Avant de commencer le chapitre suivant, je tiens à vous présenter mes excuses pour la longueur de chargement de la page. J'ai mis beaucoup de photos, d'assez bonne qualité, du coup ça fait presque 500 Mo à charger d'un coup (sans compter les photos du J1).
Mais du coup, un clic droit + ouvrir l'image dans un nouvel onglet vous permettra de l'avoir en haute qualité (20 Mega Pixels), profitez-en !
Bonne lecture !
J2 : dimanche 04/06/17
Aujourd'hui, le parc ouvre à 9h. J'avais prévu d'y être pour 8h30, donc de partir de Strasbourg à 7h40. Mais vu comme on était éclatés la veille, on décide de s'autoriser à dormir un peu plus.
Donc finalement, départ à 8h30 de Strasbourg. On croise deux-trois panneaux de publicité pour le Voletarium en chemin. Une petite pointe de vitesse sur l'autoroute allemande (qui n'a pas de limite maximale autorisée), mais qui ne durera que quelques secondes avant que ma copine se mettre à crier parce qu'elle a peur. (inutile de préciser qu'elle n'est pas du tout friande d'attractions à sensations !)
On traverse ensuite deux zones de travaux où ça roule au ralenti, et puis enfin, on aperçoit SilverStar qui siège fièrement au-dessus de toute la région. Mais à peine sortis de l'autoroute que...
C'est pas mal, ça me rappelle Paris ! Bin oui, vous m'aviez prévenu, mais j'aime vraiment beaucoup dormir !
On mettra une bonne vingtaine de minutes à atteindre l'entrée du parking, puis encore environ un quart d'heure avant d'être garés à perpète-les-oies, dans un champ derrière le camping, à 10 bonnes minutes de marche de l'entrée.
Vu d'ici, SilverStar a l'air tout petit Petit aparté : avant l'entrée du parking, je vous conseille vivement de vous mettre dans la file de droite. Vous serez ainsi dirigés vers le parking principal, proche de l'entrée, sous le magnifique SilverStar. Sur la file de gauche (là où j'étais, malheureusement), on vous envoie sur des petits chemins qui font tout un tas de détour jusqu'au fameux champ. J'avoue que payer 6 € pour poser ma voiture sur un morceau de gazon super loin du parc, ça m'a laissé un petit goût amer dans la bouche...
Pour vous donner un ordre d'idée, on était à deux voitures, la deuxième étant partie 15 minutes plus tard mais s'étant rabattue sur la file de droite sur mes conseils, ils étaient à l'entrée du parc cinq bonnes minutes avant nous.
Allez, on ne va pas râler, il faut super beau et on est là pour profiter. Il est 10h10, on achète nos billets d'entrée (aux bornes automatiques il n'y a personne, merci les allemands qui ne payent qu'en cash !), et on rentre !
Comme je suis un mec pas forcément très malin, j'ai pas pris de photos de l'entrée du parc. Je vous mets donc une photo « reverse » de l'entrée vue depuis l'intérieur du parc ^^
Techniquement, c'est meme pas l'entrée, ce sont les guichets. L'entrée est sous mes pieds, la photo est prise depuis la gare du monorail. Mais comme tout le monde le sait, on ne peut pas pleinement profiter si on a une vessie non vide ! Ni une ni deux, c'est parti, première attraction de la journée : un tour aux toilettes ! Des sensations de folie, les effets sonores et olfactifs sont hyper réalistes. Passons.
Vu qu'il est déjà tard, je me dis que les conseils recueillis ici n'ont pas vraiment d'utilité. Pour rappel, vous m'aviez proposé de prendre le monorail et d'aller tout de suite à l'autre bout du parc pour enchaîner les coasters de cette zone sans trop attendre. Et en effet, quand je regarde sur l'appli du parc, Blue Fire, Wodan et Atlantica sont tous à 55 minutes.
On décide donc d'explorer un peu « à l'aveugle », sans plan. Pour trois d'entre nous, nous étions venus ensemble en 2011, mais une seule visite ne suffit pas à connaître très bien un parc, surtout de cette taille. Pour les trois autres, c'était la première fois.
On traverse donc les jardins devant le château Balthasar (c'est quoi d'ailleurs, ce truc ?), on longe un parcours de tacots, un circuit de bouées identiques à celles de « la rivière d'Elis » chez Astérix, et on voit la nouvelle zone Irlandaise sur notre gauche avec des toboggans immenses qui nous font bien envie. On comptait y repasser plus tard mais on a oublié, dommage.
Je ne suis pas un « chasseur de crédits », donc je n'ai pas testé le mini coaster. L'humeur générale est à l'émerveillement, y compris (surtout ?) moi : l'entretien des espaces verts est impeccable, tout est beau, propre, riche et détaillé. Et surtout, cette verdure et ces points d'eau, qu'est-ce que c'est agréable ! Ca fait à peine cinq minutes qu'on est là, tout le monde plébiscite déjà ce parc comme « leur préféré ».
C'est tout bête, mais les rochers donnent envie de se poser dessus, à l'ombre On arrive tout proche de la zone suisse, et de son Bobsleigh qui était dans mes souvenirs fort sympathique et ultra bien thématisé. L'entrée de la file indique 35 minutes, et je sais qu'ils ont tendance à surévaluer ici, donc on s'engouffre. Ce sera suffisamment soft pour démarrer calmement la journée, pour les moins téméraires d'entre nous.
WILKOMMEN IM WALLIS 25 minutes plus tard nous embarquons. Je n'ai pas compris pourquoi, mais toutes les trois minutes il arrivait des gens par la sortie qui montraient un papier et pouvaient embarquer, déréglant ainsi toute l'organisation des gens qui s'étaient synchronisés aux portillons pour monter en même temps (pas que ça change grand-chose, mais bon). Je n'ai pas compris qui étaient ces gens : ils n'avaient pas l'air du tout handicapés, et j'ai cherché partout mais pas trouvé de pass express / coupe-files pour Europa Park. Si quelqu'un sait...
A la base je voulais prendre une photo du layout, mais l'autofocus a trouvé plus intéressantes les rayures de la vitre... Comme dans mon souvenir, l'attraction est vraiment très jolie, pas trop molle pour un bob, par contre elle vibre pas mal, j'ai l'impression que c'est assez symptomatique des bobsleighs. En sortant on passe par le petit village suisse tout joli mignon, on s'y croirait !
C'est joli ou bien ? On hésite à se lancer dans la file de la wild mouse juste à côté (celle avec un ascenseur à la place du lift), mais il y a 45 minutes d'attente et ça nous paraît un peu long pour ce que c'est.
Entre la suisse la France... le lac Léman ? A la place, on va vers la grosse boule d'Eurosat, et on découvre complètement par hasard une entrée d'attraction qui indique juste une minute d'attente. Je n'ai aucune idée de ce que c'est, ça a un lien avec des dinosaures manifestement, et ça s'appelle « Univers de l'Energie ».
L'entrée, c'est l'espèce de rocher à gauche du truc en verre rond avec des panneaux solaires sur le toit. On a vite fait de passer à côté ! En avançant dans la file vide, la théma est tellement jolie que je me dis qu'en fait cette attraction est un walkthrough. Que nenni ! C'est un manège avec des sièges qui tournent, à la Phantom Mannor, avec des animatronics de dinosaures géants et reptiles en tous genres. Eh bien on a adoré ! Certains diront que c'est kitsch, nous on a tous trouvé ça plutôt bien fait, le nombre d'éléments animés était très élevé, avec des détails mine de rien importants comme les paupières qui clignent, ou le plafond masqué par de la fausse végétation. Et la cerise sur le gâteau : pour rendre le couloir de sortie moins ennuyeux, ils y ont mis un petit pont à cordes, c'est trois fois rien mais ça rajoute de l'attrait à l'ensemble !
C'est donc emballés que nous sortons de cette deuxième attraction, et que nous tombons nez à nez avec la gare du géant SilverStar. Quarante-cinq minutes au compteur, allons-y ! Comme ma copine est crevée et n'aime pas trop les sensations fortes, elle préfère s'abstenir et va donc prendre un café et faire des photos.
La partie « Disney Studios » d'Europa ParkCa vous rappelled quelque chose ?En exclusivité pour messieurs, l'intérieur des WC femmes (joliment thématisées, comme tout le parc) On aura attendu réellement 35 minutes, plus le temps de faire le tour. On a choisi le dernier rang, parce que c'est mon préféré. Quelle tuerie ! Cette première descente où on est aspiré, et qui n'en finit plus, cette fluidité parfaite, quel pied ! J'avais oublié, depuis tout ce temps, que la bête était aussi intense. Un vrai régal.
On retrouve ma copine à la sortie, et on décide d'aller faire un tour de tour (lol ça fait deux fois tour) d'observation. Mais sur le chemin, Eurosat affiche 15 minutes d'attente. On aura beau lui dire que ça ne fait pas peur, ma copine ne se sentira toujours pas d'embarquer avec nous (elle a entendu des filles dire à leur père que ça faisait plus peur que SilverStar, et elle les a pris au sérieux...), donc elle repart faire des photos.
La zone française très agréable pour se poserCa regorge de ce genre de petites animations, qui manquent tellement dans la plupart des parcs ! La file est vraiment pas très agréable, heureusement que ça ne dure pas trop longtemps. Ca débite super vite, je m'assois à nouveau tout à l'arrière, et c'est parti pour ce qui est probablement le plus long lift de l'histoire de l'humanité ZZZ. Je note cependant que, contrairement à beaucoup d'attractions Disney, le son (embarqué ou pas, je n'en sais rien) synchronisé avec le train fonctionne : « 5, 4, 3, 2, 1 » et zou, c'est parti !
Ça cogne, ça ballotte, un petit coup bien douloureux sur les côtes (et encore, le fait d'être à l'arrière me permet de voir les rangées de devant se déplacer et d'anticiper un peu), mais ça fait le job. On est diverti, on rigole bien, et finalement on profite autant que dans un Space Mountain avec les anciens trains et où les effets sont en panne.
Allez, cette fois c'est la bonne, on monte dans la tour ! L'entrée est thématisé un peu Steampunk, c'est joli. Les first timers s'exclament en constatant l'immensité du parc et le nombre de « gros » coasters.
La gareDe gauche à droite : Poséidon (Grèce), Eurosat et SilverStar (France), l'entrée (Allemagne), le Globe Theatre (Angleterre), Atlantica (Portugal), Food Loop (Luxembourg), Wodan et Blue Fire (Islande), Euromir (Russie) Sortis de là, il fait faim. Pour des raisons de goûts, et aussi pour une problématique de régime sans gluten pour l'un d'entre nous, nous décidons de partir pour la Scandinavie au restaurant Fjord. Comme c'est à l'autre bout du parc, on retourne vers l'entrée pour prendre le monorail (on avait hésité à prendre le train, mais c'est super lent).
On traverse alors l'Italie, et on voit une autre petite attraction discrète avec juste une minute d'attente : Piccolo Mondo. Moi, la picole, j'adore ça, alors on y va ! C'est un dark ride pour enfants de type « Blanche neige », avec des véhicules en forme de bateaux. C'est légèrement-fortement-scandaleusement inspiré de Its a Small World (même le nom), mais c'est pas grave, c'est super sympa quand même. Mieux, même, je dirais, parce que les scènes sont plus rigolotes et que la musique est moins pénible.
L'entrée du Piccolo Mondo est le bâtiment au fond, derrière la fontaine. Allez hop, on repart vers l'entrée... mais en fait non ! Encore une petite attraction discrète sans attente, une sorte de maison hantée interdite aux moins de 8 ans.
Ca c'est juste la boutique, j'ai pas pris de photo de l'entrée... Alors là, c'est le comble du pompage Disney : les ascenseurs, comme dans phantom manor (mais avec un pendu qui fait super peur et a fait crier par mal de monde), les véhicules, comme dans phantom manor (mais un embarquement sur plaque tournante au lieu de tapis roulants), les quatre bustes qui chantent, comme dans phantom manor, et j'en passe sûrement d'autres.
Mais à part ça, punaise, c'est dingue ce truc ! C'est gore à souhait, jamais je fais monter mon gosse de huit ans là-dedans ! On a trouvé la diversité des scènes bien plus grande que dans la plupart des maisons hantées, là-encore avec tous les effets qui fonctionnent jusque dans les moindres détails (poignées de porte qui bougent, ...). On a encore une fois été emballé, et l'œil non aguerri de mes acolytes classe ça largement devant Disney (alors qu'on y était allé tous ensemble en février, donc il n'y a pas bien longtemps).
Allez, cette fois c'est la bonne, on monte dans la gare du monorail. Même avec personne devant nous qui attend, on doit laisser passer deux trains avant de pouvoir monter dedans, mais au final on récupère un compartiment pour nous six. Le tour est sympa, ça donne un bon aperçu des différentes zones.
Je suis quelque part sur cette photo. Allez, un indice : je rayonne de beauté, comme à mon habitude (oui, mes chevilles vont bien, merci d'avoir demandé) Arrivés à la zone espagnole, on descend et on se balade un peu. Les allées sont vraiment exigües, c'est assez difficile de circuler ici ! Je ne sais pas ce qu'il serait possible de faire, mais dans l'état actuel ce n'est pas du tout idéal en cas de forte affluence.
On passe devant Atlantica qui affiche plus d'une heure d'attente (forcément, soleil + du monde + débit pas terrible...), on continue à travers l'Islande, on traverse le raft (qui affiche lui aussi une heure d'attente, alors que la plupart des bouées ne sont qu'à moitié pleines) et nous voilà enfin au Fjord !
Ca de la gueule, mais ça ne vaut pas une heure d'attenteL'Islande, avec son splash battle où on se bat surtout contre des cibles...Le bateau, à cheval entre la Scandinavie et le Portugal. Vu le nom, ça doit être scandinave ^^Le raft dont j'ai un très bon souvenir, mais l'attente nous a découragés. La nourriture du Fjord n'est pas très chère, plutôt pas mauvaise dans l'ensemble, et le cadre est super sympa. Seul regret, la terrasse est minuscule, donc on a dû manger à l'intérieur, mais ce n'est pas la fin du monde.
Une fois fini de manger, nous nous séparons en deux groupes : le premier, qui va faire Blue Fire, et le deuxième qui ne va pas faire Blue Fire (55 minutes d'attente). C'est vrai que ce coaster est génial, mais je n'ai pas envie de laisser ma copine seule trop longtemps (sachant que je tiens absolument à faire Wodan, qui n'était pas là lors de ma précédente visite), je me joins à elle pour former le deuxième groupe ^^
On en profite pour visiter un peu la zone scandinave On explore un peu le coin, jusqu'à la zone de Hollande. Il y a des petits flat rides (auto tamponneuses, tasses, petits bateaux, petits avions), puis on tombe sur encore une attraction discrète qui n'a que cinq minutes d'attente : Les pirates
des caraïbes de la laitue de batavia. En réalité, celle-ci, je la connaissais déjà (étant tombé dessus par hasard la dernière fois) mais j'en avais peu de souvenirs. Là encore, la file est à elle seule un walk-through avec des animatronics. Quant au ride, tout comme la maison hantée, on sent l'inspiration (pour ne pas dire le plagiat) de Disney : certaines scènes sont identiques, on traverse le restaurant... mais malgré ça, on a énormément apprécié. C'est joli, c'est grandiose, ça dure longtemps, sans avoir à faire la queue une heure comme chez l'autre souris.
On rebrousse ensuite notre chemin, on voit encore une attraction planquée ! Décidément, ça n'arrête pas ! Bon, cette fois c'est juste un walk-through, et encore, c'est juste une pièce avec une maquette dans un trou ^^ Pour ceux que ça intéresse, ça s'appelle « La Ville Engloutie Vineta ».
En repasse devant le raft, toujours une heure d'attente, et une file hyper désagréable dans mon souvenir. On continue jusqu'au petit monorail dans la zone islandaise, où il n'y a pas grand monde. Cinq minutes après, on embarque pour faire un tour complet. Quand on voit la file monstrueuse à l'arrêt du Luxembourg, on est content de l'avoir pris en Islande ! C'est chouette, ça permet de faire des photos sympas et de prendre l'air.
La zone HollandaiseL'un des très nombreux circuits de voitures pour les petits (et grands, moi aussi j'adore ça les circuits de voitures !)L'AngleterreLe LuxembourgL'Univers de l'Aventure. Je pense que ça correspond aux colonies, sauf que comme c'est mal vu de nos jours c'est devenu une zone un peu lambda avec des statues d'animaux et d'africains... Bizarre...Retour en Islande pour boucler le tour Il est 16h25, on rejoint les autres qui sortent tout juste de Blue Fire. On est au bon endroit, on s'engouffre donc dans la file de Wodan pendant que ma copine repart se promener et faire des photos. L'attraction affiche 55 minutes, et dix minutes plus tard on voit un panneau indiquant qu'il reste 50 minutes. Au final, on attendra environ une heure dix, autant dire que j'en aurai ma dose pour la journée. L'attraction en elle-même est très sympa, très rapide et près du sol avec quelques airtimes sympatoches. Néanmoins elle ne m'a pas émerveillé plus que ça, peut-être à cause de la fatigue.
En sortant, on décide de rejoindre ma copine qui est dans la zone d'Arthur et les Minimoys. On traverse rapidement le parc à pieds, on contourne le lac. On traverse alors la zone des contes de fée, principalement destinée aux enfants, où des scènes déclenchées par les visiteurs racontent les contes de Grimm.L'ensemble est très joli, très adapté aux tout petits pour qui faire la queue devient rapidement éprouvant.
Des décors de qualitéOn peut dormir dessus ? Ca a une corne ? C'est donc une lit-corne !La madame qui lave son linge fout de la mousse partout. Aucun respect pour les voisins ! :@Un mini-dark ride dans la forêt enchantée, qui a l'air super chouette ! Et nous voilà chez les lutins ! Ma copine sort tout juste de la mini-tour de chute en forme de tulipe, ça lui a bien plu. On hésite à entrer dans la file du coaster, mais il y a 50 minutes de queue. Le monsieur à l'entrée nous indique une trentaine de minutes d'attente pour la file single rider. D'expérience (et surtout par une logique implacable), je sais que les single rider ont un débit assez élevé dans les attractions à 4 sièges par rangée (alors qu'au contraire, ça n'avance jamais quand il n'y en a que 2), donc on décide de tenter, ma copine et moi. Les autres préfèrent aller vers Euromir qui n'a que 20 minutes d'attente.
Finalement, on n'attendra que cinq minutes, on a fait le bon pari ! L'attraction est vraiment géniale, la rotation et la vibration des sièges apportent vraiment quelque chose à la partie dark ride. La partie coaster est ultra fluide, vraiment, on a adoré ! Ce type d'attraction serait un excellent ajout pour beaucoup de parcs.
Bienvenue à Wuze Town... ah non, on me dit dans l'oreillette que ce n'est pas ici !Mes photos ne rendent pas hommage à la qualité des décors Une fois sortis, on décide de se rendre à notre tour vers Euromir. Le coaster Arthur a donné du courage à ma copine, et je lui assure qu'Euromir est moins intense que le Twist (qu'elle a déjà ridé deux fois), donc elle accepte de monter avec moi. Il n'y a plus que quinze minutes d'attente, pendant lesquelles on voit passer la parade, donc ça passe super vite. On croise aussi le reste du groupe un peu devant nous dans la file, ils sont dégoûtés de ne pas être restés à Arthur du coup ^^
Ce ride est tout aussi kitsch qu'Eurosat, mais cette musique, qu'est-ce qu'elle est entêtante ! Depuis ma première visite, il m'arrivait de la mettre en fond sonore juste pour le plaisir ^^ Le ride en lui-même est rigolo mais pas non plus exceptionnel, le lift est interminable, et les wagons ne tournent pas beaucoup. Par contre il vibrait moins que dans mon souvenir, une bonne surprise !
J'ai pas bien compris le thème, par contre... On enchaîne ensuite avec une énième petite attraction discrète sans attente : un dark ride pour enfants thématisé sur l'hiver et la neige. Comme les autres petits dark rides, on a bien aimé.
On se rend ensuite vers la zone grecque, à la base pour aller vers Pégase. Mais en chemin, devinez sur quoi on tombe... je vous le donne une mille, une petite attraction discrète et sans attente ! Celle-ci s'appelle Atlantis, et c'est un dark ride avec des pistoles laser et des cibles. C'est sympa parce qu'il n'y a pas d'attente, mais je ne ferais pas la queue une demie heure pour ça. La précision des pistolets est catastrophique (le « point » rouge est en fait un rond de quinze centimètres de diamètre), toutes les cibles valent autant de points, et les décors ne sont pas phénoménaux.
La Grèce. Il fait maintenant trop froid pour aller se mouiller ! On continue notre chemin, on passe devant Poséidon, et on s'engage dans la file de Pégase. On a hésité à tenter la VR, mais je me souvenais que le parcours était chouette et ma copine préférait la faire une fois « en vrai » par peur d'avoir le vertige ou une impression bizarre. On attend une quinzaine de minutes, au moment d'embarquer on voit le reste du groupe qui entre dans la file. C'est la dernière fois qu'on les croisera avant le retour à l'appart.
Cette petite montagne russe est vraiment géniale, pile poil ce qu'il faut de sensations, de quoi plaire aux mordus d'airtimes et aux plus « impressionables ». Ca remplacerait avantageusement des coasters du style Vol d'Icare au parc Astérix, en amenant quelque chose de plus moderne, plus confortable, plus sensationnel, tout en étant accessible à tous.
On repart vers la suisse, la wild mouse affiche encore 30 minutes, on passe notre chemin. A la place, on embarque dans le Volo da Vinci, un monorail suspendu qui fait un petit tour au-dessus des circuits de tacots et de bateaux. L'attente est assez longue, une vingtaine de minutes à piétiner (car le débit est faible, et ralenti par l'embarquement et débarquement d'enfants en bas âge), mais une fois à bord c'est très agréable. Ca donne un bel aperçu des différentes attractions pour enfants de la zone. Petit détail, qui encore une fois montre la grande qualité des attractions récentes et de l'entretien d'Europa Park, les hélices au-dessus et derrière les nacelles tournent. C'est trois fois rien, mais ça ajoute à l'ambiance générale.
Encore une fois, les espaces verts sont très bien entretenusOn survole plusieurs autres attractionsLe circuit vu d'en haut Il est 20h15, le parc ferme dans 45 minutes. Pour rappel, l'horaire de fermeture est ajusté en fonction de l'affluence. De base, c'est 18h ; ce jour-là en arrivant, ils indiquaient 20h. Finalement en cours de journée, c'est passé à 21h. On est crevés, on décide de se diriger vers la sortie. L'idée, c'est d'en profiter pour tester le Voletarium si l'attente nous semble supportable, à savoir maximum 30 minutes.
La file normale affiche 75 minutes, non merci. Le type à l'entrée de la single rider nous dit qu'il y a environ trente minutes d'attente, on tente notre chance.
Oui, je sais, c'est mal cadré. Mais j'étais fatigué ! Ca avance tout doucement, la pièce où nous sommes est jolie, mais au bout de dix minutes on a tout juste parcouru un petit quart du couloir qui forme la file. Je décide de sauter la barrière et de remonter la troisième file (celles des fastpass, je crois) qui était vide pour voir si le bout du couloir correspond à l'embarquement. Que nenni : la file continue dans un escalier, et on n'en voit même pas le bout ! Vu la vitesse où nous avançons, on en aura au moins pour 1h, sans compter la partie encore invisible de la file. On décide donc de rebrousser chemin, et de quitter le parc.
La seule pièce de la file que nous avons vue était très jolie On tombera sur une espèce de petit-train navette en forme de bulles qui nous amènera directement devant le camping western, soit les deux tiers du trajet jusqu'au champs qui nous sert de parking.
Le retour à Strasbourg se fera sans encombre, un peu fatigués, mais ravis de la superbe journée que nous venons de passer. On se dit que la prochaine fois, on viendra deux jours avec un hôtel onsite (approuvé par ma copine qui n'aime pas trop les parcs, c'est dire comme le niveau est élevé !). Les autres arriveront trois quarts d'heure après nous, ayant profité des attractions jusqu'à la dernière minutes.
Bilan
Y'a pas à discuter le parc a fait l'unanimité. Tout le monde a trouvé la qualité des attractions et des décors excellente, et la quantité sans aucune commune mesure avec aucun autre parc.
Pour ma part, je ne peux qu'être d'accord avec eux. A part quelques vieilleries, qui ont tout de même leur charme, les décors d'Europa Park sont très qualitatifs, largement du niveau d'un Disneyland ou d'un Phantasialand. La différence, c'est qu'ici il y a de tout, en grande quantité, et pour tout le monde. Un gosse sera ravi de pouvoir faire trois ou quatre circuits de tacots différents, tout comme un adulte trouvera son intérêt dans les nombreux « gros » coasters que le parc propose. Et le corollaire de tout ça, c'est qu'une journée « noire de monde » est largement supportable, avec des temps d'attente ne dépassant que rarement l'heure et des attractions sans attente disponibles.
Il y a tellement de coins et de recoins à visiter que j'ai l'impression de n'avoir réellement profité que d'un quart de ce que le parc propose, en deux visites. Clairement, ce parc confirme son « incontournabilité » et se classe avec Alton Towers et Phantasialand dans mon top trois, les départager étant difficile à cause de leur nature très différente.
Vivement la prochaine visite !