D'une certaine façon, ce n'est pas de leur faute.
C'est leur culture, on leur a appris toute leur vie que ça fonctionnait comme ça, voilà tout.
Et puis, malheureusement, la dégradation attire la dégradation, si bien qu'un mure un peu tagué sera vite recouvert de graffitis. De même, un chinois qui voit tout le monde autour de lui se comporter comme un sauvage aura tendance à faire de même, ne serait-ce que pour ne pas se faire marcher dessus.
Après, on peut s'amuser à généraliser ça sur un peu tous les peuples :
- en France, on est dégueulasses (j'ai jamais vu des WC aussi immondes qu'ici !) ;
- les espagnols sont des animaux qui se cognent dessus tout le temps (vu dans les files d'attente à Disney !) et crient ; - les allemands, sous leurs airs droits et respectueux, sont en fait hyper hautains et intolérants, et n'hésiteront pas à marcher sur quelqu'un lorsqu'ils le considèrent "inférieur" (par exemple, un allemand qui voit quelqu'un traverser en dehors des clous accélère pour l'écraser) ;
- les anglais, gentils et calmes, sont de gros saoulards qui deviennent des brutes, se battent et vomissent partout dès qu'ils ont bu quelques bières (c'est à dire à partir de 10h du matin).
Je peux continuer encore longtemps comme ça.
Globalement, le "peuple parfait" n'existe pas, et c'est d'autant plus vrai qu'un peuple est composé d'individus plus ou moins bien éduqués. Soit on essaye de tout niveler, ce qui est un travail d'éducation sur plusieurs décennies (ou siècles) et qui détruit forcément une partie des cultures qu'on "conquiert", soit on s'adapte en considérant que chaque pays est souverain de ses meurs. Ca soulève évidemment des questions plus complexes quand on arrive sur des sujets qui touchent aux libertés et aux "droits de l'homme" (entre guillemets, parce qu'on a décrété universelle notre culture alors que certains peuples n'ont pas les mêmes préoccupations).
Mais pour ce qui est des parcs, c'est tout simplement : Disney s'implante en Chine pour faire de l'oseille, c'est un choix fait en connaissance de cause. C'est à eux de prendre en compte le paramètre "les chinois n'ont pas le même comportement que les américains" dans leur business plan, soit en budgétant des réparations en permanence et de la répression massive, soit en faisant le choix de laisser le parc aux viles mains des visiteurs, en partant du principe que la qualité de leur parc chinois n'a pas besoin d'être au niveau de celle des autres.