Il y a pas plus d'incidents aujourd'hui, qu'il y a 30 ans (et c'est un vieux qui vous le dit). La différence notable essentielle, c'est qu'aujourd'hui l'information file à la vitesse de l'éclair grâce à internet et aux réseaux sociaux. Une simple altercation il y a 25 ans, une simple panne, se serait retrouvé dans la rubrique "faits divers" du lendemain dans les dernières pages du journal local, que les jeunes ne lisaient de toute façons pas.
Cependant, il y a plusieurs facteurs principaux (entre autres) qui peuvent favoriser les incidents:
- Tout d'abord le petit nouveau, le covid 19. La pandémie et ses restrictions ont mis à fleur de peau un peu près tout le monde, y compris les jeunes. La moindre petit problème peut se transformer en conflit.
- Un parc d'attractions, c'est une véritable petite ville concentrée sur un espace réduit, avec tout ce que ça comporte. .
- La chaleur. C'est connu, une file d'attente de plusieurs dizaine de minutes sous le cagnard, ça engendre systématiquement de l'énervement.
- Le plus classique, le plus redoutable, l'effet de groupe. L'effet de groupe amplifie la moindre frustration. On est toujours plus fort à plusieurs; Cet effet est redoutable parce qu'il procure aux membres de ce dit groupe une certaine impunité. Personne n'est responsable de rien. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, cet effet n'est pas propre à la "racaille" des banlieues ou d'ailleurs. Cet effet fonctionne avec n'importe qui, avec n'importe quel groupe, quelque soit sa provenance ou son statut social. Par contre, les problèmes sont beaucoup plus rares quand le groupe est structuré et encadré par un accompagnant responsable qui servira de catalyseur (club sportif, mouvement de jeunesse, etc..).