confort (mais avec le temps – sur les freins de fin de parcours – il est possible de trouver ses marques et d'être un peu plus à l'aise).
Autre petit souci d'être sur le dos, s'il fait suffisamment beau, le soleil aveugle complètement sur la durée du lift, et ne donne pas envie d'ouvrir les yeux sur le parcours dans les overbanked turns ou dans les partie sur le dos.
Avec tous ces défauts, ce coaster doit-être un enfer, non ?
Pas vraiment en réalité. Pour un vieux Vekoma il n'est pas si violent que ça, les changements d'orientation (ventre vers le sol ou ventre vers le ciel) sont nerveux sans être brutaux, le loop est intense (similaire au Pretzel, mais inversé) mais j'y ai senti de légères douleurs dans la poitrine à chaque passage (pas insurmontable), et les vrille sur le dos, mais tournées vers l'intérieur, c'est ultra étrange !
Nighthawk n'a pas la qualité reconnue des Flying B&M, mais c'est une pièce historique qui mérite pleinement d'être testée.
Pour une fois, je trouve que l'enchaînement banked turn into corkscrew n'est pas trop mal dessiné
Maintenant que nous avons fait le grand turquoise et vert, le gros jaune et bleu étrange, nous nous devons de faire le grand tout rouge. Et oui, Carowinds est un de ces parcs avec deux Hypers, pour une double dose de plaisir... ou de déception. Un bon First Row de derrière les fagots nous fixera rapidement sur la question au sujet d'
Intimidator.
Parce que nous à Carowinds, nous aimons les gros lifts
Et les gros ventilos !
L'ennui de la Front Row, c'est qu'il nous est impossible de ne pas anticiper la déception en voyant ces affreuses choses qui ont ruinée les chances d'ejector sur
Fury 325 : les trims.
C'est exactement la même limonade que sur
Fury 325, il y a ce qu'il faut pour qu'il envoie du steak, mais la présence, et utilisation des trims fait qu'il se limite à de simple floater qui font dire que les gaussiennes ont été calculées avec une quinzaine de centimètre en trop...
Après, pour ceux qui n'ont pas besoin de plus,
Fury 325 et
Intimidator sont deux tueries incontestables. Et j'espère qu'il y a des visiteurs qui apprécient ces rides pour ce qu'ils sont (vu leur succès, mes espoirs ne sont pas vains).
Les coasters moux du genou ça commence un peu à nous agacer, encore plus quand ils pourraient facilement ne pas l'être, et il y a un style qui ne nous a pas encore abandonné point de vue sensations : les Inverted.
Huhuhu, non ce n'est pas celui-là, mais je pense qu'il n'est pas mauvais dans sa catégorie
Lucky us, le parc possède
Afterburn, un Inverted custom de B&M avec un Batwing (ce qui est plus que rare sur ce type de coaster).
Nous passons devant l'énorme logo du ride avec un gros n'avion, et contournons le bâtiment à la recherche de l'entrée de la file d'attente.
Sérieusement, c'est évident que l'entrée est là, juste à gauche...
Bon, pas de file sur le côté droit, regardons derrière au cas où, mais vu que nous sommes au bout du parc, ce serait vraiment étrange... rien, non plus... il nous reste le flanc gauche et... le chemin qui était droit devant nous.
Ah, il y a bien les barrières typiques des files sur ce côté, et si nous les suivons nous arrivons vers... le chemin d'où nous sommes arrivés. Quelle bande de truffe nous sommes.
Ouf, pas grand monde dans la file pour être témoins de notre bêtise, ce qui est aussi synonyme de ride quasi immédiat.
Tirons profit de notre bêtise, et immortalisons la bête
Ce n'est pas la première fois que nous assistons à la scène, mais je suis certain que c'est arrivé dans
Afterburn, les employés qui contrôlent la taille d'un visiteur avant de le laisser monter ou non dans l'attraction. Lors de ma première visite à Six Flags Magic Mountain, j'avais été un peu refroidi de voir qu'un employé laissait passer un(e) gamin(e) qui était clairement en dessous de la taille requise (pas vingt centimètres non plus) pour Colossus. Ici le visiteur en herbe avait la taille requise, mais nous avions assisté dans un précédent parc à un refus, ce qui avait « dégouté » N., mais qui m'avait « satisfait ».
Ne vous y trompez pas, je n'ai pas de plaisir à voir un enfant se faire refuser une attraction après avoir fait de la file « juste » parce qu'il est trop petit. Déjà quelle idée foireuse de faire ce contrôle en fin de file et non en début (maintenant beaucoup de parc installent les machines qui distribuent des bracelets de couleur en fonction de la taille, plus facile et rapide à contrôler), mais aussi en tant que parent devoir refuser à sa place, puis surtout devoir gérer son enfant qui doit être en grosse déception, ça doit vraiment être pas cool.
Ce qui me satisfait ici, c'est simplement que cette restriction de taille est une consigne de sécurité, ni plus ni moins. Les parents qui font le forcing et s'énervent sur les opérateurs, qui oui jouent les buzz-kill, mais ne font que leur boulot, parce que leur bambin ne respecte pas les critères de sécurité sont des pourritures qu'il faudrait remettre en place avec menace d'expulsion du parc s'il n'y a que ça qui leur fait comprendre...
Les opérateurs ne prennent pas plaisir à « gâcher » les journées des enfants, et si l'adage veut que le client est roi, cela ne l'autorise pas à être con.
'fin bref, revenons à nos fins de file d'attente et nos loopings.
Afterburn est une bonne machine, ni trop longue, ni trop courte. J'ai juste été surpris, et pas de la bonne manière, par le dernier Flat Spin avant la courte spirale qui termine dans les freins de fin de parcours. Difficile de dire quelque chose de plus dessus en fait, parce qu'en dehors de la présence du Batwing, le reste est « classique » et pas évident à mettre en mot. Pour ceux qui ont eu la chance comme moi de le tester, c'est comme un mini
Montu.
Continuer après un coaster difficilement explicable par écrit, rien de tel qu'une pause miam. Nous n'avions rien repéré sur nos trajets, ce qui fait que le premier shop sur lequel nous tombons sera celui où nous graillerons.
Pas de bol, nous sommes tombés sur Chick-Fil-A, et ce n'était vraiment pas terrible. Ok les autres parcs c'était burger sur burger (avec du pimp burger de temps en temps), mais là c'était vraiment rikiki, c'était fade.... c'était le low-end du fast-food.
Au moins nous sommes fixés et nos estomacs sont remplis pour la suite. Comme avec nos mini burgers poulet nous avons des maxi boissons, le truc c'est de faire un peu de file pour pouvoir terminer nos boissons tranquillement.
Boo Blaster on Boo Hill fera très bien l'affaire, puis faire « pew, pew, pew » c'est rigolo.
Non mais je l'ai vue sur Immoweb, l'intérieur laisse un peu à désirer
Ce que nous ne savions pas c'est que
Boo Blaster on Boo Hill c'est du low tech « pew, pew, pew » avec du laser vert à la sortie du gun, et que c'est plus efficace de rester le doigt enfoncé sur la gâchette, plutôt que de tirer tous les coups... Ce n'était pas une cool séance de « pew, pew, pew », je vous le dis...
Si les Hypers vont par deux à Carowinds, c'est aussi le cas pour les rides où qu'est-ce qu'il faut tout dégommer. Le deuxième exemplaire se trouve être une licence de jeux-vidéo (dont j'ai retourné l'entièreté du premier opus... plusieurs fois...) :
Plants vs. Zombies™ Garden Warfare 3Z Arena.
Je ne vois pas la 3D, mais la 3Z ?!
Après cinq minutes à attendre derrière la porte de notre rangée, le temps que la séance précédente se termine et que la file gonfle un peu, et il nous est demandé de chevaucher notre monture en choisissant notre camp. En carence de léguminides, nous prendrons part au combat du côté des plantes.
Installés sur nos sièges / poney sans tête (l'intérêt de ce type de siège ?), une voix d'opératrice nous annonce à haut volume que la 3D, faut pas compter dessus... Ha, vous l'avez mauvaise vous tous qui pouvez voir la 3D, hein !? Bienvenus dans mon monde les gars.
Les lumières se coupent, un rapide récapitulatif des règles nous est présenté, et BLAM, c'est la guerre. L'ennui c'est que la première guerre qui commence, c'est celle entre l'endroit visé avec le gun, et de trouver où sur l'écran se trouve le hit (avec son numéro dedans). Au dernier rang, ce n'est pas pratique car tout petit, mais aussi parce que les guns tirent n'importe où ! Heureusement le shift est constant, mais ça montre un peu la limite de la technologie, ou peut-être le manque d'entretien de l'attraction (ça doit se calibrer ce genre de truc).
Malgré ça, j'ai bien trippé sur ce jeu interactif. Et pour les sièges bizarres, quand un gros Zombie vous fonce dessus, celui-ci se cabre et vous êtes K.O. pendant quelques secondes, avant de recommencer les « pew, pew, pew ». En plus, pour une fois j'ai réussi à faire péter les scores, bien qu'à la fin du match je ne serai que deuxième :C et que le système qui devait mettre en valeur les trois meilleurs joueurs ne fonctionnait pas :C
Mon petit moment de victoire ;_;
Pour une fois que je gère un peu, je vais devoir me la jouer humble par manque d'entretien de technologie... FUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU.....
Consolation, un gamin en sortant m'a tendu la main après la partie pour faire genre GG, et même si son pote m'a dit « nan, ne lui sert pas la main, il était dans l'autre équipe », je ne me suis pas privé... Mes deux secondes de gloire T_T
Traditionnellement, nous en arrivons à notre phase de reride des attractions avant de quitter le parc. Nous ne pouvons déroger à la tradition, mais ici nous y ajoutons un twist en ajoutant des attractions que nous ne voulions pas forcément faire, mais que tant qu'à passer à côté de, autant y jeter un œil.
Tout d'abord, c'est un nouveau run d'
Intimidator en queue de train, qui se soldera par un ride similaire au premier, la vue et le vent en moins fatalement. Satané trims !
Ensuite, c'est au tour de
Nighthawk de passer par la case deuxième tour. Bon pas moyen de vous dire si le changement de place dans le train influence quelque chose dans le ressenti du ride, nous avons été contraints de retourner exactement au même wagon. Si le loop est resté un brin douloureux pour moi, je pense avoir tiré ma leçon pour le positionnement dans le train (que j'ai totalement perdue à ce jour) pour avoir moins de gêne dans les zones sur le dos, et surtout dans les deux Corkscrew.
En fait, oubliez la Remarque sur la peinture, il est plutôt cracra à certains endroits
Première pause pour tester quelque chose de nouveau, et je ne m'attendais pas du tout à ce que N. nous suive là-dessus. Carowinds possède lui aussi un exemplaire de coaster en voie d'extinction, les Stand-Up.
Vortex est je pense le deuxième Stand-Up coaster jamais fait, et date quand même de nonante-deux... Ce qui annonce de la douleur, soyons francs.
En faisant
Green Lantern à Six Flags Great Adventure, je disais qu'il faudrait couper le ride en deux pour que la dose de douleur soit divisée par deux, et que le ride repasse sous le seuil de tolérable/acceptable pour la plupart des gens. Bingo,
Vortex est tout petit, ça devrait le faire.
Oh que je me suis trompé.
C'est un concentré de douleur en taille réduite...
C'est tout...
Un petit aperçu de douleur
Et je remercie N. d'être venu avec nous alors qu'il savait dans quoi il allait, et qu'il avait officialisé son mépris pour cette catégorie de coaster.
Du coup, restons dans un monde de douleur et souffrance, et allons voir le tas de bois non loin de
Fury 325.
Un-twisted Timbers, enfin appelons-le par son nom,
Hurler porte superbement bien son nom pour les francophones. Et je lui ajouterais bien le sous-nom
de douleur. J'exagère un peu, les trains sont capitonnés de gros coussins dans tous les sens, ce qui je pense amorti beaucoup des vibrations, ce qui évite qu'
Hurler ne soit une réelle machine de torture.
Elle n'était pas encore arrivée, et il n'était pas imaginable de la manquer, c'est la séance tour de chute libre. Si habituellement le split entre N. et moi d'un côté, et B. de l'autre se fait sans discussion, ici nous avons un peu essayer de chauffer B. pour qu'il nous accompagne parce que la tour
Drop Tower est toute petite (mesuré par des gamines dans la file, douze secondes depuis le début de l'ascension jusqu'au retour au niveau du sol).
B. restera sur terre ferme finalement, le temps d'une panne expresse et de notre cycle. Avec nous, il y a un black et sa copine, qui lui a mieux joué son coup pour convaincre la nana de grimper avec lui alors qu'elle ne veut pas. C'est ce qu'il croyait parce qu'elle s'est assise et a fermé sa sécurité, mais lors du contrôle elle demande d'être libérée, délivrée, parce qu'elle ne supporte pas l'idée de faire l'attraction.
Ah, de peu...
La contre plongée, rendre impressionnant les plus petits à moindre frais
Encore trois sessions de rerun, à commencer avec
Fury 325 pour lequel je note que c'est toujours mou, mais que le quota de floater/airtime non-ejector est plus important que ce que j'en avais tiré la première fois (c'est comme le vin, il se bonifie avec le temps, et moi je suis moins chieur... nan ça c'est de la fiction). Oh et puis, c'était l'occasion de voir une des plus jolies opératrices que nous avons eu la chance de croiser lors du trip (Lindsey, si tu parles français et que tu me lis...comment ça probabilités négatives !?).
Je ne peux passer sous silence le comportement de deux adultes responsables de groupes d'enfants/ados (donc en leur présence, où la première bien avancée dans la file fait signe à l'autre qui vient de rentrer dans la file de venir les rejoindre. La deuxième refuse d'abord, mais l'autre insiste, et comme si de rien était, la deuxième accompagnée de sa quinzaine de gosses coupent sans gêne la file parce que « nous sommes un peu du même groupe, vous comprenez ». Je regrette vraiment de ne pas avoir applaudi de manière sarcastique et d'avoir félicité ces accompagnatrices pour le magnifique exemple donné aux enfants...
Ensuite c'est
Electro-spin que N. et moi referons, qui est vraiment mon gros coup de cœur du jour. C'est pas la meilleure attraction du parc hein, mais point de vue retour sur attente, c'est celle qui a pris la tête.
Seul endroit où il est bien de s'entendre dire « c'est lent »
Et enfin, un petit fix de sensations pour finir la journée, avec un dernier ride sur
Afterburn en dernière rangée. Comme toujours, le sentiment d'être poussé en sortie des loopings est remplacé par celui d'être tiré à mort lorsque le train passe le sommet du looping, et bonus charisme, je n'ai pas eu le petit snap désagréable de la Flat Spin.
Avouez, si je terminais la journée sur ça, ce serait un peu trop idyllique, et un peu simple non ?
Rassurez-vous, notre journée n'est pas vraiment finie. En effet, lorsque nous sommes verrouillés dans le train d'
Afterburn, l'opérateur annonce que « ça va très bientôt tomber, mais pas de panique, vous ne serez pas concerné, par contre moi je vais prendre ». Euuh ouais mais là je vois que le ciel est entre gris et noir, et surtout que je suis coincé dans un train d'acier qui va faire un parcours acrobatique pendant une bonne minute au moins... S'il commence à dracher dans dix secondes – ce qui est totalement possible – non seulement nous serons trempés, mais en plus le ride va être une purge.
L'opérateur a finalement le nez fin, car pas une seule goutte de pluie n'est tombée jusque-là, mais à peine nous quittons l'escalier de sortie de la gare que des trombes d'eau se déversent sur le parc.
Nous trouvons abris juste à côté sous un tout petit auvent qui nous maintient tant bien que mal au sec, et nous avons en face de nous des gens sous un arbre qui n'ont pas tout à fait la même chance que nous.
La pluie n'arrête pas l'élite aérienne...
A un moment donné, la mère de famille d'en face lance le mouvement à ses enfants de « allé, nous y allons, bravons la pluie », mais au moment où elle pose le pied au sol (elle était un bord d'allée, hauteur de trottoir quoi) elle se viande magistralement en plein milieu de l'allée inondée par la pluie, à cause de la perte d'adhérence de ses slashs.
Ce n'est pas une fierté, plutôt une honte d'égoïsme, mais personne n'a bougé dans notre abris pour l'aider, préférant rester au sec, lui demandant quand même si elle allait bien et si elle ne s'était pas trop salement croûtée (y avait moyen de finir avec une cheville foutue ou bien un bras flingué). Heureusement, elle se relève sans trop de peine et est 'juste' trempée.
Nous restons calfeutrés pendant une bonne demi-heure, et lorsque que notre prophète météorologique N. annonce enfin une éclaircie, et que celle-ci se pointe, nous tentons la percées jusqu'à la voiture dans laquelle le chauffage va tourner pour nous sécher.
Il a vraiment du charisme ce coaster
C'est une sortie de parc un peu tristoune, mais comme pour le Yosémite, nous n'avons pas de quoi gérer des vêtements trempés ou même un début de rhume (et il y a un vol transatlantique avec airco 2000 qui nous attend).
Au revoir Intimidator, au revoir Carowinds, au revoir la drache !
Finalement, nous nous en sommes bien sortis, et le peu d'humidité que nous embarquons avec nous sera comme prévu séché durant l'heure de route jusqu'à Hamptonville, où nous découvrirons notre dixième système de robinetterie de douche différent à l'hôtel.
Rebonjour la pluie, ça faisait bien trente minutes que nous n'avions plus eu de nouvelles de ta part...
Oui, c'est quelque chose que j'ai totalement oublié de raconté, et nous n'avons pas pensé à immortaliser tous ces systèmes, mais chaque hôtel semblait avoir son propre mécanisme pour la douche, et chaque soir c'était séquence torture pour le premier qui prenait sa douche parce qu'il n'y pigeait rien, et grosse rigolade pour les deux autres qui entendaient le premier se plaindre.
Carowinds c'est selon moi le deuxième gros parc de Cedar Fair, mais je dois poser cette question : il y a du choix, à tel point qu'il y a deux Hypers l'un en face de l'autre. Pourquoi avoir castré les deux avec des trims ? N'était-il pas possible de trimer
Intimidator uniquement, et de laisser être la bête que rêverait d'être
Fury 325 ?
En dehors de ce choix discutable (et regrettable), je ne peux pas donner de fausse note à ce parc. Il y a du choix, pour toutes les catégories de visiteurs, comme tous les parcs c'est hyper propre, l'agencement est pas trop mal foutu... Vraiment bien.
Par contre après Busch Gardens et dans une moindre mesure Dollywood, la côté thématisation est totalement mis au placard, retour au niveau de Kings Dominion. A défaut, il y a beaucoup de verdure qui reste un des meilleurs cache-misère lorsque le parc n'investit pas dans la thématisation de zones.
Carowinds est une destination à considérer dans un gros trip USA, encore faut-il que sa location géographique soit compatible avec votre trip, ce n'est pas du niveau de Cedar Point / Six Flags Magic Mountain / Six Flags Great Adventure qui aussi mal placés soient-ils, sont les musts absolus pour ceux qui chassent les sensations fortes.