Beauval, Puy du Fou, Récré des 3 curés et Bioparc 2020

Démarré par Romain Fanatix, 13 Juillet 2020, 11:07:24

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Romain Fanatix

Bonjour à toutes et à tous, je m'en vais vous raconter les quelques parcs que j'ai visité lors de mes vacances de juin. J'ai eu quelques projets qui ont été annulés lors du confinement, ces vacances étaient posées depuis longtemps mais le programme était très incertain. Finalement nous avons eu de la chance et nous avons tout réservé au dernier moment.

Samedi 6 juin, une longue route nous attend pour rejoindre notre location en Vendée. J'ai opté pour le Zooparc de Beauval pour couper le trajet, notre dernière visite remonte en 2014 et le parc a pas mal évolué en 6 ans.
Le parc est normalement ouvert dès 9h mais exceptionnellement les weekends de juin, celui-ci ouvre à 8h. Il est obligatoire de s'inscrire sur le site web du parc le jour de sa visite.
Nous arrivons à 8h45, le contrôle de sécurité s'effectue sur le parking. Le port du masque est obligatoire dans les espaces fermés comme les serres, le dôme ou encore le nuage de Beauval.


le contrôle de sécurité déménage à l'entrée du parc en fin de matinée

C'est notre 3ème visite et sur le guide de visite, le parc est désormais divisé en 3 zones bien distinctes: les allées historiques, les forêts du Pacifique à gauche en hauteur et les plaines Africaines à droite en hauteur, elles sont délimitées par des ponts surplombant des chemins de services.

Dans les allées, le marquage au sol nous rappelle qu'il faut circuler à droite. Certaines allées sont à sens unique. La plupart des visiteurs se rendent au Dôme, nous filons au fond du parc en direction de la serre tropicale des grands singes et la serre tropicale des gorilles: petite déception d'ailleurs car les lamantins sont toujours indiqués sur les panneaux comme présent dans la serre tropicale alors qu'ils ont déménagés.
L'aménagement de leur ancien espace était en cours. J'aime beaucoup ces 2 serres, les points d'observation sont nombreux.



Nous prenons de la hauteur pour rejoindre les forêts du Pacifique: c'est ici que vous trouverez les koalas ainsi que les célèbres pandas. Petit rappel, le parc épouse bien les reliefs de la vallée et il faut aimer la grimpette !







on a rencontré des pandafans, c'est comme des disneyfans mais pour panda.



Nouveauté pour nous, le  territoire nord-américain qui a ouvert en 2018 et qui  accueille le clan des loups et les ours bruns: c'est une zone à l'écart, dans un cul-de-sac. Là où je m'attendais à une zone très très poussée, j'ai été pas mal déçu!
J'ai apprécié le ponton d'observation couvert mais ces 2 espaces sont vraiment très très classique! Pire, la proximité avec les maisons et la route casse complètement l'immersion! Bref pas vraiment du niveau du parc selon moi.





C'est à 10h30 que nous ferons notre premier tour de télécabine! Le Nuage de Beauval est la nouveauté de l'année dernière, il relie les forêts du Pacifique (la gare se trouve juste à coté de l'enclos des éléphants) pour rejoindre les plaines Africaines (entre le Dôme et la terre des lions).





La gare est imposante, c'est assez hypnotisant de regarder ce ballet de télécabines. 3 cabines sur 4 ont leur sol vitré recouvert d'un tapis, autant dire qu'il faudra avoir de la chance pour "vivre le grand frisson"  :P .
C'est un régal de survoler les éléphants et de s'approcher de l'immense Dôme équatorial!  Et c'est surtout très reposant. On appréciera énormément nos 3 survols.



Nous voilà arrivés sur les plaines Africaines où se trouve le Serengeti, le restaurant que je visais pour ce midi. Et il à l'air encore plus sympathique qu'en photo!



La terre des lions est une savane reconstituée pour les félins que sont les lions et les lycaons. On y trouve aussi des suricates et des rats taupes nus.
La zone est très bien fichue, on peut faire le tour complet de l'espace des lions, parfois on surplombe, parfois on se retrouve sous terre, c'est pour moi un sans faute pour l'aménagement et la présentation.







Euh mon fils ferme les yeux s'il te plait!





Le restaurant le Serengeti est spécialisé dans les grillades. Nous opterons pour une brochette de boeuf mariné aux épices et c'était fort bon! Toute la vaisselle jetable était en bambou, c'est un geste appréciable.





Il est midi quand nous terminons de manger et le Dôme équatorial est peu fréquenté à cette heure-ci! Je vous le présentais déjà ici: https://www.ameworld.net/forum/index.php?topic=50259.msg361193#msg361193
Au risque de me répéter c'est grand voir trop grand: il faut s'armer de patience pour observer l'unique loutre géante présente dans le bassin tout comme l'hippopotame pygmé. C'est très beau, bien aménagé même si cette "débauche" de béton sculpté sur l'ensemble du parc commence à devenir un poil... lassant. On passera tout de même 1h au sein du Dôme.









Dernière nouveauté à découvrir, la réserve des hippopotames et j'ai trouvé cet espace très bien conçu! D'extérieur, on ne se doute de rien, l'entrée ne paye pas de mine, on déambule dans un genre de grotte où la lumière peine à entrer, des petites ouvertures nous laisse apercevoir ce qui nous attend et tout à coup on pénètre dans ce vaste espace avec cette superbe vision sous-marine sur le grand bassin!





Sans vraiment s'en rendre compte, nous venons de pénétrer dans une immense volière où cohabitent des hippopotames bien sûr, ainsi que des nyalas, des potamochères et de nombreuses espèces d'oiseaux et de poissons. L'espace pédagogique est vaste, nous avons beaucoup apprécié cette espace très bien conçu.











On se paye un nouveau tour de télécabine, toujours pas de sol vitré...  :'(
Nous visitons l'immense plaine des éléphants et j'avais repéré une aire de jeux pour Marcel: l'occasion pour les parents de se reposer pendant qu'il se défoule! Je m'attendais presque à ce que l'aire de jeu soit condamné à cause de la Covid mais finalement non.
Nous ne souhaitions pas quitter le parc au delà de 16h, il nous restait encore pas mal de route pour rejoindre la Vendée. Il était un peu plus de 14h, nous décidons de prendre une dernière fois les télécabines pour rejoindre le Dôme équatorial et ainsi rejoindre l'entrée tranquillement en passant par la savane africaine.
Et on a été ravi car notre sol vitré, on l'a eu!









Gros défaut selon moi, c'est que depuis les plaines africaines il faut redescendre complètement dans les allées historiques pour ensuite remonter et rejoindre la savane africaine: j'aurais trouvé ça tellement plus logique de rejoindre les plaines avec la savane pour en faire une zone vraiment cohérente







Voilà qui clôt cette visite au Zooparc de Beauval: nous avons été ravis de découvrir les différentes nouveautés, on se demande même quel projet ils vont nous sortir dans les prochaines années. Niveau distanciation c'était le grand bazar si bien que quand par exemple un animal venait a s'approcher d'une vitre, tout le monde venait s'agglutiner à vous...  ::)
Ce qui me gène un peu chez Beauval c'est ce coté démesuré: entre le dôme gigantesque, toutes les installations dernier cri, les espèces unique en France, la communication limite à outrance, il étouffe d'autres parcs qui mérite d'être plus connu! et ça tombe bien, j'ai eu un véritable coup de coeur pour le prochain parc animalier dont je vais vous parler!
Merci de m'avoir lu  ;)
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Paparkfan since 2017

palou63210

Merci pour ton retour Romain ! La savane devrait déménager dans la zone africaine dans les années à venir ! Effectivement Beauval fait grosse concurrence à ses voisins. Le but c'est d'avoir pareil que partout au même endroit : enclos de contact, spectacles, volières spectaculaires, visions sous marines, collection énorme qui couvre une bonne partie de la collection française zoologique avec quelques extra comme les diables, les koalas ou les pandas. Las stratégie est payante pour le moment. Heureusement la plupart des zoos ont su répliquer pour l'instant.

Je n'ai pas visité le dôme, il semble unique en France mais des serres de ce type existant déjà en Europe notamment à Leipzig ou Emmen. Zurich aussi mais dans une version plus naturaliste.
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magicday

Beauval c'est vraiment un bel endroit :) la dernière fois que j'y suis allée c'était au moment de la naissance des petits pandas ... trop d'amours !!
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Romain Fanatix

Merci pour tes précisions Palou!

C'est 2 jours plus tard, le lundi 8 juin, que nous avons découvert un des plus beaux zoos que nous ayons jamais visité! Je parle du Zoo des Minières, plus connu désormais sous le nom du Bioparc de Doué-la-Fontaine: il s'agit du seul zoo troglodytique au monde!
L'entrée ne paye pas de mine, le parking est particulièrement ombragé. Je n'avais pas particulièrement étudié le parc, ce fut donc une totale surprise pour moi. Le port du masque est ici obligatoire sur tout le site.





De premier abord le plan m'a quelque peu laissé perplexe... mais on comprend rapidement que le parc est construit sur 2 niveaux: un niveau inférieur (sous-sol), où les enclos sont intégrés dans d'anciennes carrières et où l'on passe d'un espace à un autre via des tunnels, et un niveau supérieur, au dessus des carrières.
Avec la covid, un sens de visite était imposé. Mais sachez qu'avec ou sans covid, si vous vous embarquez sur le niveau inférieur, vous ne pourrez pas en cours de parcours rejoindre le niveau supérieur et inversement.

Comme conseillé nous débutons pas le niveau inférieur: une pente douce longe le camp des girafes, l'espèce emblématique du parc. Au loin je repère où nous irons manger ce midi, le restaurant du camp des girafes.
La grotte des chauves souris et le Vivarium sont fermés au public.





Repérez bien cet ascenseur, c'est le point de départ pour le parcours au niveau supérieur. Nous, on file au sanctuaire des okapis.



Sans trop s'en rendre compte, on se retrouve au milieu d'une carrière de 4 000 m2 recouverte d'un filet où cohabite des okapis (qui se feront très très discrets), des cercopithèques et de nombreuses espèces d'oiseaux. L'espace est une véritable jungle luxuriante que l'on surplombe via un chemin sur pilotis, tout est très ombragé, le ton est donné pour la suite de la visite!
On s'embarque dans notre premier tunnel





Ces passages sous la terre sont très agréables car il y fait très frais et l'arrivée dans chaque nouvelle zone est une surprise totale!
Nous débarquons dans le canyon des léopards, dédié aux félins d'Asie.
Là encore la végétation est dense, des caches sont creusées dans la roche: c'est le territoire de la panthère de Java, dont la population se limite à une dizaine d'individus dans les zoos européens et d'un couple de panthères de Sri Lanka. On y trouve aussi des pandas roux.

















La prochaine zone est sans doute notre coup de coeur commun: la grande volière Sud-Américaine, un labyrinthe minéral d'un hectare qui héberge 35 espèces d'oiseaux !







Rien de moins que 7 espèces de perroquets, des ibis, des spatules, des flamants ainsi qu'une colonie de manchots et de pélicans peuplent ce vaste espace rocheux aux multiples cascades. Les pylônes d'acier qui soutiennent le filet sont très bien intégrés. L'immersion au milieu de ces 600 oiseaux est vraiment un moment exceptionnel!











Retour sous la terre pour un espace qui date de 2017 au nom évocateur... les fantômes de l'Himalaya . Ici c'est le royaume de l'hexagone! Non non l'hexagone n'est pas un animal, je parle bien ici de la forme géométrique qui reproduite ici sur différents niveaux, offre des possibilités d'escalades pour ces habitants. Et visuellement, c'est très intéressant. Les 2 espaces sont visibles depuis le tunnel mais également depuis le niveau supérieur: une double approche très très appréciée.




Les bouquetins Markhor

La pièce maitresse de cette nouvelle zone est l'amphithéâtre de 4 000 m2 dédié aux vautours... vaste espace, trop grand à mes yeux. Les lieux sont censés se remplir pour la curée des vautours fauve et moine mais avec la Covid, ce n'était pas le cas.







A défaut de la curée des vautours, nous avons assisté à la curée des cochons d'inde!



Il n'étais pas loin de 11h30 quand nous nous sommes dirigés vers le camp des girafes: je vais pas vous mentir, nous avons un peu bâclé notre visite du niveau inférieur  pour obtenir une des meilleurs tables qu'offre ce restaurant panoramique.
Ce restaurant propose une formule buffet à volonté mais avec la Covid, il est servi uniquement des assiettes. C'était bien copieux, quasi tout issu de l'agriculture biologique.











Même à l'intérieur, la décoration est très soignée.





C'est le ventre bien rempli que nous démarrons la visite du niveau supérieur: la première partie est très classique à ce qu'on peut trouver dans d'autres parcs, quoique les lieux sont particulièrement bien ombragé! Le plan indiquait "les vieux lions", j'étais persuadé que l'espace serait vide avec l'ouverture du cratère des lions mais en fait pas du tout: le parc accueille 2 familles de lions.
Un long chemin longeant les îles des gibbons mène aux Tigre de Sumatra et aux hippopotames pygmés, que je peinerais à observer tant la végétation est dense.







Nous passons devant ce que je pense être l'ancien enclos des guépards qui pour le coup est bel et bien vide. La végétation se fait plus rare, un immense espace creusé dans la roche se présente devant nous, c'est la vallée des rhinocéros qui date de 2005.









Les rhinocéros noirs cohabitent ici avec des gazelles de Mohrr. Ils partagent également ce point: ces deux espèces sont en danger critique d'extinction. Là encore très belle réalisation, on se plait à chercher les imposants rhinocéros.
J'en profite pour faire une remarque sur la multitude de sculptures en bois qui peuple le parc, cela habille joliment les lieux et ça a beaucoup plu à mon fils qui voulait toutes les escalader!





L'espace des mangoustes naines est équipé de tunnels qui débouchent sur des "bulles" transparentes au milieu des animaux: mais à cause de la Covid, l'accès était condamné.



C'est dans la dernière partie que se trouve le Territoire sud-américain et nous y avons finalement passé pas mal de temps tellement il y a de mammifères à observer! Entre les très joueuses loutres géantes d'Amazonie, les loups à crinière (non ce ne sont pas des renards), le très boisé espace où cohabitent les ours à lunette avec des saïmiris (riche idées) ou encore les îles peuplés de primates, nous n'avons pas boudé notre plaisir!











La visite aurait pu se terminer là, mais l'arrivée des fantômes de l'Himalaya et du Cratère des carnivores prolongent cette dernière!
En effet en longeant la cuisine du parc, vous pourrez rejoindre un autre point d'observation sur les adorables panthères des neiges.
Il est alors 14h45 et nous essuyons une averse, ce sera la seule de la journée.







Nous terminons en beauté avec le Cratère des carnivores que je vous présentais déjà ici: https://www.ameworld.net/forum/index.php?topic=50901.0





Voilà, je le répète une dernière fois mais ça été un gros coup de coeur pour ce qui est, à notre sens, le plus beau parc animalier de France: les espaces sont vastes, la végétation est luxuriante, les carrières reliées entre elles par des tunnels ajoutent beaucoup de charme au lieu. On avance de surprises en surprises, chaque espace invite au dépaysement et à l'émerveillement, l'immersion est totale.

Nous avons bien profité de notre journée puisque nous sommes ensuite reparti faire un tour complet des niveaux inférieurs et supérieurs. Nous avons quitté le parc peu avant 18h, cela nous a d'ailleurs étonné que nous passions autant de temps dans un parc animalier.
Un grand chapeau à la famille propriétaire du Bioparc.













Mini ferme africaine





La boutique de sortie


Je fais un petit aparté sur le parc oriental de Maulévrier puisque nous sommes repassés devant en rentrant au gîte: c'est un lieu que nous avions visité la veille, c'est un jardin japonnais qui se trouve au pied du château de Maulévrier. Le concepteur du parc est un architecte parisien, Alexandre Marcel, qui fut le concepteur du pavillon du Cambodge à l'Exposition universelle de 1900. Le parc fut créé en 1913 et tomba pendant près de 40 ans dans la désolation à partir de 1945.
Sa restauration dès 1987 fut basé sur des photographies et des souvenirs.







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Paparkfan since 2017

ultracoasters

Merci pour ce TR. J ai redécouvert ce zoo peu de temps après toi et on y passe vraiment une bonne (ou demi) journée. Les "spectacles" sont de retour.
De plus, si le cadre troglodyte vous attire et avez envie de prolonger un peu cette ambiance particulière, à 5min du zoo se trouve un restaurant troglodyte très sympa, les cathédrales de la Saulaie.
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El Toro ou Eejenaika, là est la question.

gouzou

Merci Romain pour ce TR. Ce parc fait effectivement très envie.
RMC Découverte passe une série de reportage Zoo : le défi de demain (en ce moment le mercredi soir) qui raconte la génèse des 2 zones du cratère des carnivores et des fantômes de l'Himalaya.
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Romain Fanatix

Merci pour vos commentaires!

Et merci pour l'info gouzou! le teaser fait très envie!

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Paparkfan since 2017

jip

#7
Citation de: Romain Fanatix le 27 Juillet 2020, 20:52:37
Merci pour vos commentaires!

Et merci pour l'info gouzou! le teaser fait très envie!



oui sympa la série visible en replay :)
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Efteling  Bobbejaan Mirabilandia  DLP Grevin Bagatelle Amsterix
Plopsa Belewaerde -Parc Asterix- Walibi Wavre Port Aventura Warner Madrid- Aqualud- Denlys Europa Parc - Walygator- Rainbow Magicland

France

Merci pour ces deux très beaux Trip Report ainsi que pour les belles photos de grande qualité !

Hâte de découvrir la suite de tes visites dans les deux autres parcs !
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« La France, le plus beau royaume après celui du ciel. » - Hugo Grotius

Romain Fanatix

#9
Merci pour tes commentaires encourageants! Et la suite, la voilà!

Les 2 jours suivants, nous avons visité d'autres haut-lieu touristiques de la Vendée: les marais salants, la corniche vendéenne mais j'ai de loin préféré la découverte du marais poitevin. Nous avons eu de la chance car chacun de ces sites rouvraient timidement et ce depuis quelques jours.









et c'est le jeudi 11 juin que le Puy du Fou rouvrait ces portes.

Pour rappel, je devais séjourner chez eux début avril mais la Covid est passée par là... la communication avec le parc fut assez chaotique et j'ai dû me battre pour obtenir un remboursement de mon séjour! Vous allez me dire, mais pourquoi avoir demandé un remboursement pour finalement y séjourner quand même? nous n'étions absolument pas certains que nos congés seraient maintenus et nous n'étions pas certain que nous pourrions voyager à travers la France.
Si j'avais su que le parc ferait autant de polémique cet été, je n'y serais sans doute pas allé...

Bref c'est peu après 8h du matin que nous avons passé les grilles de la cité nocturne: le grand parc ouvrait à 9h30, nous sommes arrivés tôt pour 2 raisons: nous n'étions vraiment pas à l'aise dans notre location et nous étions à 20 min du Puy de Fou. De plus, j'avais des souvenirs de longue file d'attente pour le check-in au Parc Astérix.
Finalement nous étions les premiers visiteurs de l'hôtel et sans doute de toute la cité! Ah et j'ai oublié un détail essentiel, il a beaucoup plu ce jour là!



Nous avions réservé pour 2 nuits au Camp du drap d'or, la personne de la réception dont c'était le premier jour s'entraina avec nous. Nous avions seulement réservé nos dîners: l'un pour le restaurant de notre hôtel justement et l'autre pour le restaurant de la Citadelle. C'est alors qu'on nous apprend que nous sommes surclassé et que nous aurons la chance, demain soir, de manger à la table des ambassadeurs! Youhou!
Avec la covid l'hôtel n'accepte plus les bagages, on retourne à la voiture les déposer...
Dernier détail, dans chaque hôtel il y a un sens de circulation ainsi pour le batiment principal de notre hôtel, on rentre par un coté et on ressort de l'autre.







On profitera de notre arrivée matinale pour faire le tour des hôtels en commençant par le nôtre: il se compose d'une multitude de petites tentes et d'un batiment principal qui fait office de réception, bar et hôtel. Le restaurant ce matin là est désert.







Nous faisons un arrêt aux Ilôts de Clovis, je n'aime pas cet hôtel qui propose de dormir sur des cabanes sur l'eau. Plus loin et tout prêt de l'entrée du parc, on trouve la villa Gallo-Romaine: on se rend qu'il s'agit du premier hôtel car l'ensemble est assez brut et la thématisation assez minimaliste. C'est d'ailleurs le moins cher de tout les hôtels.







Le personnel de la réception s'ennuie pas mal et j'en profiterais pour discuter avec eux. C'est le premier jour d'ouverture et ils sont très contents de rouvrir leurs portes. C'est ici qu'on achètera nos ponchos qui nous seront extrêmement utiles ce jour là.



Il est 9h30, les portes du grand parc s'ouvrent, nous sommes entre 20 et 30 visiteurs maxi. Et là on fait face aux bizarreries du programme. J'avais téléchargé la veille le guide visiteur et j'avais établi un programme qui finalement tombera largement à l'eau à cause de la pluie!
Bref quand je parle des bizarreries, c'est que le parc ouvre à 9h30 et que le premier grand spectacle débute à 10h30. Pire que ça, le premier parcours scénique à ouvrir est la renaissance du château dès 9h30 et les automates musiciens à 9h45. Rien d'autre à se mettre sous la dent. Cela oblige donc les clients des hôtels à se rendre à l'entrée du parc soit à l'opposé. Et comme il s'agit du seul parcours scénique d'ouvert, l'attente ne devait pas être terrible.
Du coup je pensais débuter la journée par un autre parcours qui se trouve non loin, le Mystère de la Pérouse qui ouvre à 10h30. Et oui avec cette pluie, pas question de se faire tremper au bal des oiseaux fantômes.



Sauf qu'on se fera happer par le conducteur de la Colporteuse, le petit train qui désert 4 stations.
Nous sommes les seuls à l'intérieur et je me dis qu'il nous fera gagner un temps précieux pour finalement rejoindre le Bourg 1900 soit l'entrée du parc. Ce fût finalement une très mauvaise idée puisque la colporteuse s'arrêtera bien 5 minutes (pour rien) dans chacune des gares qui nous sépare du bourg. On s'arrêtera à l'avant-dernière, juste à coté du Dernier Panache. Notre dernière visite remontait à 8 ans et forcément, je ne reconnaissais plus certains lieux!





Nous remontons en passant par le village XVIIIème puis nous découvrons l'entrée du Mystère de la Pérouse: la pluie s'intensifie et nos pantalons sont trempés et couverts de ce mélange de terre et de cailloux... On se mettra à l'abri dans le Fort de l'An Mil devant l'atelier du forgeron. Les créateurs de bijoux installent seulement leurs produits dans les vitrines et les photographes attrapent les rares visiteurs qui se promènent.



Nous attendont sagement à l'abri des arbres l'ouverture du Mystère, une file d'attente commence à se former et nous nous disons: "la journée va être longue, qu'est ce qu'on fiche là!"



10h30, nous découvrons notre premier parcours scénique made in Puy du Fou et j'attendais pas mal de ce voyage en bateau: ma visite fut ponctuée de "Wouaaaaa" à chaque nouvelle pièce mais avec le grand nombre de visiteurs présents à l'ouverture (dites adieu au à la distanciation physique dans ces cas là) ma découverte ne fut pas complète. Nous enchainerons avec un second tour, beaucoup plus calme qui nous permettra de saisir toute l'histoire de l'attraction.

Attention à partir de cet instant là, je vais divulgacher l'intégralité du parcours!

On débute par parcours ombragé jonché de panneaux/parchemins qui posent les bases de l'histoire: en 1785, le roi Louis XVI propose au navigateur français La Pérouse de prendre le commandement de la plus grande expédition de découvert scientifique autour du monde, sur les traces du célèbre James Cook. A cette époque, la France et la Grande Bretagne se livraient une éternelle bataille maritime  et se disputaient les plus grands empires coloniaux.
Augustin de Monti, un navigateur et officier de marine français qui participa à la guerre d'indépendance des Etats-Unis fut nommé sur l'Astrolabe, un des 2 navires de l'expédition de la Pérouse. C'est son histoire qui nous est conté.



Nous pénétrons dans une bibliothèque marine faiblement éclairée où nous assistons à une discussion entre un grand-père et son petit-fils. Au dessus de la cheminée est adossée une assiette, elle appartenait à leur aïeul Augustin de Monti. Cette assiette a passée  200 ans sous la mer.



Dans un long corridor, nous découvrons les préparatifs de cette grande expédition. Nous traversons une cave du port de Brest, Augustin de Monti  est chargé de la qualité des vivres et de l'eau.



La première grande scène s'offre à nous: sur le port, la Boussole nous attend sur le quai. 2 hommes dicuttent, un officier et un scientifique: en effet si cette expédition a des objectifs scientifiques, les maitres à bord ne seront pas les académiciens. Les querelles entre les savants et les membres d'équipages sont omniprésentes dans les premières scènes.
Les acteurs nous invitent à continuer en nous nommant "matelots", comme si nous étions des membres de cette expédition.







Le soir même dans le Carré, des officiers et des savants dînent à la chandelle: un garde-marine leur annonce que le chevalier de Monti a mis a leur disposition sa vaisselle armoriée. Le navire quittera le port le 1er août 1785.





On se retrouve alors en haute mer, tout le navire bascule gentiment, excepté le sol. L'effet est saisissant! Pour les personnes fragiles, de nombreuses sorties de secours sont disséminées tout le long du parcours. Le voyage, encore calme pour le moment, nous est conté par le chevalier de Monti.





Nous traversons le cabinet des savants, la pièce est remplie des curiosités naturelles récoltées pendant les escales. On trouve même parmi les animaux un iguane géant!



La navire longe l'île de Pâques que l'on aperçoit à travers les fenêtres. Les cales regorgent de bananes, de coques de tortues géantes et même de Moaï.



L'expédition atteint l'Alaska et dans cette contrée, le froid est glacial. Une chaloupe a heurtée des icebergs, tout les passagers disparaissent dans une eau glacée, les débris échoués sont encore visibles.
Là encore, l'équipage a rapporté de chaudes peaux qui pourront être revendues.





La cuisine est bien vide, les rations s'amenuisent et la traversée du Pacifique sera encore longue. En plus de la mousson et des chaleurs, le scorbut commence à atteindre l'équipage...



On assiste ensuite à une bataille! Les canons crachent leurs boulets, le bruit des détonations est assourdissant! Nous sommes aux îles Samoa où les indigènes ne leur préparent pas un bon accueil.



Mai 1788, aux larges des îles Vanikoro: les 2 navires sont piègés dans un cyclone tropical: tout le navire est secoué par les vagues, l'orage gronde et l'eau s'engouffre à travers les écoutilles!





Les navires étant en fort mauvais état, ils sombreront tout les 2. Tout est sans dessus dessous, l'eau envahit le bateau qui coule au fond d'une grande faille...





Pour la petite histoire dans les années 1990, des fouilles sous-marines ont été effectuées sur le site de l'épave et une centaine d'objets ont été remontés. De la vaisselle portant les armoiries de la famille du chevalier ont été restituées à un de ses descendants, qui a confié une assiette au Puy du Fou.



Marcel fut toujours impressionné sur la fin du parcours, le bruit peut être effrayant et tout parait tellement réel! C'est notre parcours scénique favori, la mise en scène est parfaite, on se croirait véritablement à bord d'une frégate! L'histoire est claire et totalement compréhensible. Chaque visite est différente, les textes sont sensiblement les mêmes mais les acteurs ne sont pas toujours présents dans les mêmes pièces.
Je regrette en revanche un manque de cohérence dans cette enfilade de pièces qui ne reproduit pas véritablement le schéma d'un bateau.

Il est 11h quand nous quittons cette grande aventure!
Il pleut un peu moins et nous profitons de la proximité avec le fort de l'an Mil pour tester le Chaudron, le tout nouveau restaurant. A écouter des habitués d'un certains âges, la zone a grandement évoluée depuis l'année dernière. Nous nous sommes régalés et avons pu manger à l'abri.





Il y a une représentation de mousquetaire de Richelieu à 12h30 et nous sommes totalement dans les temps! Heureusement que les spectacles sont très bien indiqués car je suis perdu au milieu de cette forêt où les allées ne sont pas faites pour la pluie... 
Il est 12h que nous arrivons devant ce grand théâtre équestre! Lors de ma précédente visite, il s'agissait de notre spectacle favori et cette année, il fut sur le point de se faire détrôner! Moi en tout cas l'esprit de cape et d'épée, les combats livrés avec panache, c'est ce que je préfère!







Nous nous installons au premier rang, sur le coté droit. Nous découvrons le marquage en vigueur pour chacun des spectacles: on rempli 1 rang sur 2 et on tient sa distance de 1 mètre entre chaque famille. Port du masque obligatoire car la salle est fermée. Comme c'est nouveau, certaines personnes s'installent sur les rangs vides mais les employés du parc veillent au grain. Manque de bol, une famille de 3 personnes viendra s'installer pile entre moi et une autre famille: je leur demande de partir car ils ne respectent pas la distance. Le type ne veux rien entendre... je cherche désespérement un employé mais le spectacle commence... je ferais avec...
Le bossu est présent, on remonte le temps jusqu'en 1637 où pour la première fois, la pièce du Cid de Corneille est jouée en province, au Puy du Fou.



Le narrateur nous explique que le spectacle s'inspire d'une histoire d'amour authentique entre un palefrenier du Puy du Fou orphelin et d'une belle gitane espagnole qui rêvait d'être comédienne... Pour l'aider a accomplir son rêve, le jeune homme va l'enlever aux bohémiens et l'emmener clandestinement ici, au Puy du Fou où elle va interpréter le rôle de Chimène. Poursuivi par les gendarmes, " le jeune orphelin se maquille, se déguise, se contrefait " et se cache parmi les spectateurs.
Le rideau s'entrouve et un présentateur costumé s'avance: il salue le public et annonce la pièce. Il présente également les invités prestigieux de cette soirée: en premier lieu, le cardinal de Richelieu sans qui cet évenement n'aurait pas eu lieu. Ce dernier dans sa grande soutane rouge traverse le bas des tribunes et emprunte l'escalier d'honneur.
Il est suivi de Gabriel du Puy du Fou et de son épouse, ainsi que des 3 mousquetaires à cheval. Monsieur de Bergerac fait lui une entrée fracassante et se lance dans une longue tirade dont il a le secret. Enfin, est accueilli Pierre Corneille, l'auteur du Cid.





Le rideau s'ouvre enfin et la pièce débute: un balcon avec ces 2 acteurs descend du plafond pour se poser sur le décor d'une demeure espagnole. 



Mais la pièce est brusquement interompue: des bandits masqués surgissent de toutes parts et prennent en otage toute la salle! Ils nous demandent de leur livrer le bossu, accusé d'avoir enlever la Séraphina, la bohémienne.





Le bossu se dévoile et nargue ces adversaires au dessus d'un balcon. Il provoque leur chef et saute du balcon, un fleuret à la main. Le bossu se défend  plutôt bien, il est habille mais se fait très rapidement surpassé par le nombre d'ennemis. La Sériphina est quant a elle enlevée.





A bout de force et encercler par les spadassins, il demande l'aide de d'Artagnan et de Cyrano. Ces derniers acceptent et un combat épique s'engage! la victoire est acquise par nos valeureux héros.



Le cardinal stupéfait interroge notre ami le bossu qui dévoile sa véritable identité dans un superbe monologue. Il se nomme Bouton d'or, condamné à mort pour un duel, il s'enfuit en Espagne où il devint dresseur de chevaux auprès d'une troupe de gitans. La suite, vous la connaissez. Le cardinal touché lui fait remettre la casaque et les boutons d'or de ses mousquetaires. Il explique également qu'il a donné l'ordre de traquer les voleurs et de retrouver la bohémienne.
Le Roi en personne arrive et annonce la bonne nouvelle! La Séraphina a été retrouvée et elle sera présente au grand carrousel que le roi fait donner en l'honneur de sa reine espagnole! Pour rappel un carrousel est le nom donné aux grands ballets équestres de l'époque. Le Roi a d'ailleurs entendu dire que Bouton d'or était dresseur de monture sauvage. Il le nomme Premier Ecuyer de la Grande Ecurie et lui confie son destrier royal pour son mariage.
Bouton d'or aura peu de temps pour offrir à sa Reine une danse espagnole sur la place Royale. Son rêve est que l'eau jaillisse sous le pas de chevaux...

Le rideau se ferme, le théâtre est plongé dans l'obscurité et on assiste au dressage d'un puis de plusieurs chevaux: ceux-ci sont habillés d'un juste au corps blanc et grâce à la magie de la lumière noire, le ballet chorégraphié qui se déroule sous nos yeux est d'une incroyable beauté.



Le rideau s'ouvre et nous découvrons la place Royale en pleine soirée, Bouton d'or et la Séraphina se retrouvent enfin. Les danseuses espagnoles dansent avec les chevaux et comme par magie, l'eau commence à recouvrir la place. La ballade de Grenade, une musique chantée par les 2 héros accompagne ce magnifique ballet. Les chansons sont assez rares dans les spectacles et perso je n'en suis pas très friand.
J'adore ce final, j'aime tout dans ce spectacle où je ne vois pas le temps passer!















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