Bonjour les Parkfans,
Je vous présente le TR de notre visite à EP (enfin !). Le TR étant un peu long, je le divise en deux threads différents, histoire de vous permettre une pause (ou créer un point de non retour, c'est selon
).
Bonne (longue) lecture !
Courte intro
Alors Europa-park, pour faire une mini intro, faut savoir que cela fait quelque chose comme deux ans que nous nous disons « faut y aller absolument » mais que nous nous y prenons tellement tardivement pour les résas que tout est full et que la peur de nous retrouver face à un parc plein à craquer nous fait rebrousser chemin (nous avons quand même fini à Walibi Holland la dernière fois que nous nous étions retrouvé pour faire les résas pour EP...). Bon faut pas croire, nous n'apprenons pas de nos erreurs et nous nous y sommes une fois de plus pris à la bourre, donc nous n'aurons pas le confort de dormir dans un des hôtels du parc.
Personnellement, j'avais déjà visité le parc il y a treize ans déjà (
Sista venait d'ouvrir), mais je n'ai que très peu de souvenirs de cette visite (ah, la magie de la mémoire sélective). Mes rares souvenirs sont les deux coasters « discothèque » que sont
Eurosat et
Euro-mir, ainsi que leur douteux confort respectif, la souffrance qu'est la partie coaster et le manque de mouillage qu'est la partie splash de
Poséidon (mais qu'ils ont installé une plateforme pour remédier au dernier point, que nous ne manquerons pas d'utiliser
), et... c'est tout. Le reste, nada...
En ce qui concerne les six intrépides avec qui j'ai la chance et le plaisir de poursuivre ma vie parc-o-nautique, ils ne connaissaient pas le parc, si ce n'est de nom parce que j'en avais plus que probablement déjà parlé.
Donc, je pense qu'il est safe de dire que nous formons une équipe de
first-timer and a half.
Premier jour
Avec plus ou moins 5h de route au planning, nous démarrons notre voyage sur les coups de 5h du matin, histoire d'arriver vers 10h30 aux portes du parc. Nous rejoignons la deuxième partie du groupe vers 6h30 avant de continuer notre périple à travers le Luxembourg et un petit bout de la France.
Chose un peu pénible, la signalisation pour la vitesse maximale sur les autoroutes en France (110) et celles indiquées dans le GPS (130) ne coïncident plus. C'est un rien ennuyant quand on est drillé au 130 km/h et qu'on fait un peu trop « confiance » à son GPS (maintenant, il n'est peut-être pas vraiment à jour). Bref, soyez vigilants si vous prenez l'itinéraire Luxembourg – Metz – Strasbourg (dans les grandes lignes).
Après avoir avalé les 500 bornes (avec pauses pour ne pas devenir fou non plus), nous arrivons à destination sur les coups de... 11h30, en nous parquant à hauteur du bout du
Hammerhead Stall de
Sista. Le parc ne sera définitivement pas vide !
Cars, Cars everywhere !!
Mais nous sommes là, il fait super beau et ça ne fera qu'évoluer dans le bon sens (jusqu'à 34°C), ce voyage ne pourra qu'être génial.
Après le tunnel de pierres et le tunnel vert, nous passons les tourniquets du monde magique de la souris Mic... Euromaus. Deux observations nous arrivent directement : nous sommes bien dans un beau parc d'attraction, et il n'y pas une seule guilde de photographes sauvages pour nous harceler et nous « forcer » à faire une photo que nous n'achèterions pas. Si pour le premier point, je m'en souvenais un rien (d'où le « similaire à DLP »), ce fut une agréable surprise pour le deuxième constat.
Ok ce n'est pas le plus folichons, mais je vous jure que le reste en vaut la peine
Sans plus tarder, commençons notre fin de matinée par la première attraction :
les WC Et ouais, je prends vraiment des photos de m****... Enfin uniquement point de vue qualité et intérêt hein !
Bon, un peu de sérieux.
Nous n'avons aucune idée des affluences en fonction du jour de la semaine et des saisons (d'où le classique « vendredi = jour de semaine = moins de monde ») et je n'ai plus en tête les conseils d'optimisation de visite en cas de forte affluence (à part « tu feras Poséidon le plus tôt possible, ou plus d'une heure de file il y aura »).
Notre technique sera alors la plus simple, dirigeons-nous vers la droite en essayant de faire le tour du lac (celui devant
Arthur). Nous traversons ainsi l'Allemagne, l'Italie et la moitié de la France pour nous retrouver dans le coin d'
Eurosat et de
Sista.
Je n'ai pas la référence pour la première, mais les airs de Venizia sur la seconde sont indéniables... Tout comme le fait que je ne sache pas tenir droit mon gsm
EurosatEt bien, pour faire court, il était HS à ce moment de la journée, donc ce sera pour plus tard.
Dès lors, et totalement à contre cœur, nous passons à notre deuxième choix dans les environs, celui qui en impose le plus visuellement parlant depuis la route menant au parc.
SistaLe manque de souvenir pour mon premier Hyper trahissait une machine qui ne devait pas envoyer autant de pâté qu'attendu. De plus, et cela touche aussi 83.33 % de mes compagnons de voyage (soit cinq personnes sur six), sur notre expérience commune de parc, nous avons encore de frais souvenirs de machines ultra haut de gamme que sont
Shambhala,
Goliath (Walibi Holland) et
Expedition GeForce.
Pour être honnête, le contact entre les sièges ultra-confort de B&M et mon fidèle fessier a été rompu à chaque sommet de gaussiennes (et j'en suis même arrivé à ne plus râler sur l'opérateur pour avoir resserré ma lap-bar), mais aucune sensation d'airtime, pas un seul sentiment de « tien, je pense que mon estomac n'est plus vraiment à sa place ». C'est plutôt ennuyant quand c'est ce que je/nous recherchons principalement en montant dans les attractions.
Si ça ne tenait qu'à moi, je pense qu'il devrait exister une catégorie
Family Hyper Coaster, et
Sista en serait l'exemple type. Cela dit, ce n'est pas une mauvaise attraction, loin de là, surtout lorsqu'il n'y a que 20 minutes de file.
D'ailleurs, tant que le sujet est ouvert, niveau affluence nous ne ferons pas plus de 20 min... aller, 30 min de file dans la journée, ce qui est plus qu'agréable.
Je pense que les présentations sont inutiles de nos jours
Avec tous ces événements, ou plutôt parce qu'il doit déjà être 12h30, nous partons en chasse pour un truc rapide à se mettre sous la dent, sans forcément avoir à nous poser à une table.
Soit nous ne sommes vraiment pas doués, soit ce n'est pas le genre du parc ou la théma occulte ce qui aurait dû nous faire dire « oh, une sandwicherie », mais l'un dans l'autre, nous en avons quand même un rien bavé pour trouver de quoi grailler.
Nous trouverons notre bonheur en Grèce (je vous passe toutes les vannes liées à l'actualité récente, parce que je ne m'en souviens plus) sous forme de pita que nous dégusterons... autour d'une table (ouais quand nous faisons des plans, nous ne nous y tenons pas forcément).
Avec le peu que de ce que j'ai vu de la Grèce actuelle, elle a « tout » à envier de la Grèce made in EP. Pour le vieux moulin Suisse par contre, n'ayant que visité le CERN, je ne peux pas dire
Repus, nous revenons sur nos pas pour une petite excursion en Suisse.
Matterhorn BlitzEt bien, pour faire court (bis), il était HS à ce moment de la journée, donc ce sera pour plus tard.
Nous tournons les talons et allons faire une petite descente en Bobsleigh.
Schweizer BobbahnCe n'est pas l'attraction en soi, mais faut reconnaitre que le micro village Suisse jouxtant la file d'attente est charmant comme tout, et solidement bien fait. En ce qui concerne le coaster, c'est gentil tout plein mais rien d'extraordinaire. Je noterai quand même quelques G (apparemment au nombre de 3) dans les deux helix. La première par son petit diamètre, et la seconde par la vitesse emmagasinée par le train.
Le ride vibre mais si ça ne le rend pas totalement insupportable, ça ne donne pas une folle envie de remonter dedans vu le peu de sensation qui en ressort.
Un petit bout de village Helvétique et ...
Depuis nos bobsleighs, nous voyons que Matterhorn Blitz est désormais ouvert. C'est l'occasion de boucler notre aventure en Suisse pour la journée.
Matterhorn Blitz Part 2 – The Shoulder MenaceCe qui fait toujours son petit effet sur cette attraction, c'est le lift ascenseur qui bascule sur le côté pour permettre le croisement des deux nacelles. Pour le reste, c'est une Wilde Maus, et ces trucs là c'est plus de la douleur que du bonheur. Pour reprendre les dires d'un de mes amis en généralisant : « les Wilde Maus, si on rigole dedans c'est de douleur plus qu'autre chose ». Surtout quand ce sont les autres qui dégustent... Le premier train du groupe était mort de rire lorsqu'il nous a vu (second train) faire un arrêt complet (surtout brutal) dans les sections en épingle au début du ride.
C'est aussi l'une des rares attractions où j'ai rentré les mains dans le véhicule par peur de me choper le décor (précisément
ici).
Nous ne sommes donc pas fan de ce style de coaster, nous le noterons pour nos prochaines aventures (mais vous savez à présent à quel point nous tirons enseignement de nos aventures :p ).
... huh ? ... une ferme avec une tour ?! Peek-a-boo !Comme dit lors du paragraphe sur l'arrivée au parc, il fait beau et chaud (contrepèterie belge), donc c'est l'excuse ultime pour aller faire un tour du côté de
Poséidon.
Pourquoi avoir besoin d'une excuse ?
Et bien pour vous rafraichir la mémoire, du moins celle des plus motivés qui lisent nos aventures à travers mes TR, l'un d'entre nous n'aime vraiment pas les splash (et Water coaster par association), et c'est toujours un « combat » pour qu'il nous accompagne dans nos périples aquatiques. Les guillemets sont nécessaire car il a le mérite d'accepter la plupart du temps (et en disant cela, j'espère qu'il en tire quand même un petit quelque chose de positif et que ce n'est pas 100% à contre cœur parce que les six autres personnes n'arrêtent pas de lui prendre la tête avec ça).
Si je ne suis pas fan de l'esthétique de la partie coaster ...
... j'adore l'idée d'être accueilli par le tarch' d'un énorme cheval de bois ...
... ainsi que le reste de la théma autour et dans la gare
PoséidonMes souvenirs ne me trompaient pas, la partie coaster n'est pas confortable, sauf pour celui qui a pu se tenir au milieu de sa banquette (l'avantage de la lap-bar unique), mais peut-être pas aussi rude que ce que je pensais.
Pour la partie splash, ça n'a rien à voir avec la douche qu'il est possible de se prendre sur la plateforme adéquate, mais nous ne sommes pas ressortis entièrement sec non plus (merci aux visiteurs qui nous ont arrosés par à l'aide d'un dauphin – cela ne s'invente pas – sur le chemin vers la gare).
Bref, ça reste sympa à faire, mais ce n'est pas quelque chose que je ferai plusieurs fois sur une même journée (ou plutôt un même week-end).
Aller, une dernière vue sur la gare de Poséidon, et nous reprenons la route
La Grèce a encore à nous offrir,
Pégasus et
Fluch der Kassandra, mais le premier n'attire pas parce qu'il est indiqué comme coaster pour enfants, et le second « n'est qu'une » madhouse, et aussi beau et bien foutu que cela peut être, une fois la « magie percée » (ou trahie par un fan de parcs sans scrupules), l'intérêt disparait considérablement pour un groupe qui recherche avant tout les sensations fortes.
Nous déposons les bagages en Russie, et prenons place dans la file du deuxième coaster « discothèque » du parc.
Euro-mirAprès quinze minutes à se (me ?) trémousser sur la techno cheap qui passe en boucle dans la file extérieure mais surtout dans le couloir de la « rave », nous arrivons sur le quai et pouvons pas nous empêcher de plaindre les employés qui doivent supporter cette chanson en boucle toute la journée (ou du moins pendant tout leur shift sur place !).
Nous prenons place dans les wagons, et les mauvais souvenirs reviennent en flash, tel le mec avec une gueule de bois qui retrouve quelques bribes dans sa mémoire de ce qu'il s'est passé la veille. Et en l'occurrence, la veille ce n'était pas top.
Mon voisin et moi nous déhanchons comme des fous sur
Projekt Euro-mir pendant l'entièreté du lift (et c'est une performance vu les plombes qu'il prend !), nous retrouvons la lumière du jour, et les rires de nos âneries deviennent de nouveau les rires de nos douleurs. Et encore, nous sommes juste dans les sections en épingles.
Après tout,
Euro-mir est proche d'une Wilde Maus type spinning et possède le même genre de transitions violentes. De plus, les véhicules sont plutôt petits, et je me suis bien tué le haut du tibia sur la carrosserie du train (un beau bleu souvenir).
Je pense que cette attraction ne marquera pas non plus les esprits pour son confort et ses suprêmes sensations.
Prochaine escale de notre tour d'Europe, l'
Islande avec deux monstres que je n'ai jamais testé (et oublié),
Blue Fire et
Wodan.
La sagesse populaire veut que nous gardions le meilleur pour la fin. Ayant lu maintes fois que
Blue Fire est un petit bijoux, je propose de commencer par le géant de bois.
Sur la route, j'entendrais la remarque la plus pertinente que j'aurais voulu trouver pour expliquer mon sentiment face à l'agencement et la clarté du plan du parc : « on a l'impression d'être chez Ikea ! ». J'avoue avoir bien ri en l'entendant celle-là.
Je l'ai déjà dit et le dirai encore, mais EP sait y faire en théma et cohabitation de rides
WodanPremière « mauvaise » nouvelle, nous n'avons pas le choix de nos sièges (à moins de tomber sur un(e) opérateur/opératrice sympa lors d'une journée de faible affluence). Dommage car j'aurais bien voulu tester la bête dans le dernier wagon, au lieu de cela, je me suis retrouvé à la 3ième rangée...
Et en plus l'opératrice m'obligera à garder mes slashs aux pieds. D'ailleurs, heureusement que j'ai mon diplôme d'Allemand officiel de Movie Park, car grâce à mes skills linguistiques, qui consistent à répéter les deux derniers mots de sa phrase en simulant une question, alors que je ne pigeais rien à rien de ce qu'elle me disait... j'ai pu comprendre que rider pieds nus n'était pas une option viable.
Après réflexion, je pense que le port de slashs est obligatoire pour les rides ou les panards touchent le sol du wagon, simplement pour une question d'hygiène, et c'est tout à fait compréhensible. Donc je ne lui en veux pas, surtout que j'ai toujours mes slashs à ce jour.
Pour faire genre je fais des comparaisons de fou, je dirais que je n'ai pas été étonné de voir que
Wodan est un GCI, vu les ressemblances avec
Apocalypse the Ride (Six Flags Magic Mountain), mais pas en terme de layout, hein.
En gros, c'est le genre de Wooden dans lequel le train donne l'impression de ne pas perdre un poil de vitesse jusqu'à ce qu'il arrive dans les freins de fin de parcours (ce qui est très bien). En revanche, mon fidèle fessier n'a pas beaucoup quitté le siège (ce qui est dommage), et faut reconnaitre que le ride n'est pas radin en vibrations.
Je sais qu'un Wooden (en dehors des RMC) ne doit pas être aussi smooth qu'un Steel, mais sentir son (petit) cerveau danser la lambada dans sa boite crânienne, ce n'est pas agréable du tout (c'est le genre de truc qui pourrait même faire finir une visite prématurément).
Je ne sais pas ce qu'en pense le peuple (n'hésitez pas à partager vos avis), mais de mon côté, ce sera un tour par jour maximum.
Heureusement, il ne ressemble pas (encore ?) à feu
Gwazi qui était une véritable torture.
La file se fait à l'extérieur à travers la structure en bois, mais aussi à l'intérieur (et c'est bien joli à l'intérieur)
Un peu de Wood porn ... avec des poils ?! (Une idée du pourquoi ?)
Avec cette légère déception, il est grand temps de tester ZE machine qui semble (re)donner foi en Mack à beaucoup de Parkfans. Après un petit arrêt au stand pour se refaire une beauté, et d'utiliser le pouvoir de clonage des toilettes islandaises pour dupliquer l'un d'entre nous, nous traversons le hall Gazprom pour arriver dans la file de notre prochaine destination.
Mais, mais ? ... Mais je vois double ?!
Blue FirePour notre première expérience sur
Gazprom the Ride, une partie du groupe utilisera pour la première fois la file « Front Row » disponible sur certaines attractions du parc. C'est 5 minutes après l'autre partie du groupe que nous prenons place dans le train épuré et ultra confort de
Blue Fire.
De plus, chose que j'avais oubliée depuis les vidéos que j'avais pu voir lors de son ouverture, la sécurité se limite à une lap-bar ! Ce qui s'annonçait tout bon vient de passer à « ça ne peut qu'être génial ».
Le gimmick de la lecture des pulsations est prenant, et je ferai mon premier tour les mains sur la lap-bar, essayant de voir un peu l'évolution suivant le ride. Si j'arrive à garder les mains sur la sécurité malgré que ce soit contre nature pour moi, pas moyen de se concentrer sur l'affichage des pulsations tellement le ride est prenant.
Les éléments s'enchainent dans une fluidité exemplaire, la propulsion et les inversions envoient toutes du lourd, surtout l'
In-Line Twist final qui ne se limite pas à donner un
hang time, mais offre carrément un
ejector airtime aux passagers (sensation probablement accentuée par la simplicité efficace de la lap-bar) !
Le train arrive sur les freins finaux, et mes pulsations retombent instantanément aux alentours de 78 bpm, ce que j'avais en quittant la gare pour le launch.
Pour le reste du voyage ?
J'ai vu un 147 bpm dans le
vertical loop, et un petit 110 sur les
MCBR. Pour le reste... aucune idée.
Verdict,
Blue Fire est effectivement un petit bijoux, et a le titre de meilleur coaster du parc à l'unanimité du groupe.
J'aurais bien voulu une propulsion plus courte et donc un peu plus brutale (donc plus de G, miam miam), mais ce serait pinailler à cause de mon vécu de parkfan.
Ce qui pourrait être cool pour le délire des pulsations, c'est de faire afficher une courbe profile de l'évolution des bpm en parallèle du profile du parcours du coaster lorsque le train est en attende de rentrer en gare. Juste une idée par simple curiosité.
Non seulement les couleurs passent bien, mais en plus... des rails tri- et quadri-tubes :bave: Blue Fire a décidément tout pour me plaire
Aussi bête que cela puisse paraitre, la qualité de
Blue Fire me donne encore plus envie de retourner à
Cedar Point pour découvrir
Maverick (qui était en construction lors de ma visite). Je sais que c'est du Intamin et non du Mack, mais j'ai l'impression qu'ils jouent un peu dans la même catégorie (principalement à cause du
Twisted Horseshoe Roll).
Le temps de casser un peu la dalle et de faire une vidange pour ceux n'ayant pas profité de la pause clonage de tout à l'heure, et nous sommes reparti pour un voyage sur
Blue Fire. C'est ici que nous apprendrons qu'il est possible de demander aux opérateurs/opératrices de pouvoir attendre à une position particulière dans le train (mais rien de garanti).
En effet, le premier d'entre nous à passer le tourniquet était tellement concentré sur l'idée que nous étions cinq et non sept (les deux autres allant en Front Row), qu'il n'a pas entendu l'opératrice lui dire d'aller en rangée 2 et est directement allé vers l'arrière du train. L'opératrice l'a alors « enguirlandé » sur le ton de l'humour en lui demandant de revenir vers les premiers rangs, en disant qu'il aurait suffi de demander.
Finalement, rien de tel qu'une bonne tranche de rigolade (certes au dépens de l'un des nôtres) pour booster encore plus le plaisir qu'est
Blue Fire.
Encore un peu de Mack sexyness
Il est maintenant près de 18h, il fait toujours chaud et beau, et nous n'avons fait qu'une seul attraction aquatique pour le moment, ce n'est pas raisonnable. Nous nous éloignons ainsi de la « zone »
Blue Fire /
Wodan, et nous dirigeons vers la version sous testostérone de
Poséidon.
Nous arrivons, nous arrivons. Un peu de patience s'il te plait !
Atlantica SuperSplashEt bien, je ne vois pas quoi rajouter de plus à ce que je viens de dire, c'est vraiment une version jumbo (plutôt que sous anabolisants) de
Poséidon.
La partie coaster est totalement anecdotique mais a le mérite d'être totalement smooth, même les tables tournantes, qui prennent bien le temps de freiner doucement le bateau. Et le splash mouille autant que celui de son petit frère. Comme quoi tout n'a pas été mis à l'échelle.
Cependant lors du retour en gare, nos petits amis chez EP ont eu la bonne idée de placer des effets aquatechniques simulant des attaques au canon, qui ne manquent pas de toucher les passagers d'
Atlantica.
Même conclusion que pour le dieu de la mer, c'est chouette à faire, mais pas au point d'enchainer les tours.
Honnetement, depuis Wodan, je n'aurais pas pu dire que nous avions croisé Atlantica. Pis c'est quand même fort joli tout ça
Notre quête de rafraichissement n'en finit pas pour autant, il y a encore un Raft Ride et un Log Flume, que nous ne ferons finalement pas, car nous ne passerons pas par l'
Autriche (enfin vu comment je nous ai perdu en cherchant l'entrée du Raft Ride, nous sommes peut-être bien passé par là).
Fjord RaftingTout comme pour
Atlantica, nous ne monterons pas tous à bords des bouées de ce Raft, ce qui est dommage pour ceux ne nous ayant pas suivi car ils ont manqué une grande leçon de vie.
Si l'imprimante est l'objet qui sent la peur par excellence (vous savez, l'imprimante qui plante toujours quand il faut imprimer en urgence un truc ultra-méga-important), le Raft Ride est l'attraction qui fait payer ceux qui estiment et se la pètent un peu (beaucoup ?) de s'en sortir indemne après un passage où ils auraient dû déguster.
Dans mon cas, il s'agit du Troll et son seau, pouvant se déplacer le long d'un câble au-dessus de la rivière. Trois ou quatre jets sortent du seau de ce salopiot, mais j'arrive à les esquiver comme un pro, matrix-style (enfin, le style en moins). Pas peu fier, je me la raconte comme quoi j'ai trop évité la douche du siècle en sauvant cinq bébés de la noyade, tout en jouant la symphonie inachevée de Schubert sur un clavecin mal accordé, bref la routine quoi.
C'est à ce moment que le raft se dit : « lui, il fait trop de son nez. VENGEANCE ! ».
Le bateau tourne, se rapproche du rivage gauche et je me chope le jet de la honte en pleine poire : Fjord Rafting 1 – Nico 0.
Pour le reste, cela reste très classique comme attraction. D'accord qu'il n'y a pas toujours de couloir de chutes d'eau, ni un lift couvert et rempli de Trolls faisant des trucs de Trolls (comme arroser les gens pour certains), mais pour le reste, c'est du déjà vu (ce n'est pas une critique non plus, vu que cela marche bien comme ça).
Pour ceux qui ne suivent pas derrière, un Raft Ride ça ressemble à ça... Et ça mouille ! Apparemment tout le monde ne le sait pas, et le parc a du se prémunir contre des ignorants
Ce qui est chouette sur ce Raft, c'est que l'attraction continue une fois sortie des bouées, merci au petit pont sur flotteurs, où il est évident que n'importe quel imbécile-couillon fera tout (à savoir sauter comme un enragé) pour éclabousser la personne devant et/ou derrière elle, ce qui finira la plupart du temps par un auto-éclaboussement des pieds.
Et dieu sait que nous sommes une belle bande d'imbécile-couillons
Il est maintenant 18h30, le parc ne ferme que dans 1h donc il nous est encore possible de faire deux ou trois trucs, mais nous commençons tous à sentir la fatigue. Faut dire, cela fait plus de 13h que nous sommes debout. Mine de rien, nous n'avons plus vingt ans !
Sur notre chemin vers la sortie, nous ferons un (long) crochet pour aller faire une partie de foot en auto-scooter dans la
Football Arena.
J'adore les auto-scooters, surtout avec notre bande, mais c'est dommage que tout le monde se fiche du concept de jouer au foot en plus de se rentrer dedans. Ça reste très drôle, même si l'arène est toute petite et que donc on termine rapidement en un tas de bagnoles qui ne bouge plus vraiment.
Chose original point de vue technique, habituellement les voitures sont alimentées par un « grillage » au plafond. Ici, c'est par le sol que sont alimentés les véhicules. Je n'avais pas encore vu ça.
Nous reprenons notre itinéraire vers l'
Allemagne, et croisons une file de moins de 15 min pour le premier coaster « discothèque ». Nous terminerons donc notre visite en musique.
EurosatJe partageais les mêmes souvenirs que ceux d'
Euro-mir, de la Trance à plein pot, un niveau de sensation limité et des transitions brutales qui rendent le tout difficilement intéressant.
Enfin bref, après un lift en spiral qui n'en finit pas et dans lequel il fait tellement noir que le coaster aurait pu s'appeler
Going Blind the Ride (ce qui ne m'empêchera pas de faire ma « rave party » comme dans
Euro-mir), nous entrons dans la zone se trouvant directement sous la géode et la désorientation commence. A tel point que l'une de mes amies a demandé pendant pratiquement la moitié du trajet si nous montions encore. D'après
la maquette, elle n'avait pas tout à fait tort (d'ailleurs, elle est visible où cette maquette ? Dans le pavillon dédié à l'histoire du parc ?).
Je dirais que ce coaster souffre du même syndrome que
Space Mountain (peu importe le millésime), à savoir que voulant faire tenir le ride sous un dôme / un géode, le parcours a dû être compacté pour tenir sur un espace minimum, ce qui donne naissance à des transitions / changements de directions violant. Mais contrairement à ce dernier, je ne trouve pas qu'il vibre à mort et comme il s'agit de train avec lap-bar et non des
OTSR, il ne baffe pas.
L'un dans l'autre, il n'est pas mauvais non plus, mais venant de ce que
Mack peut nous offrir de nos jours, ça ne donne pas spécialement envie de remonter dedans, surtout s'il y a un minimum de file.
Et c'est ainsi que nous terminons notre première journée au parc.
Nous passons prendre nos tickets de parking, et puis c'est direction Strasbourg pour rejoindre notre hôtel et nous offrir un petit apéro avant une tentative rapidement abandonnée de prévoir la journée de demain (car nous n'aurons certainement pas la même chance niveau affluence).