California's Great America Winterfest 2023

Démarré par Mario25, 07 Janvier 2024, 23:43:53

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Mario25




Salut à tous,  <_<

Me voici, me voilà pour un mini TR hivernal. Cela très exactement 6 ans jour pour jour depuis ma visite de Six Flags Great Adventure. Cette fois-ci, j'ai décidé de poser mes valises sur la côte Ouest : direction la Californie et la belle ville de San Fransisco.

Ce n'était pas le but premier de ma visite bien évidemment mais en bon parconaute je ne pouvais pas laisser passer l'occasion de tester quelques belles machines américaines.

J'avais le choix : Six Flags Discovery Kingdom ou California's Great America.

Ce choix fut assez difficile. Du côté des six drapeaux, 7 coasters notables : deux Vekoma dispensables (un Boomerang et un SLC standard), un 4th Dimensions S&S qui ne m'inspire rien (après je n'ai jamais testé), un U Shuttle Intamin et un Launch Premier Rides qui ont l'air bien cool et un gros Floorless B&M suivi d'un Hybride RMC qui m'ont l'air exceptionnels.

Du côté de chez Cedar Fair , 6 attractions qui valent le détour: un Arrow Vintage qui m'intrigue, deux petits B&M qui ont l'air de très bonne qualité (un Inverted et un Floorless), un gros Wooden un peu vintage qui a l'air sympa, le fameux Single Track RMC qui fait sacrement envie tout comme l'autre Wooden, un gros GCI assez récent.

La balance penche de peu vers la Grande Amérique. C'est décidé, je m'en vais à Santa Clara. La ville n'est pas vraiment à côté de San Fransisco. À vol d'oiseau, nous sommes à environ 60 km, soit la distance entre Boulogne-sur-mer et Dunkerque pour les nordistes. Or il se trouve que San Fransisco se démarque de beaucoup d'autres villes américaines, par exemple sur le rejet de autoroutes et le développement d'un vrai réseau de transports en commun. Ainsi la ville dispose du BART (Bay Area Rapid Transit), l'équivalent d'un RER pour nous autres français. Il suffit de le prendre dans l'hyper-centre, à l'Embarcadero, et c'est parti pour 1h de trajet (12 arrêts).





Après des kilomètres ininterrompus de casses automobiles, de presque bidonvilles et de banlieues pavillonnaires plus ou moins classes nous voilà à la station Milpitas.







Une fois descendus, nous nous retrouvons en pleine zone périurbaine, royaume des voitures et des infâmes « Stroads », ces routes ultra larges et dangereuses. C'est là que se trouve la fameuse Silicon Valley. J'ai eu l'occasion de croiser le siège d'entreprises célèbres comme Samsung ou encore Cisco. J'ai été surpris aussi de voir de nouvelles zones où ont fleuri des immeubles d'habitation modernes avec magasins et autres activités au rez-de-chaussé. C'est intéressant, d'un point de vue urbanistique, mais surtout quand on connaît la crise du logement qui touche cette zone, même si cela reste à première vue des logements haut de gamme.

Mais là se trouve aussi un tramway fort pratique. Au bout de 20 min (7 arrêts) me voilà devant le parking du parc.



EEEEEEeeeeeeeeeeeeeeetttttttt....... Faux départ. « Closed for bad weather. » Me lança un employé qui me vit errer seul dans la zone. Arrrrr, pourtant j'avais regardé la veille au soir. Et puis la météo n'est franchement pas catastrophique. Décidément, mon habituel excès d'optimisme me perdra.

J'ai failli renoncer, je ne suis à SF qu'une semaine avec un pote, et notre planning était déjà plus ou moins fait. Mais finalement celui-ci m'a poussé à y retourner le lendemain en voyant le temps magnifique. Pour ceux qui se posent la question, ce dernier ne m'a pas accompagné. Il se serait laissé tenter si le parc était moins loin, ce que je peux comprendre, chacun ses délires. J'ai vérifié juste avant de prendre le train, et c'était bien indiqué ouvert, allons-y donc.

Après le même trajet, j'ai pu apercevoir des voitures se presser à l'entrée du parc. J'aime mieux cela.



Après avoir scanné mon billet (50€ tout de même, tarif réduit en ligne), me voilà dans la zone d'attente derrière une corde. Il a a un peu d'affluence. C'était l'avant dernier jour d'ouverture du parc. Celui-ci ne poursuit pas en janvier contrairement à son concurrent Six Flags DK. Finalement, quelques minutes avant l'heure tant attendue, l'hymne national américain retentit. Certains ne peuvent s'empêcher de mettre la main sur le cœur, tout une ambiance.









Les gens se précipitent alors sur le premier coaster, le Gold Striker. Je me dis alors qu'il serait plus sage de le laisser et de revenir après. Ainsi je peux me diriger vers le fond du parc encore vide et le tester quand les choses se seront calmées. Ce n'était peut-être pas la meilleure chose à faire, mais j'y reviendrai.



J'avance un peu donc vers la montagne-russe qui me faisait le plus de l'œil : le Single Track RMC RailBlazer, ouvert en 2018.



Il n'y a pas à dire, c'est une belle machine. Il se dégage une certaine pureté de ces courbes formées par ce fameux monorail. Je m'engage dans la file d'attente qui est quasiment vide et me voilà rapidement dans le train, à l'arrière. Et bien je dois dire que je ne suis pas déçu : le layout est très fluide, tout s'enchaîne de manière agréable avec des bonnes sensations sans être trop violent. Pour chipoter on pourrait relever quelques vibrations. Mais ce coaster reste une réussite Je le recommande sans hésiter.



Excité par cette merveilleuse expérience, je me dirige vers le vieux Wooden au fond du parc. Il s'agit du Grizzly, qui fait hurler les visiteurs depuis 1986.







Étant un grand fan de montagnes-russes en bois, mes attentes étaient relativement hautes. L'embarquement a été immédiat, et j'ai bien cru que j'allais être le seul dans le train. Finalement nous étions trois. Je me suis donc placé sur la dernière rangée. Au final l'expérience a été assez neutre, ni trop violent ni trop sensationnel. Les drops restent assez intenses, mais pour le reste, c'est très passable. Les airtimes espérés à la fin du parcours n'étaient pas présents. Le coaster était-il trop froid ? Mon placement peu optimal ? Aucune idée, je n'ai malheureusement pas eu le temps de tester différentes configurations, c'est bien dommage.



Il est temps de faire demi-tour pour passer devant un grand huit que j'avais ignoré, après avoir payé ma bouteille d'eau 4.95$, ouch. Bref, il s'avère que celui-ci est assez peu visible. Vous excuserez donc la seule photo pitoyable que j'ai à vous offrir, voici le Demon.



Vous reconnaissez là un vieil Arrow, frère de nos bien aimés Vekoma européens. Étrangement j'étais assez impatient de le tester. Cela doit être mon côté historien, j'aime bien les vieux trucs.  C'est pour cela que mon parc favori reste Blackpool Pleasure Beach. Ce vénérable coaster a été inauguré en 1976, presque 50 ans tout de même. Il possède toujours son train d'origine. Pour le reste c'est du basique : double Loop, double Corkscrew et voilà. Au moins il n'est pas violent, c'est un bonne surprise. Après vu le layout, ce n'est pas comparable à un Goudurix ou à un SLC, c'est certain.



Après ce point histoire, il est temps de se diriger vers d'autres machines pas forcement très récentes, mais de bien meilleure qualité.



Flight Deck : un petit Inverted B&M qui a pris son envol en 1993.













Pour une fois, un effort à été fait du côté de la thématisation. Mais cela reste limité à la file d'attente, il ne faut pas abuser, nous sommes aux USA. Tout cela respire le patriotisme, à l'image du nom du parc. Cela me rappelle Top Gun, le dernier film était vachement cool d'ailleurs, quoi de plus normal puisque c'était son nom initial. Il y avait un peu d'attente, mais rien de bien méchant. Mais trêve de bavardages, il vaut quoi ce petit B&M ? Et bien malgré sa taille c'est du lourd, du très très lourd. Le premier Loop annonce la couleur avec une incroyable dose de Gs. Les plus fragiles qui auraient survécus seront assommés par le Zero-G Roll qui arrive juste après. L'intensité reste à un niveau très élevé tout au long du tour qui se termine avec un joli passage au dessus du lac constitué d'un Corkscrew et d'une Helix . Pour résumer, un excellent coaster, mais à consommer avec modération. Cela m'a fait penser au Monster, mais en plus petit, sans être moins intense.


Non loin se trouve un autre rejeton de B&M, avec une jolie robe bleu électrique. Il s'agit d'un petit Floorless mis en service en 1991, le Patriot.





Pour une fois, l'attente était conséquente, au moins 30 min. Il faut dire qu'ici les opérateurs n'étaient pas motivés, ou justes fatigués, ce qui peut se comprendre. Ils ne cherchaient pas à remplir les trains et le suivant devait attendre un petit moment sur la zone de freins. C'est une chose qui m'a étonné aussi d'ailleurs, aucune attraction n'avait de Single Rider. C'est bien dommage pour moi. Peut-être que j'ai manqué les panneaux avec l'obscurité, allez savoir. Au final c'est très correct, fluide, confortable, de bonnes sensations sans être trop intense mais peut-être un peu trop court. En résumé, ce n'est clairement pas le vaisseau amiral du parc, mais il reste plaisant entre deux plus gros coasters.



En parlant de vaisseau amiral, le voici : le Gold Striker, un gros GCI qui rugit depuis 2013.







Celui-ci impressionne avec ses 33 m de hauteur. C'est le coaster le plus haut du parc. Et la file d'attente a le bon goût de prendre place au pied de cette fabuleuse montagne. C'est vraiment très impressionnant. Je ne sais pas si on peut vraiment se rendre compte de l'ampleur de l'attraction avec les photos. Pour en revenir au début de mon compte-rendu, j'étais un poil stressé. Si je ne voulais pas aller au parc ce jour là, c'est que j'avais des trucs de prévus le soir. Rien de bien important, mais quand même. Je voulais donc quitter le parc vers 19h pour revenir à SF à 21h. Mais il se trouve que la file d'attente est assez colossale et il est alors 18h20. Finalement cela avance bien, je serais dans le train 45 min après, à l'arrière pour ne rien gâcher.

Et je comprends rapidement l'engouement pour cette montagne-russe La first drop en elle même est vraiment sensationnelle. Par la suite, le train enchaîne les virages inclinés avec une vitesse incroyable. C'est vraiment un coaster nerveux, sans aucun temps mort, un vrai plaisir. Pour ne rien gâcher, c'est une expérience qui reste assez confortable. C'est vraiment un bel atout pour le parc et je ne regrette pas mon attente. Il le méritait, très largement.



Il est temps pour moi de me diriger au pas de course vers la sortie du parc. Le tram est arrivé 3 min après moi. Le timing est impeccable, ouf.

C'est vraiment dommage de ne pas avoir bouclé tous les coasters du parc, mais bon.... Cela reste des montagnes-russes peu notables, déjà vues, juste bon à grossir son Coaster Count, sans regrets donc. Ce qui me chagrine le plus c'est de ne pas avoir pris plus de temps pour admirer les décos de Noël du parc. Il y a les Flat Rides aussi, certains avaient l'air sympathiques. Pour les Water Rides, le problème a été vite réglé : ils étaient fermés.

Les décorations lumineuses étaient en effet pléthoriques. C'était vraiment féerique. Et le climat doux de la Californie ne gâche pas notre plaisir, contrairement au froid glacial du New-Jersey. À l'entrée du parc se trouvait également une large patinoire ainsi qu'un spectacle qui avait l'air fort appréciable. Tout cela est très charmant.











Voilà pour cette visite, c'est tout pour moi.  8)


Meilleur vœux pour 2024.  :lol:
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