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CitationNicolas le gibbon s'offre une heure de liberté en s'échappant du zoo de Lille, samedi.

CitationPeut-être est-ce d'avoir vu défiler des vacanciers pendant deux semaines qui lui a donné l'envie de s'octroyer, à son tour, un moment de liberté. Toujours est-il que Nicolasle gibbon a joué un joli tour à l'équipe du zoo, hier, en prenant la poudre d'escampette. Avant d'être finalement capturé.



En ce samedi matin, les grilles du zoo sont fermées. Un simple message accueille les promeneurs déçus : « Fermé pour problème technique ». Le problème est plutôt d'ordre animalier : un gibbon à mains blanches baptisé Nicolas s'est fait la malle vers 11 h. « On l'a vu grimper sur le toit d'une maison, puis s'éloigner tranquillement », raconte une jeune femme qui se trouvait alors devant l'île des gibbons. Kalaweit, le fils de Nicolas, tente de suivre son père, sans succès.
Dès la fuite constatée, l'équipe évacue le zoo pour se concentrer sur la chasse au gibbon. Pendant une heure, Nicolas parade sur la passerelle au-dessus de la contre-allée qui longe la Deûle. Rapide et agile, il échappe aux épuisettes des soigneurs, usant de ses impressionnants talents d'équilibriste.

ous la passerelle, un groupe de badauds assiste au spectacle, tandis qu'un périmètre de sécurité a été défini sur la contre-allée. Vers midi, Nicolas est finalement capturé, puis endormi grâce à un somnifère, et envoyé à l'infirmerie pour vérifier qu'il ne s'est pas blessé. « Nous avons ensuite enfermé Nicolas et Kalaweit dans leur cabane pour qu'ils se calment », explique Géraldine Cassiat-Morisset, la directrice du zoo.

Pas de risque zéro
« Un nouveau bâtiment vient d'être construit à proximité de l'île des gibbons. Nicolas l'a escaladé en évitant la clôture électrique qui délimite le périmètre. Il a trouvé une faille », décrit la directrice.