voici un très bel article sur le Trans\'Demonium !
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Article du \"Parisien\" (6 avril 2003)
\"ALEA JACTA EST !\" Finis les réglages de dernière minute, le Parc Astérix est fin prêt pour accueillir ses premiers visiteurs (de 6 000 à 7 000 sans doute) de la saison 2003. Après les vacanciers de la région Parisienne, ce sera au tour des petits Picards, dès la semaine prochaine, de redécouvrir les joies de ce parc familial aménagé sur soixante-dix hectares à Plailly.
«Uderzo est très proche de nous»
Au pays d\'Astérix, les visiteurs vont retrouver leurs attractions préférées : le Tonnerre de Zeus, la plus grande montagne russe d\'Europe, et la Trace du Hourra, une virée à bord d\'un bobsleigh lancé de 31 m de haut sur une piste de 900 m de long. Le Parc, détenu par le groupe Grévin et compagnie, a ajouté cette année une nouveauté à la liste de ses trente attractions. A bord du Transdemonium, petits et grands vivront une aventure effrayante sur fond de fresque moyenâgeuse. « Il nous manquait une attraction de ce type », indique Michel Linet Frion, le directeur de Grévin production responsable de la création des manèges. « Un train fantôme, il y en a dans toutes les foires, il nous fallait le nôtre.»
Le projet ne date pas d\'hier. L\'implantation d\'un train fantôme était prévue au moment de la création du parc, en 1989, mais n\'avait pu voir le jour pour des problèmes de sécurité. Cette fois-ci plus de cent personnes ont travaillé à l\'élaboration du nouveau projet pendant près de quatre ans. Il s\'agissait de réinventer le train fantôme « à la sauce Astérix », selon l\'expression du directeur, Alain Trouvé. En quatorze ans d\'existence, le Parc n\'a cessé de se renouveler sans jamais renier l\'humour ni l\'esprit convivial d\'Astérix. Le héros gaulois n\'est jamais très loin et défend ses valeurs dans un environnement pourtant purement commercial. « Uderzo est très proche de nous, même pour la conception des manèges, indique Michal Linet Frion. Il veille à ce que l\'univers d\'Asterix ne soit pas dénaturé. » D\'autres surprises sont à prévoir dans les années qui viennent.
LE TRANSDEMONIUM TESTE POUR VOUS
A TRAVERS une épaisse fumée, signe d\'une poussière séculaire, des formes inquiétantes se dessinent. Une porte claque, une pendule résonne dans des couloirs obscurs. Pas de doute, c\'est le Transdemonium, le nouveau train fantôme du Parc Astérix, testé vendredi en avant-première. Le parcours menant aux wagonnets vaut déjà le détour (tant mieux d\'ailleurs car, foule oblige, ce temps d\'approche peut dépasser la demi-heure) : on avance à tâtons, on croit grimper, puis on descend, parfois même le sol tremble sous les pieds. Avec ça des cris d\'outre-tombe, un glas qui sonne, et des invitations sournoises - car piégées - à risquer une main sur un vieil objet, une poignée de porte, un relief de mur. Imperceptiblement, le pas se fait moins assuré, et à chaque nouveau virage du labyrinthe on rentre la tête un peu plus dansles épaules.
Le scénario plonge ses racines aussi loin que possible. Nous sommes à l\'aube de l\'an mil, cette période trouble de l\'histoire qui a vu naître une peur irrationnelle au sein de la société française, persuadée de l\'arrivée imminente de l\'Apocalypse. La baronne de Plailly (du nom de la commune voisine) a chargé Jean des Ténèbres, un alchimiste un peu sorcier, de trouver une solution. C\'est ainsi que tous les fantômes du royaume se sont retrouvés enfermés dans les oubliettes du Parc Astérix, où ils vaquent librement à leur occupation favorite : faire peur aux visiteurs... dès la file d\'attente, on l\'a dit, mais surtout une fois embarqués quatre par quatre dans des wagons joliment sculptés. Trois minutes trente de frayeur bon enfant (les 6-12 ans constituant la cible idéale), tel est le pari réussi du Parc. Le tout dans le noir la plupart du temps, l\'obscurité étant « l\'ingrédient de base du train fantôme », comme le rappelle Michel Linet Frion, le directeur de Grévin Production, qui a réalisé l\'attraction. Les effets physiques, de freinage, de vent ou de cahotement ponctuent cette plongée dans le monde des ténèbres.
Pas de quoi effrayer les plus grands, mais le mode humoristique sur lequel est traité le manège garantit un bon moment pour tous. Comme d\'habitude, le Parc Astérix joue de l\'autodérision et s\'astreint à éviter les effets faciles comme les matériaux sans âme : pas de 3D, pas de laser, pas de bande-son techno, pas de plastiques grossiers et clignotants. Mais ne dévoilons pas tout ! Dernier point fort, ce circuit, conçu comme un film, réserve des surprises à chaque passage. Impossible de tout voir du premier coup. Hier, on a même raté le plus grand fantôme...
BR/] Horaires: 10h-18 h en avril.
Prix: 31 euros adulte, 23 euros enfant (3/11 ans), gratuit moins de 3 ans.
Fermeture: le 12 octobre.
Informations: au 03.44.62.34.34 ou sur Internet
www.Parcasterix.frParc Astérix, accès par l\'autoroute A 1 direction Lille, sortie Parc Astérix
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