Et voici la suite
Donc, Angkor. Le Splash Battle qui avait lors de sa construction émis des doutes quant au type de nouveauté que Port Aventura allait s'offrir. Beaucoup de bruit pour au final juste un Splash Battle. Et c'est justement le problème d'Angkor ; il s'agit d'un simple Splash Battle, trop sage, sans rien de vraiment folichon.
Que je m'explique. Déjà, Angkor est un Splash Battle qui ne mouille pas énormément. Premier gros point négatif, l'eau est un peu le Core Business de ce genre de machine. De deux, si l'interactivité n'étant pas au top, s'il y avait eu de sublime décors et AA pour compenser, le produit final aurait pu être acceptable. Mais malheureusement, encore une fois Angkor déchoit à respecter ce dont on attendait de lui. Les AA sont saccadés, font pchit pchit et on loupe la moitié des scènes à cause de la configuration des bateaux de Mack. Quand il fait 30 degrés dehors et qu'on ressort à moitié mouillé d'une attraction, je n'oserais pas parler de pétard mouillé mais quand même ; Angkor, c'est pas vraiment ça (D'ailleurs, c'est probablement, après Wakobato, le Splash Battle que j'ai le moins aimé...). En plus, on aura attendu 50 minutes pour cette attraction (la plus longue attente du séjour).
Bon, Angkor c'est fait, nous nous redirigeons dans la zone Chine à proprement parler (car Angkor est isolé des autres attractions) pour tester Dragon Khan qui affiche zéro minutes d'attente.
Dragon Khan, j'en attendait du bien, vu les dires sur internet, et j'ai été légèrement déçu. Car malgré un chouette layout, ce qui manque à ce vieux B&M c'est du confort. Ça tremblote faiblement mais suffisamment pour se manger des baffes contre le harnais si on ne se concentre pas sur le parcours. Dommage, j'attendais mieux mais mes potes ont pour la plupart apprécié (alors qu'ils craignaient le looper pour justement de vilaines baffes, formation Vekoma oblige).
Nous poursuivons notre chemin vers un autre quartier parce que la Chine, on en aura fait le tour. On mangera sur le passage des nouilles au curry dans la dite zone et ce fut bon. Petite mention ; ce qui ajoute de l'authenticité à Port Aventura, c'est que chaque zone possède ses points de restaurations avec spécialités locales, ce qui permet d'accentuer fortement l'immersion, plutôt que de manger un burger en Polynésie et un Hot Dog en Chine par exemple. Phantasialand fait pareil et je trouve que c'est un plus dans l'ambiance que l'on ressent en visitant le parc.
Donc, en route pour le Mexique, avec droit devant nous El Diablo, le train de la mine avec ses rails mal tordus.
La seule chose amusante sur ce vieux bazar, c'est la drop qui suit directement la station quand le train quitte le quai. Sinon ça fait mal, c'est sec, brutal et les sensations y sont quasiment inexistantes. On n'aura attendu pas une seule minute pour cette attraction et heureusement. Nous ne le referons pas dans la journée...
Place ensuite à Templo del Fuego. L'attraction-spectacle débute par un préshow. Dans la salle, nous étions énormément de personnes ; il y faisait fort étouffant. Un acteur qui joue le rôle d'un aventurier vient raconter son histoire à 90% en espagnol (pour un parc voulant jouer la carte de l'international, il y a encore des progrès à faire dans le domaine), et donc seulement 10% en anglais approximatif. On arrive à comprendre quand même l'idée et le préshow est sympathique même si peu compréhensible.
Place au main-show où nous entrons dans une grande salle avec deux balcons d'observation. Vu le monde qu'il y avait dans le parc, difficile pour nous de tous nous entasser derrière les gardes-fous. Tout le monde n'était donc pas sur le balcon, moi-même entre les deux, ce qui aura un rôle dans la suite de l'attraction...
Le show commence l'acteur est de retour et une malédiction commence, le temple prend feu. Il y a du feu partout ! D'impressionnantes boules de feu sont expulsées de l'eau, réchauffant (un peu trop) toute l'audience. Puis vient le final, je n'en dit pas trop mais le fait d'avoir été à moitié sur la plateforme d'observation gâche un peu le show, surtout pour mes potes qui n'étaient justement pas dessus... Mais bilan très très positif de cette excellente attraction-spectacle ; Armageddon peut aller voir ailleurs !
En sortant, nous ferons le labyrinthe du parc, le Secret Maya un truc du genre, ouvert l'an passé. On reçoit des gants pour ne pas salir les miroirs, chose positive, on n'en est que plus désorientés ! On n'aura pas mis des masses de temps à sortir de là, un peu moins de 10 minutes quand même, mais c'est le genre de petite attraction additive toujours chouette à faire entre deux autres plus importantes...
Nous poursuivons notre visite vers la zone Far West (je voulais tester Hurakan Condor mais mes potes étant un peu peureux, ça sera pour plus tard). Chouette zone très animée, avec ses podiums à petits spectacles. Cette zone est beaucoup plus vivante que la zone Mexique qui pour moi est la moins aboutie du parc...
Place à Stampida désormais, le dueling wooden coaster du parc. Ce sera piste bleue pour commencer pour la moitié d'entre nous, piste rouge pour les autres. Après de nombreuses combinaisons dans la courte file d'attente pour être dans les mêmes trains en mode dueling, nous embarquons dans le même wagon, en face à face, pour un tour de dueling coaster comme je n'en ai jamais vécu ! Déjà, le layout du coaster est vraiment bien agencé, qui fait que le côté dueling est exploité de façon remarquable (surtout lorsque les trains se retrouvent en face à face). Puis en étant contre un groupe de potes, raison de plus pour trouver ça encore plus fun. De surcroît, nous gagnerons donc que demander de plus ? Du confort ? Oui, certes, là quand même parce que mes côtes en ont pris pour leur grade dans cet engin vibratoire géant ! Dommage, vraiment dommage, l'attraction a vraiment tout pour plaire mais ces vibrations gâchent la plupart du parcours...
Sinon, vu que le soleil tape de nouveau bien fort, en route pour le Flume du parc ! 30 minutes d'attente pour une sympathique attraction qui manque peut-être un peu de théma mais qui possède une chouette drop finale et quelques interactions avec El Diablo.
Ensuite, petite pause glace avant d'aller voir le Stunt Show à la sauce Far West du parc. On entre pile poil au moment où le show s'apprête à commencer. Eh bien au final c'est assez sympathique, même si c'est humour pipi-caca. Et puis bien évidemment, tout en espagnol/catalan excepté quelques mots de présentation en anglais pour la forme. On se sera bien amusés quand même même s'il y a des shows plus époustouflants. Le show que j'aurai le moins apprécié dans le parc...
Le soir commence à pointer du nez et j'arrive à convaincre les autres d'aller tester Hurakan Condor qui sera à 20 minutes d'attente. Que dire... La première fois qu'on aura testé l'attraction, coup de bol on est en tilt debout. J'avais déjà testé la Free Fall de Gröna Lund en mode tilt debout, et là encore, j'ai adoré ! Dingue comme la position arrive à me mettre en stress par rapport au mode classique où je me sens comme dans un petit salon de thé. La deuxième fois, idem, coup de bol, tilt debout. La troisième fois (le deuxième jour au parc, je voyage un peu dans le temps, là), on aura attendu 40 minutes, pour au final se voir proposer le mode assis. Je refuse d'y embarquer poliment en demandant d'attendre le prochain tour et nous laissons passer d'autres personnes. Sauf que la bouffeuse de paëllas d'opératrice était tout bonnement imbuvable. Dans mon bon anglais je lui explique ; elle ne comprend pas, me sort des tas de choses en espagnol, je réessaye calmement, elle s'énerve encore plus, me dit "Salida, Salida !" et là je me dis que si je ne veux pas me faire sortir de l'attraction, il va falloir se contenter du mode assis. Cette employée particulièrement désagréable aura été la seule fausse note du séjour. Aah les Espagnols et leur sens de l'"hospitalité" ! Que dire après de la comparaison avec les britanniques à Alton Towers...
Je ne me souviens plus trop de ce que nous avons fait en sortant d'Hurakan Condor, on a probablement été chercher de quoi se nourrir, au restaurant self-service polynésien où nous mangerons des spaghettis en gros radins. Le groupe après avait envie de faire une pause digestive, sauf une pote et moi-même qui nous sommes payé un second tour de Furius Baco, 15 minutes d'attente, dans l'obscurité. J'ai par contre eu le "plaisir" de le tester sur un siège extérieur et comme dit au préalable, c'est une horreur !
Après, ça sera un petit tour du très joli bateau pirate de la zone Polynésie, un peu poussif, certes mais amusant quand même, juste avant le show polynésien nocturne. Alors déjà, la zone Polynésie est sublime avec toute la végétation, les cascades d'eau, etc... mais en plus, avec un show comme celui que nous avons vu, je ne peut que dire que pendant une heure, je n'avais plus le sentiment d'être dans un parc d'attraction ; j'étais totalement immergé et ça, ça m'est très rarement arrivé dans un parc d'attractions ! Sable fin dans l'arène polynésienne, les gens s'installent, on est au premier rang tout en bas.
Show de tahitiens et tahitiennes composé de danses, de cracheurs de feu, de jongleurs de feu, dans une atmosphère unique, une chaude soirée d'été avec un spectacle vraiment pas mal ! Absolument immanquable lors d'une visite à Port Aventura !Véritablement mon show préféré, et le moment que j'ai préféré dans le séjour. J'ai encore mieux apprécié ce show que la plupart des attractions du parc (exception faite pour Shambhala quand même !)
Nous terminerons la soirée par un enchaînement de Shambhala, dont un tour au premier rang, avec 5 minutes d'attente maximum. Puis il est 11h30, l'heure de quitter le parc, vers la sortie, où nous verrons un bout de Fiestaventura, le show de clôture de fin de journée du parc, élu comme l'un des meilleurs du monde au moment de son apparition. De ce que j'ai vu, ça n'avait pas l'air exceptionnel, mais nous n'avons vraiment pas vu grand chose...
La suite très bientôt avec notre deuxième jour de visite (brièvement) et puis notre trip à Alton Towers