[Europa Park] 24 & 25 juillet 2015

Démarré par raziel188, 31 Juillet 2015, 15:00:52

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raziel188

Bonjour les Parkfans,

Je vous présente le TR de notre visite à EP (enfin !). Le TR étant un peu long, je le divise en deux threads différents, histoire de vous permettre une pause (ou créer un point de non retour, c'est selon :P ).

Bonne (longue) lecture !



Courte intro

Alors Europa-park, pour faire une mini intro, faut savoir que cela fait quelque chose comme deux ans que nous nous disons « faut y aller absolument » mais que nous nous y prenons tellement tardivement pour les résas que tout est full et que la peur de nous retrouver face à un parc plein à craquer nous fait rebrousser chemin (nous avons quand même fini à Walibi Holland la dernière fois que nous nous étions retrouvé pour faire les résas pour EP...). Bon faut pas croire, nous n'apprenons pas de nos erreurs et nous nous y sommes une fois de plus pris à la bourre, donc nous n'aurons pas le confort de dormir dans un des hôtels du parc.

Personnellement, j'avais déjà visité le parc il y a treize ans déjà (Sista venait d'ouvrir), mais je n'ai que très peu de souvenirs de cette visite (ah, la magie de la mémoire sélective). Mes rares souvenirs sont les deux coasters « discothèque » que sont Eurosat et Euro-mir, ainsi que leur douteux confort respectif, la souffrance qu'est la partie coaster et le manque de mouillage qu'est la partie splash de Poséidon (mais qu'ils ont installé une plateforme pour remédier au dernier point, que nous ne manquerons pas d'utiliser :D ), et... c'est tout. Le reste, nada...   

En ce qui concerne les six intrépides avec qui j'ai la chance et le plaisir de poursuivre ma vie parc-o-nautique, ils ne connaissaient pas le parc, si ce n'est de nom parce que j'en avais plus que probablement déjà parlé.
Donc, je pense qu'il est safe de dire que nous formons une équipe de first-timer and a half.     


Premier jour

Avec plus ou moins 5h de route au planning, nous démarrons notre voyage sur les coups de 5h du matin, histoire d'arriver vers 10h30 aux portes du parc. Nous rejoignons la deuxième partie du groupe vers 6h30 avant de continuer notre périple à travers le Luxembourg et un petit bout de la France.
Chose un peu pénible, la signalisation pour la vitesse maximale sur les autoroutes en France (110) et celles indiquées dans le GPS (130) ne coïncident plus. C'est un rien ennuyant quand on est drillé au 130 km/h et qu'on fait un peu trop « confiance » à son GPS (maintenant, il n'est peut-être pas vraiment à jour). Bref, soyez vigilants si vous prenez l'itinéraire Luxembourg – Metz – Strasbourg (dans les grandes lignes).
         
Après avoir avalé les 500 bornes (avec pauses pour ne pas devenir fou non plus), nous arrivons à destination sur les coups de... 11h30, en nous parquant à hauteur du bout du Hammerhead Stall de Sista. Le parc ne sera définitivement pas vide ! 

Cars, Cars everywhere !!

Mais nous sommes là, il fait super beau et ça ne fera qu'évoluer dans le bon sens (jusqu'à 34°C), ce voyage ne pourra qu'être génial.

Après le tunnel de pierres et le tunnel vert, nous passons les tourniquets du monde magique de la souris Mic... Euromaus. Deux observations nous arrivent directement : nous sommes bien dans un beau parc d'attraction, et il n'y pas une seule guilde de photographes sauvages pour nous harceler et nous « forcer » à faire une photo que nous n'achèterions pas. Si pour le premier point, je m'en souvenais un rien (d'où le « similaire à DLP »), ce fut une agréable surprise pour le deuxième constat.       

Ok ce n'est pas le plus folichons, mais je vous jure que le reste en vaut la peine

Sans plus tarder, commençons notre fin de matinée par la première attraction : les WC

Et ouais, je prends vraiment des photos de m****... Enfin uniquement point de vue qualité et intérêt hein !

Bon, un peu de sérieux.
Nous n'avons aucune idée des affluences en fonction du jour de la semaine et des saisons (d'où le classique « vendredi = jour de semaine = moins de monde ») et je n'ai plus en tête les conseils d'optimisation de visite en cas de forte affluence (à part « tu feras Poséidon le plus tôt possible, ou plus d'une heure de file il y aura »).
Notre technique sera alors la plus simple, dirigeons-nous vers la droite en essayant de faire le tour du lac (celui devant Arthur). Nous traversons ainsi l'Allemagne, l'Italie et la moitié de la France pour nous retrouver dans le coin d'Eurosat et de Sista.

   
Je n'ai pas la référence pour la première, mais les airs de Venizia sur la seconde sont indéniables... Tout comme le fait que je ne sache pas tenir droit mon gsm

Eurosat

Et bien, pour faire court, il était HS à ce moment de la journée, donc ce sera pour plus tard.

Dès lors, et totalement à contre cœur, nous passons à notre deuxième choix dans les environs, celui qui en impose le plus visuellement parlant depuis la route menant au parc.

Sista

Le manque de souvenir pour mon premier Hyper trahissait une machine qui ne devait pas envoyer autant de pâté qu'attendu. De plus, et cela touche aussi 83.33 % de mes compagnons de voyage (soit cinq personnes sur six), sur notre expérience commune de parc, nous avons encore de frais souvenirs de machines ultra haut de gamme que sont Shambhala, Goliath (Walibi Holland) et Expedition GeForce.

Pour être honnête, le contact entre les sièges ultra-confort de B&M et mon fidèle fessier a été rompu à chaque sommet de gaussiennes (et j'en suis même arrivé à ne plus râler sur l'opérateur pour avoir resserré ma lap-bar), mais aucune sensation d'airtime, pas un seul sentiment de « tien, je pense que mon estomac n'est plus vraiment à sa place ». C'est plutôt ennuyant quand c'est ce que je/nous recherchons principalement en montant dans les attractions.

Si ça ne tenait qu'à moi, je pense qu'il devrait exister une catégorie Family Hyper Coaster, et Sista en serait l'exemple type. Cela dit, ce n'est pas une mauvaise attraction, loin de là, surtout lorsqu'il n'y a que 20 minutes de file. 

D'ailleurs, tant que le sujet est ouvert, niveau affluence nous ne ferons pas plus de 20 min... aller, 30 min de file dans la journée, ce qui est plus qu'agréable.

Je pense que les présentations sont inutiles de nos jours

Avec tous ces événements, ou plutôt parce qu'il doit déjà être 12h30, nous partons en chasse pour un truc rapide à se mettre sous la dent, sans forcément avoir à nous poser à une table.

Soit nous ne sommes vraiment pas doués, soit ce n'est pas le genre du parc ou la théma occulte ce qui aurait dû nous faire dire « oh, une sandwicherie », mais l'un dans l'autre, nous en avons quand même un rien bavé pour trouver de quoi grailler.

Nous trouverons notre bonheur en Grèce (je vous passe toutes les vannes liées à l'actualité récente, parce que je ne m'en souviens plus) sous forme de pita que nous dégusterons... autour d'une table (ouais quand nous faisons des plans, nous ne nous y tenons pas forcément).

   
Avec le peu que de ce que j'ai vu de la Grèce actuelle, elle a « tout » à envier de la Grèce made in EP. Pour le vieux moulin Suisse par contre, n'ayant que visité le CERN, je ne peux pas dire

Repus, nous revenons sur nos pas pour une petite excursion en Suisse.

Matterhorn Blitz

Et bien, pour faire court (bis), il était HS à ce moment de la journée, donc ce sera pour plus tard.

Nous tournons les talons et allons faire une petite descente en Bobsleigh.

Schweizer Bobbahn

Ce n'est pas l'attraction en soi, mais faut reconnaitre que le micro village Suisse jouxtant la file d'attente est charmant comme tout, et solidement bien fait. En ce qui concerne le coaster, c'est gentil tout plein mais rien d'extraordinaire. Je noterai quand même quelques G (apparemment au nombre de 3) dans les deux helix. La première par son petit diamètre, et la seconde par la vitesse emmagasinée par le train.

Le ride vibre mais si ça ne le rend pas totalement insupportable, ça ne donne pas une folle envie de remonter dedans vu le peu de sensation qui en ressort.         

Un petit bout de village Helvétique et ...

Depuis nos bobsleighs, nous voyons que Matterhorn Blitz est désormais ouvert. C'est l'occasion de boucler notre aventure en Suisse pour la journée.     

Matterhorn Blitz Part 2 – The Shoulder Menace

Ce qui fait toujours son petit effet sur cette attraction, c'est le lift ascenseur qui bascule sur le côté pour permettre le croisement des deux nacelles. Pour le reste, c'est une Wilde Maus, et ces trucs là c'est plus de la douleur que du bonheur. Pour reprendre les dires d'un de mes amis en généralisant : « les Wilde Maus, si on rigole dedans c'est de douleur plus qu'autre chose ». Surtout quand ce sont les autres qui dégustent... Le premier train du groupe était mort de rire lorsqu'il nous a vu (second train) faire un arrêt complet (surtout brutal) dans les sections en épingle au début du ride.

C'est aussi l'une des rares attractions où j'ai rentré les mains dans le véhicule par peur de me choper le décor (précisément ici).

Nous ne sommes donc pas fan de ce style de coaster, nous le noterons pour nos prochaines aventures (mais vous savez à présent à quel point nous tirons enseignement de nos aventures :p ).

   
                                              ... huh ? ... une ferme avec une tour ?!                                Peek-a-boo !

Comme dit lors du paragraphe sur l'arrivée au parc, il fait beau et chaud (contrepèterie belge), donc c'est l'excuse ultime pour aller faire un tour du côté de Poséidon.

Pourquoi avoir besoin d'une excuse ?

Et bien pour vous rafraichir la mémoire, du moins celle des plus motivés qui lisent nos aventures à travers mes TR, l'un d'entre nous n'aime vraiment pas les splash (et Water coaster par association), et c'est toujours un « combat » pour qu'il nous accompagne dans nos périples aquatiques. Les guillemets sont nécessaire car il a le mérite d'accepter la plupart du temps (et en disant cela, j'espère qu'il en tire quand même un petit quelque chose de positif et que ce n'est pas 100% à contre cœur parce que les six autres personnes n'arrêtent pas de lui prendre la tête avec ça).

   
Si je ne suis pas fan de l'esthétique de la partie coaster ...

... j'adore l'idée d'être accueilli par le tarch' d'un énorme cheval de bois ...

   
   
... ainsi que le reste de la théma autour et dans la gare

Poséidon

Mes souvenirs ne me trompaient pas, la partie coaster n'est pas confortable, sauf pour celui qui a pu se tenir au milieu de sa banquette (l'avantage de la lap-bar unique), mais peut-être pas aussi rude que ce que je pensais.

Pour la partie splash, ça n'a rien à voir avec la douche qu'il est possible de se prendre sur la plateforme adéquate, mais nous ne sommes pas ressortis entièrement sec non plus (merci aux visiteurs qui nous ont arrosés par à l'aide d'un dauphin – cela ne s'invente pas – sur le chemin vers la gare).

Bref, ça reste sympa à faire, mais ce n'est pas quelque chose que je ferai plusieurs fois sur une même journée (ou plutôt un même week-end).

Aller, une dernière vue sur la gare de Poséidon, et nous reprenons la route

La Grèce a encore à nous offrir, Pégasus et Fluch der Kassandra, mais le premier n'attire pas parce qu'il est indiqué comme coaster pour enfants, et le second « n'est qu'une » madhouse, et aussi beau et bien foutu que cela peut être, une fois la « magie percée » (ou trahie par un fan de parcs sans scrupules), l'intérêt disparait considérablement pour un groupe qui recherche avant tout les sensations fortes.

Nous déposons les bagages en Russie, et prenons place dans la file du deuxième coaster « discothèque » du parc.

Euro-mir

Après quinze minutes à se (me ?) trémousser sur la techno cheap qui passe en boucle dans la file extérieure mais surtout dans le couloir de la « rave », nous arrivons sur le quai et pouvons pas nous empêcher de plaindre les employés qui doivent supporter cette chanson en boucle toute la journée (ou du moins pendant tout leur shift sur place !).

Nous prenons place dans les wagons, et les mauvais souvenirs reviennent en flash, tel le mec avec une gueule de bois qui retrouve quelques bribes dans sa mémoire de ce qu'il s'est passé la veille. Et en l'occurrence, la veille ce n'était pas top.

Mon voisin et moi nous déhanchons comme des fous sur Projekt Euro-mir pendant l'entièreté du lift (et c'est une performance vu les plombes qu'il prend !), nous retrouvons la lumière du jour, et les rires de nos âneries deviennent de nouveau les rires de nos douleurs. Et encore, nous sommes juste dans les sections en épingles.

Après tout, Euro-mir est proche d'une Wilde Maus type spinning et possède le même genre de transitions violentes. De plus, les véhicules sont plutôt petits, et je me suis bien tué le haut du tibia sur la carrosserie du train (un beau bleu souvenir).

Je pense que cette attraction ne marquera pas non plus les esprits pour son confort et ses suprêmes sensations.

   

Prochaine escale de notre tour d'Europe, l'Islande avec deux monstres que je n'ai jamais testé (et oublié), Blue Fire et Wodan.

La sagesse populaire veut que nous gardions le meilleur pour la fin. Ayant lu maintes fois que Blue Fire est un petit bijoux, je propose de commencer par le géant de bois.

Sur la route, j'entendrais la remarque la plus pertinente que j'aurais voulu trouver pour expliquer mon sentiment face à l'agencement et la clarté du plan du parc : « on a l'impression d'être chez Ikea ! ». J'avoue avoir bien ri en l'entendant celle-là.   

      
Je l'ai déjà dit et le dirai encore, mais EP sait y faire en théma et cohabitation de rides
Wodan

Première « mauvaise » nouvelle, nous n'avons pas le choix de nos sièges (à moins de tomber sur un(e) opérateur/opératrice sympa lors d'une journée de faible affluence). Dommage car j'aurais bien voulu tester la bête dans le dernier wagon, au lieu de cela, je me suis retrouvé à la 3ième rangée...
Et en plus l'opératrice m'obligera à garder mes slashs aux pieds. D'ailleurs, heureusement que j'ai mon diplôme d'Allemand officiel de Movie Park, car grâce à mes skills linguistiques, qui consistent à répéter les deux derniers mots de sa phrase en simulant une question, alors que je ne pigeais rien à rien de ce qu'elle me disait... j'ai pu comprendre que rider pieds nus n'était pas une option viable.
Après réflexion, je pense que le port de slashs est obligatoire pour les rides ou les panards touchent le sol du wagon, simplement pour une question d'hygiène, et c'est tout à fait compréhensible. Donc je ne lui en veux pas, surtout que j'ai toujours mes slashs à ce jour.
   
Pour faire genre je fais des comparaisons de fou, je dirais que je n'ai pas été étonné de voir que Wodan est un GCI, vu les ressemblances avec Apocalypse the Ride (Six Flags Magic Mountain), mais pas en terme de layout, hein.
En gros, c'est le genre de Wooden dans lequel le train donne l'impression de ne pas perdre un poil de vitesse jusqu'à ce qu'il arrive dans les freins de fin de parcours (ce qui est très bien). En revanche, mon fidèle fessier n'a pas beaucoup quitté le siège (ce qui est dommage), et faut reconnaitre que le ride n'est pas radin en vibrations.

Je sais qu'un Wooden (en dehors des RMC) ne doit pas être aussi smooth qu'un Steel, mais sentir son (petit) cerveau danser la lambada dans sa boite crânienne, ce n'est pas agréable du tout (c'est le genre de truc qui pourrait même faire finir une visite prématurément).
Je ne sais pas ce qu'en pense le peuple (n'hésitez pas à partager vos avis), mais de mon côté, ce sera un tour par jour maximum.
Heureusement, il ne ressemble pas (encore ?) à feu Gwazi qui était une véritable torture.       

   
La file se fait à l'extérieur à travers la structure en bois, mais aussi à l'intérieur (et c'est bien joli à l'intérieur)

   
Un peu de Wood porn ... avec des poils ?! (Une idée du pourquoi ?)

Avec cette légère déception, il est grand temps de tester ZE machine qui semble (re)donner foi en Mack à beaucoup de Parkfans. Après un petit arrêt au stand pour se refaire une beauté, et d'utiliser le pouvoir de clonage des toilettes islandaises pour dupliquer l'un d'entre nous, nous traversons le hall Gazprom pour arriver dans la file de notre prochaine destination.

Mais, mais ? ... Mais je vois double ?!

Blue Fire

Pour notre première expérience sur Gazprom the Ride, une partie du groupe utilisera pour la première fois la file « Front Row » disponible sur certaines attractions du parc. C'est 5 minutes après l'autre partie du groupe que nous prenons place dans le train épuré et ultra confort de Blue Fire.
De plus, chose que j'avais oubliée depuis les vidéos que j'avais pu voir lors de son ouverture, la sécurité se limite à une lap-bar ! Ce qui s'annonçait tout bon vient de passer à « ça ne peut qu'être génial ».

Le gimmick de la lecture des pulsations est prenant, et je ferai mon premier tour les mains sur la lap-bar, essayant de voir un peu l'évolution suivant le ride. Si j'arrive à garder les mains sur la sécurité malgré que ce soit contre nature pour moi, pas moyen de se concentrer sur l'affichage des pulsations tellement le ride est prenant.

Les éléments s'enchainent dans une fluidité exemplaire, la propulsion et les inversions envoient toutes du lourd, surtout l'In-Line Twist final qui ne se limite pas à donner un hang time, mais offre carrément un ejector airtime aux passagers (sensation probablement accentuée par la simplicité efficace de la lap-bar) !

Le train arrive sur les freins finaux, et mes pulsations retombent instantanément aux alentours de 78 bpm, ce que j'avais en quittant la gare pour le launch.

Pour le reste du voyage ?

J'ai vu un 147 bpm dans le vertical loop, et un petit 110 sur les MCBR. Pour le reste... aucune idée.
Verdict, Blue Fire est effectivement un petit bijoux, et a le titre de meilleur coaster du parc à l'unanimité du groupe.

J'aurais bien voulu une propulsion plus courte et donc un peu plus brutale (donc plus de G, miam miam), mais ce serait pinailler à cause de mon vécu de parkfan.

Ce qui pourrait être cool pour le délire des pulsations, c'est de faire afficher une courbe profile de l'évolution des bpm en parallèle du profile du parcours du coaster lorsque le train est en attende de rentrer en gare. Juste une idée par simple curiosité.

   
Non seulement les couleurs passent bien, mais en plus... des rails tri- et quadri-tubes :bave: Blue Fire a décidément tout pour me plaire

Aussi bête que cela puisse paraitre, la qualité de Blue Fire me donne encore plus envie de retourner à Cedar Point pour découvrir Maverick (qui était en construction lors de ma visite). Je sais que c'est du Intamin et non du Mack, mais j'ai l'impression qu'ils jouent un peu dans la même catégorie (principalement à cause du Twisted Horseshoe Roll). 

Le temps de casser un peu la dalle et de faire une vidange pour ceux n'ayant pas profité de la pause clonage de tout à l'heure, et nous sommes reparti pour un voyage sur Blue Fire. C'est ici que nous apprendrons qu'il est possible de demander aux opérateurs/opératrices de pouvoir attendre à une position particulière dans le train (mais rien de garanti).

En effet, le premier d'entre nous à passer le tourniquet était tellement concentré sur l'idée que nous étions cinq et non sept (les deux autres allant en Front Row), qu'il n'a pas entendu l'opératrice lui dire d'aller en rangée 2 et est directement allé vers l'arrière du train. L'opératrice l'a alors « enguirlandé » sur le ton de l'humour en lui demandant de revenir vers les premiers rangs, en disant qu'il aurait suffi de demander.
Finalement, rien de tel qu'une bonne tranche de rigolade (certes au dépens de l'un des nôtres) pour booster encore plus le plaisir qu'est Blue Fire.

      
Encore un peu de Mack sexyness
     
Il est maintenant près de 18h, il fait toujours chaud et beau, et nous n'avons fait qu'une seul attraction aquatique pour le moment, ce n'est pas raisonnable. Nous nous éloignons ainsi de la « zone » Blue Fire / Wodan, et nous dirigeons vers la version sous testostérone de Poséidon.

   
Nous arrivons, nous arrivons. Un peu de patience s'il te plait !

Atlantica SuperSplash

Et bien, je ne vois pas quoi rajouter de plus à ce que je viens de dire, c'est vraiment une version jumbo (plutôt que sous anabolisants) de Poséidon.

La partie coaster est totalement anecdotique mais a le mérite d'être totalement smooth, même les tables tournantes, qui prennent bien le temps de freiner doucement le bateau. Et le splash mouille autant que celui de son petit frère. Comme quoi tout n'a pas été mis à l'échelle.

Cependant lors du retour en gare, nos petits amis chez EP ont eu la bonne idée de placer des effets aquatechniques simulant des attaques au canon, qui ne manquent pas de toucher les passagers d'Atlantica.

Même conclusion que pour le dieu de la mer, c'est chouette à faire, mais pas au point d'enchainer les tours.
 
   
Honnetement, depuis Wodan, je n'aurais pas pu dire que nous avions croisé Atlantica. Pis c'est quand même fort joli tout ça

Notre quête de rafraichissement n'en finit pas pour autant, il y a encore un Raft Ride et un Log Flume, que nous ne ferons finalement pas, car nous ne passerons pas par l'Autriche (enfin vu comment je nous ai perdu en cherchant l'entrée du Raft Ride, nous sommes peut-être bien passé par là).

Fjord Rafting

Tout comme pour Atlantica, nous ne monterons pas tous à bords des bouées de ce Raft, ce qui est dommage pour ceux ne nous ayant pas suivi car ils ont manqué une grande leçon de vie.

Si l'imprimante est l'objet qui sent la peur par excellence (vous savez, l'imprimante qui plante toujours quand il faut imprimer en urgence un truc ultra-méga-important), le Raft Ride est l'attraction qui fait payer ceux qui estiment et se la pètent un peu (beaucoup ?) de s'en sortir indemne après un passage où ils auraient dû déguster.

Dans mon cas, il s'agit du Troll et son seau, pouvant se déplacer le long d'un câble au-dessus de la rivière. Trois ou quatre jets sortent du seau de ce salopiot, mais j'arrive à les esquiver comme un pro, matrix-style (enfin, le style en moins). Pas peu fier, je me la raconte comme quoi j'ai trop évité la douche du siècle en sauvant cinq bébés de la noyade, tout en jouant la symphonie inachevée de Schubert sur un clavecin mal accordé, bref la routine quoi.

C'est à ce moment que le raft se dit : « lui, il fait trop de son nez. VENGEANCE ! ».

Le bateau tourne, se rapproche du rivage gauche et je me chope le jet de la honte en pleine poire : Fjord Rafting 1 – Nico 0.

Pour le reste, cela reste très classique comme attraction. D'accord qu'il n'y a pas toujours de couloir de chutes d'eau, ni un lift couvert et rempli de Trolls faisant des trucs de Trolls (comme arroser les gens pour certains), mais pour le reste, c'est du déjà vu (ce n'est pas une critique non plus, vu que cela marche bien comme ça).

   
Pour ceux qui ne suivent pas derrière, un Raft Ride ça ressemble à ça... Et ça mouille ! Apparemment tout le monde ne le sait pas, et le parc a du se prémunir contre des ignorants

Ce qui est chouette sur ce Raft, c'est que l'attraction continue une fois sortie des bouées, merci au petit pont sur flotteurs, où il est évident que n'importe quel imbécile-couillon fera tout (à savoir sauter comme un enragé) pour éclabousser la personne devant et/ou derrière elle, ce qui finira la plupart du temps par un auto-éclaboussement des pieds.
Et dieu sait que nous sommes une belle bande d'imbécile-couillons :D

Il est maintenant 18h30, le parc ne ferme que dans 1h donc il nous est encore possible de faire deux ou trois trucs, mais nous commençons tous à sentir la fatigue. Faut dire, cela fait plus de 13h que nous sommes debout. Mine de rien, nous n'avons plus vingt ans !

Sur notre chemin vers la sortie, nous ferons un (long) crochet pour aller faire une partie de foot en auto-scooter dans la Football Arena.

J'adore les auto-scooters, surtout avec notre bande, mais c'est dommage que tout le monde se fiche du concept de jouer au foot en plus de se rentrer dedans. Ça reste très drôle, même si l'arène est toute petite et que donc on termine rapidement en un tas de bagnoles qui ne bouge plus vraiment.
Chose original point de vue technique, habituellement les voitures sont alimentées par un « grillage » au plafond. Ici, c'est par le sol que sont alimentés les véhicules. Je n'avais pas encore vu ça.

Nous reprenons notre itinéraire vers l'Allemagne, et croisons une file de moins de 15 min pour le premier coaster « discothèque ». Nous terminerons donc notre visite en musique.

Eurosat

Je partageais les mêmes souvenirs que ceux d'Euro-mir, de la Trance à plein pot, un niveau de sensation limité et des transitions brutales qui rendent le tout difficilement intéressant.

Enfin bref, après un lift en spiral qui n'en finit pas et dans lequel il fait tellement noir que le coaster aurait pu s'appeler Going Blind the Ride (ce qui ne m'empêchera pas de faire ma « rave party » comme dans Euro-mir), nous entrons dans la zone se trouvant directement sous la géode et la désorientation commence. A tel point que l'une de mes amies a demandé pendant pratiquement la moitié du trajet si nous montions encore. D'après la maquette, elle n'avait pas tout à fait tort (d'ailleurs, elle est visible où cette maquette ? Dans le pavillon dédié à l'histoire du parc ?).

Je dirais que ce coaster souffre du même syndrome que Space Mountain (peu importe le millésime), à savoir que voulant faire tenir le ride sous un dôme / un géode, le parcours a dû être compacté pour tenir sur un espace minimum, ce qui donne naissance à des transitions / changements de directions violant. Mais contrairement à ce dernier, je ne trouve pas qu'il vibre à mort et comme il s'agit de train avec lap-bar et non des OTSR, il ne baffe pas.

L'un dans l'autre, il n'est pas mauvais non plus, mais venant de ce que Mack peut nous offrir de nos jours, ça ne donne pas spécialement envie de remonter dedans, surtout s'il y a un minimum de file.

Et c'est ainsi que nous terminons notre première journée au parc.
Nous passons prendre nos tickets de parking, et puis c'est direction Strasbourg pour rejoindre notre hôtel et nous offrir un petit apéro avant une tentative rapidement abandonnée de prévoir la journée de demain (car nous n'aurons certainement pas la même chance niveau affluence).


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raziel188

Deuxième jour

Arrivée au parc sur les coups de 10h30, nous ne sommes pas exactement dans la même rangée de parking que la veille, mais nous sommes toujours face au Hammerhead Stall de Sista. Aujourd'hui, il y aura vraiment du monde. La veille, pour un parc d'une telle envergure, je n'appelais pas ça avoir du monde.

   
Ce TR manquait quand même de photos de Sista, de voitures et de ciel avec nuages

Nous commençons par prendre directement nos tickets pour le parking, passons l'entrée et ne savons finalement pas vraiment quoi faire. Enfin si, nous devons commencer par ce qui n'a pas été fait hier. Bien que nous ayons pris le petit déjeuner à l'hôtel, nous avons besoin de notre coup de fouet caféiné ou théiné pour attaquer cette journée, et nous décidons de faire une halte dans un « café » à Venizia.

Après nous être rassasiés (Macciato Amaretto, un Tiramisu liquide :bave: ), et avoir fondu comme des guimauves devant une cane et son caneton, nous passons devant Eurosat qui affiche 45 minutes de file, devant Sista qui en affiche tout autant, et nous terminons dans la courte file du coaster pour enfant caché dans l'ombre de Sista et de Poséidon.

   
Nous ne sommes pas là pour ça, mais c'est quand même tout mignon un petit caneton

Pégasus

Alors oui c'est un coaster orienté pour la famille et les enfants, mais sans mentir, j'ai eu plus de sensations sur celui-ci que sur Sista en ce qui concerne la sensation des organes qui décollent. Et je ne suis pas le seul à l'avoir dit dans le groupe.

Bon pour ce qui est des sensations liés aux fortes accélérations il n'y a pas photo, mais cette petite bosse (je n'ai pas de photo personnelle, mais RCDB sauvera une fois de plus la mise) fait son effet !

Pendant notre attende, nous assisterons à la mise en circulation du 2ième train, ce qui est original à voir car sur Pégasus, le Stagging Track est sous la gare ! L'ajout du deuxième train raccourcis la file, nous avons apprécié notre tour, pourquoi ne pas en faire un second ?

Un Pégasus sauvage se cache dans cette photo, saurez-vous le retrouver ?

   
Une transfer track originale sur celui-ci

   
Un peu plus de Pégasus et ... ils numérotent les arbres apparemment

Il y a un petit quelque chose dont j'ai parlé bien plus haut dans le TR, mais que nous n'avons pas testé pour le moment, et nous n'en sommes pas loin. Ce n'est pas une attraction à sensation, ni une attraction, mais ça fait partie de mes incontournables (si j'ose dire).

Je parle du petit ponton installé au milieu du bassin de Poséidon. Bon j'aurais dû le faire la veille car il fait 10°C de moins ce samedi, mais c'était maintenant ou jamais. Un ami me rejoindra et nous finirons trempés jusqu'aux os, en deux bateaux, ce qui était voulu finalement.       

C'est donc à coups de *squish squish* et autres grincements aqueux que nous et nos secs ami(e)s traversons le parc en direction de la grosse attraction que nous n'avons pas encore testé et que nous ne saurions manquer.

Arthur et les Minimoys

Dernière grosse nouveauté pour moi, et dernière très bonne surprise du séjour dans le parc. Je tenais quelques infos sur l'attraction (Inverted e-powered avec rotation des rangées de sièges, le tout dans un univers solidement bien foutu), mais je pensais juste me retrouver face à quelque chose de la trempe de Alpenexpress (que nous ne ferons pas non plus) avec une jolie théma.

Je trouve que le résultat est un cran au-dessus de cette description, même si sur papier, cette dernière n'est pas loin de « la vérité ». Les décors sont somptueux, les rotations des nacelles sont fluides, la vitesse est modifiée suivant la scène que nous traversons, tous ces éléments font qu'Arthur est une vrai merveille, même si l'univers nous est totalement inconnu (l'une d'entre nous connaissait et nous a mis au parfum de l'histoire pendant la file d'attente).
Puis, un ride durant lequel on entend Still de Dr. Dre, c'est juste énorme. Et je n'ai même pas parlé de la petite double surprise pendant notre voyage au monde des Minimoys ;) (c'est un TR Spoiler-free après tout).   

   
La petite partie extérieure de l'attraction. C'est encore étrange de voir un e-powered Inverted coaster

D'après l'heure des photos, nous sommes sortis enchantés de notre voyage dans le monde magique d'Arthur vers 13h, timing parfait pour aller casser la croute. Aux envies de nos papilles, deux arrêts seront nécessaires. Tout d'abord en Suisse pour un petit régale de fromage fondu (malheureusement « petit » n'est pas un euphémisme), puis du côté de la Scandinavie pour un Fish Burger pour certain, un plat dans un resto pour d'autre, et une pomme pour moi.

   
Parce que c'est trop bien les canetons

Cela régale les yeux quand même, et le village est pas mal aussi

En naviguant vers la Scandinavie, par le chemin pas forcément le plus direct, nous croisons Vindjammer, le bateau pirate du parc. Celui-ci est fermé pour raison de mariage.

J'avais vu un reportage sur les mariages à Busch Gardens Tampa (avec un train de Kumba rempli de femmes en robe de mariée), et nous avions discuté avec un homme d'église (je ne sais plus son titre) ce matin qui nous disait qu'il mariait pas mal de gens dans le parc (et bien entendu, idiot que je suis, je n'ai pas pu m'empêcher de dire qu'il n'y avait aucun risque de mariage entre moi et mon pote à côté de moi quand il nous a « pointé » du doigt en parlant de ces mariages... Ça l'a au moins bien fait rire... et mes ami(e)s aussi), mais c'est quand même original comme raison de fermeture d'une attraction.

Le temps se couvre, nous venons de finir de manger, il n'y a donc qu'une seule attraction que nous pouvons (re)faire, surtout que nous sommes juste à côté de celle-ci. Le raisonnement n'est probablement pas évidant, mais il s'agit bien de Fjord Rafting.

Cette fois-ci, notre ami n'appréciant guère les splashs nous accompagne, et moi je confirmerai ma théorie comme quoi les Raft comprennent les humains, en fermant ma gueule sur tout le trajet, et en sortant totalement sec de notre voyage dans les rapides intrépides.

Dans la file, nous verrons notre premier cas flagrant de tentative de dépassement, où un crevard et sa nana brandiront un bout de papier clamant à haute voix en Allemand que son sésame magique lui permet de passer devant tout le monde. Il sera arrêté quelques mètres devant nous par, je pense, un francophone maitrisant la langue de Goethe (bien mieux que nous et notre diplôme de Movie Park) qui – si je m'en tiens à la tonalité de son message et la tête de l'autre imbécile – ne s'est pas privé pour l'engueuler comme il se doit.
             
Pour l'attraction, il faut avouer que la présence de celui qui n'aime pas les splashs (ça fait très « celui dont on ne prononce le nom ») rend la chose hilarante pour nous, en espérant qu'à son tour il ne rigole pas uniquement pour faire passer la pilule.

Le temps ne se décide pas et quelques gouttelettes se font encore sentir, quoi de mieux que le pavillons de Gazprom pour se mettre à l'abris, et accessoirement attendre pour un nouveau tour sur l'excellent Blue Fire. Chance, une éclaircie se pointe aux alentours de notre tour, et nous n'aurons pas à connaitre la souffrance d'un coaster sous la pluie (j'ai des souvenirs de feu Tornado (Walibi Belgium) sous une pluie pas trop forte, et ça pique bien au visage !).

   
      
Parce qu'il n'y a pas que les canards dans la vie... un peu de rabe de Blue Fire

Sur notre le liste, la prochaine activité est un (re)ride de Wodan. Malheureusement, je ne serai pas plus loin que la 4ième rangée, mais mes ami(e)s derrières moi estiment avoir eu une meilleure expérience que la veille. Bon point pour GCI j'imagine.

      
Et puis il y a aussi Wodan, dont nous avons découvert un nouveau pan de la file avec la statue de « Hel »

Je n'en ai pas encore parlé, mais durant le séjour nous étions équipé d'une GoPro, avec laquelle nous avons fait quelques on-ride, mais aussi avec laquelle nous avons expérimenté avec les vidéos 60 et 120 FPS (pour faire des ralentis de perpet'). J'ai testé l'équivalant sur mon gsm, mais toutes mes vidéos avec du slow-motion ont des artefacts et ne sont donc pas jolies à regarder (puis bon c'était juste jouer sur le ralenti lorsque le train de Wodan ou Blue Fire passe à proximité puis ré-accélère en sortie de l'écran, rien de transcendant).

Si j'en parle maintenant, c'est que le proprio de la GoPro m'avait demandé s'il était possible de faire une prise en slow-mo de moi me prenant la vague de Poséidon en pleine face.

Bien entendu, j'ai accepté.

Comme il est déjà 17h30 et que les températures ne grimperont plus, c'était maintenant ou ce n'était pas.
Nous arrivons en pressant le pas sur le ponton de la mort, préparons la scène et c'est dans la boite. Mais nous décidons que cela ne suffit pas, pourquoi ne pas faire une vidéo de nous deux nous prenant la vague de face ? Et après celles-là (oui, nous avons foiré notre positionnement et avons dû recommencer, professionnels jusqu'au bout), pourquoi ne pas non plus se la refaire ensemble, mais dos à la vague avec la caméra tournée vers la vague ?

Bref vous l'aurez compris, nous serons trempés comme nous l'avons rarement été (du moins en portant des vêtements), et nous en avons retiré une belle leçon : « tu ne crieras point lorsque face à la vague tu seras, ou des litres d'eau tu avaleras ». N'empêche que nos vidéos en duo (et sans Selfie stick s'il vous plait) donnent pas mal.

Vu que nous ne souhaitons pas payer le prix de notre délire par une crève carabinée ou autre maladie (malheureusement, un mail de mon acolyte me dit qu'il n'y a pas échappé), probablement pour la première et dernière fois de ma vie nous décidons d'utiliser le sèche-personnes à la sortie d'Atlantica.
Ce n'est clairement pas fait pour ce genre de douche, mais ça a dû aider un minimum. Puis c'est encore une occasion pour se trémousser, même si l'ambiance musicale est morte dans ce truc. Heureusement que les lampes sont là, sinon nous passerions pour des fous.

C'est donc en optimisant notre exposition au soleil que nous retournons vers Euro-mir. En effet, si nous ne sommes pas fan, nous sommes curieux, et nous nous demandons tous « qu'en est-il du ride si je me mets de l'autre côté dans le wagon ? ». Les demoiselles ne nous accompagnerons pas, et nous ne pouvons pas leur en vouloir.

Ce fut l'occasion de notre première panne de la journée, qui immobilisera l'attraction pendant une dizaine de minutes. Notre système de vote pour « abandonner » (créé pour Stampida qui était down à cause du vent...) a failli fonctionner pour la première fois, mais le ride rouvrira deux minutes avant la limite pour quitter la file.

Cette fois-ci, j'étais à nouveau dans le dernier wagon, mais en regardant vers l'avant dans la station. Le voisin que j'avais lors de notre premier essai s'est également mis dans ce sens, mais au wagon devant le mien.
Le ride se passe, les deux personnes encore trempées se les gèlent méchamment pendant toute l'attraction, ça secoue encore, mais je trouve que la dernière helix en marche arrière passe super bien et donne même un intérêt à l'attraction (surtout que j'ai gardé mes tibias près de moi cette fois-ci).

Je retrouve les autres pour discuter de cette nouvelle expérience positive, et ils sont dégoutés : leur wagon n'a pas fait le même nombre de rotation que le mien, et ils se sont ainsi retrouvés dans le même sens que la veille !!

Je suis hyper étonné car il s'agit d'un spinning où les rotations ne sont pas libres, alors je pensais naïvement que toutes les voitures tourneraient « de la même manière ». Alors je ne dis pas, c'est cool parce que ça rajoute un côté pseudo-aléatoire à l'attraction, mais je comprends la frustration de mes amis.
Petite note pour les futurs visiteurs voulant tester les deux sens, retenez dans quel wagon vous étiez !

Nous ne retrouvons pas les demoiselles en sortant, deuxième mauvaise nouvelle, mais nous avons un message de leur part nous disant qu'elles sont allées se réchauffer dans la file de Sista. Allons donc les rejoindre, le sms remonte à deux minutes, elles ne seront pas loin dans la file.

Moui en fait non.

Elles y étaient déjà depuis un petit bout de temps, et comme nous ne sommes pas à l'aise de faire « on a des potes devant, pardon, laissez nous passer » (surtout après le passage avec l'autre nouille dans la file de Fjord Rafting), nous leur proposons qu'elles nous rejoignent ou qu'elles nous attendent à la sortie.

Elles finiront par nous rejoindre au niveau du gros 4x4 (euh 6x6 ?) Mercedes du film Jurassic World, et nous avoueront qu'elles étaient sur le point de re-rentrer dans le bâtiment à l'étage supérieur (là où la file se sépare pour la file First Row).

Erf, ça fait mal à entendre quand même (Mais c'est plus sympa d'être ensemble, non ?).

Ok nous nous séparons pour ceux qui souhaitent faire un dernier ride en First Row, et ceux qui n'ont plus vraiment le courage d'attendre. Techniquement, nous (Front Rider) ne serons jamais que quatre trains derrière le leur, soit quelque chose comme 5 ou 6 minutes de différence.

Mêmes remarques qu'au début de ce long TR, sauf que la vue est bien plus dégagée (la veille nous étudions tout derrière) et qu'en étant pas vraiment sec, nous nous les sommes gelé grave en altitude !

Et voilà, notre boucle à Europa Park vient de se terminer. Nous rentrons pour la revanche de l'apéro du vendredi soit, et deux parties hilarantes du jeu de société Complots (pour ceux qui connaissent).

Que retenir d'Europa Park alors ?

Même si je suis peut-être difficile et trouve que le Eurosat, Euro-mir, Matterhorn Blitz, et Poséidon ont un intérêt limité de par leur manque de confort et le peu de sensation que j'en tire, il n'est pas difficile de remonter dedans à l'occasion et il serait bête de s'en priver uniquement parce qu'il y a mieux à côté.

C'est la même chose pour Sista, Atlantica et Schweizer Bobbahn, mais pour eux (surtout les deux premiers), il serait exagéré de dire qu'ils ne sont pas confortables.   

Le cas de Wodan est mitigé, et je lui donne le bénéfice du doute car je n'ai pas pu le tester en me plaçant ou je voulais dans le train.

Et reste les deux très bonnes surprises que furent Blue Fire et Arthur !

Pour tout ce qui est Flat ride / Raft Ride / Log Flume et autres, bien que nous n'ayons pas fait grand-chose en dehors de Fjord Rafting, il s'agit principalement de grands classiques qui sont toujours appréciable à faire (ce sont plus les souvenirs d'il y a treize ans qui parlent là). Comme beaucoup de monde le dit, il manque juste une belle tour de chute libre (ou Power Shot ou Combo Tower, peu importe) à leur collection (bon y a d'autres flats que je rajouterais partout, du genre Giant Frisbee de Huss ou encore un Screamin' Swing de S&S Sansei).

Pour le parc en lui-même ma conclusion est moins avare en compliments :
Le parc est superbe, il y a de la verdure pratiquement partout, et elle doit être solidement entretenue.
Le parc est propre, je n'ai pas le souvenir d'avoir vu le moindre tag ou chewing gum dans les files d'attente.               
La théma est omniprésente mais n'est pas pour autant « surfaite » (je pense à un parc en Italie ou les couleurs étaient criardes voir grossières, ce qui me donnait juste envie de me crever les yeux... et ce n'était qu'à travers des photos) ou trop imposante. Il y a juste peut-être un petit manque de « magie » globale (yep, je reviens avec Mickey) de par la division en land autour de différents pays plutôt que différents univers. Je trouve qu'à Europa Park, bien que je sois incapable de précisément délimiter les différentes zones, il y a souvent un moment où il y a une rupture entre la zone que nous quittons et celle dans laquelle nous entrons. J'ai l'impression de moins ressentir ce genre de transition à Disneyland Paris (mais en même temps, ma dernière visite remonte à il y a quatre ans déjà, je peux embellir les choses...).

Je dois aussi souligner l'efficacité des opérateurs / opératrices /serveurs / serveuses ainsi que la politique de faire tourner à pleine capacité les attractions dès que l'affluence dans le parc augmente. Je m'attendais sincèrement à faire au moins une fois une file d'une heure (voir plus) sur la journée de samedi, mais notre attente maximale n'aura été que de 45 minutes (c'est quand même 1/4 d'heure de moins !)

Avant de « publier » mes TR, je demande une relecture à mes amis de voyage, et l'un d'entre eux m'a demandé de souligner le fait que pratiquement tous, si pas tous, les employés parlent le français, et qu'il en a été fort (et agréablement) surpris. Vu la proximité avec la France et sachant que beaucoup de saisonnier(e)s viennent de là, je m'y attendais. A nouveau, comme dit dans le topic de Baron 1898, le parc aurait très bien pu faire uniquement Allemand / Anglais, ça n'aurait en rien entaché notre voyage, mais je ne vais pas non plus mentir et je reconnais que ça facilite les choses (mais ça enlève un peu le charme « je suis en vacances, à l'étranger »).

Europa Park est un parc dans lequel je retournerai certainement, en visant probablement un event particulier (genre haloween) ou bien lorsque Mack nous surprendra avec une nouvelle perle !         
   

Troisième jour

Attendez, j'ai fait ma conclusion mais je continue à écrire ?

Alors oui, la fin du voyage n'a plus aucun intérêt du point de vue parkfan, mais comme nous avons encore passé une demi-journée ensemble dans Strasbourg, pourquoi ne pas écrire quelques lignes dessus ?
Samedi soir, nous nous sommes donc séparés en deux équipes pour le lendemain : les motivés qui souhaitent profiter de la piscine et du fitness de l'hôtel, et ceux qui préfèrent profiter d'une petite heure de sommeil en plus.

Envoyant chier mes gènes de marmotte, je me lève à 8h pour rejoindre les deux autres motivés pour un peu de sport. Si nous nous attendions à trouver une piscine bien plus petite que celle annoncée sur la photo (classique) nous nous attendions moins à trouver une salle vide (si ce n'est pour un tapis abandonné) pour la salle de fitness annoncée sur la même photo que la piscine. Je sais qu'on sait jouer sur les paramètres des appareils photos pour faire apparaitre plus grand / plus proche ce qui ne l'est pas (je vous entends dire « c'est ce qu'elles disent toutes », ne mentez pas !), mais je ne savais pas que ça permettait de faire apparaitre des vélos d'appartement et autres appareils de fitness (oui bon il y a photoshop, je sais).

Nous sommes venus à trois, mais nous ne sommes plus que deux à présent... Et une heure de sommeil bêtement perdu, une !

Après le petit déjeuner, le rangement et le check-out, nous chargeons les voitures et profitons des quatre heures qu'il nous reste pour nous balader dans Strasbourg.

Premier arrêt dans un Mc Do pour notre dose quotidienne de caféine / théine / chocolat chaud, où j'ai réussi à faire flipper la vendeuse simplement en payant nos consommations.

J'explique.

Nous achetons trois boissons pour un montant total de 5,2 euros. Après 10 put... de minutes d'attente pour un café, du lait chaud et de l'eau chaude (ils nous laissent choisir l'intensité du thé / chocolat chaud, ce qui n'est pas plus mal), je vais pour régler la note et donne 10,2 euros, histoire que la caissière ne me refile pas 2000 pièces cuivrées mais un billet de 5 euros.

Et là, c'est le drame.

La caissière se fige avec mon argent en main et ne sait pas quoi faire.

Elle demande à sa collègue ce qu'elle doit faire, et celle-ci lui répond « ben, tu rends 5 euros »... J'ai dû sortir en vitesse du magasin pour ne pas rigoler en face de la pauvre vendeuse...

Par la suite, nous passons devant l'énorme cathédrale asymétrique de Strasbourg, puis suivons un bras de l'ill pour arriver sur la partie ouest de la petite ile sur laquelle se trouve ladite cathédrale. Nous nous installons à la terrasse d'un restaurant pour le diner. Lorsque le serveur nous informe que le parasol ne s'ouvre plus, les ingénieurs que nous sommes passent en mode MacGuyver et nous essayons de voir s'il n'y a vraiment pas moyen de faire quelque chose (« have you try turning it off and on again ? »). Mais les plats arrivent à temps avant que nous ne massacrions ce pauvre parasol, et nous ne nous en portons pas plus mal aujourd'hui.

Nous choisissons de prendre le désert et le thé / café dans un établissement vendant uniquement douceurs pâtissières et les boissons qui vont avec (n'en déplaise au fan de glaces).

Il y a de la hype ici, et donc pas beaucoup de place (enfin, en terrasse). L'un des serveurs nous dit qu'il faudra attendre debout si nous souhaitons être en terrasse, ce à quoi répond mon amie juste en face de lui « ce n'est pas grave, je serai sur les genoux de mon copain », ce à quoi (bis) répondra majestueusement le vendeur par un « oh c'est trop mignon » qui s'envole dans les aigus, tout en mettant les mains fermées de part et d'autre de son visage (en d'autres mots, le plus poli et gentil « foutage de gueule » que je n'ai jamais vu. Ce mec est mon héros et les guillemets sont nécessaires car ça n'avait – je trouve – rien de méchant).

Le karma étant ce qu'il est, je pense que le miens a dû prendre une mauvaise tournure après cet événement (ou bien un résidu de l'esprit de Fjord Rafting... Hum, j'ai bien parlé de Raft Ride en voyant certains bouts de l'ill...), car pendant la dégustation de ma tarte framboise... je me suis fait gentiment chier dessus par un pigeon, la poisse !

Une de mes rares photos de la ville, et il fallait qu'elle ait un côté geek

Notre voyage touche vraiment à sa fin, il ne nous reste plus qu'à retourner aux voitures, faire le plein et parcourir les 420 bornes qui nous séparent de nos chez nous respectifs. Bien entendu, les traditions sont les traditions, la pluie fera son apparition sur le trajet, nous mangerons notre traditionnel Burger King sur le trajet et petite nouveauté, nous aurons droit à de solides bouchons (qui me permettent quand même de dire que j'ai pissé sur l'E411 au moins une fois dans ma vie, je vais le rajouter sur mon CV) à cause de la foire de Libramont et de « travaux » sur l'autoroute (pas vu un seul véhicule de chantier... mais bon).
         

Cette fois-ci c'est la vraie fin du TR. Merci d'avoir pris le temps de lire nos nouvelles aventures. Une fois de plus j'espère que la lecture fut aussi sympathique que me fut l'écriture. Prochaine expédition peut-être cette année, de toute façon tant qu'il y a potentiellement des lecteurs, il y aura un TR à la clef.

(et comme d'habitudes, toutes mes excuses pour les fautes d'orthographe qui peuvent trainer dans mes 20 pages de récit)   
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Merci pour ton long TR, à la fois très intéressant et amusant, très agréable à lire. :)

Intéressant car ça prouve une fois de plus qu'il n'existe pas une façon unique d'aborder un parc, mais autant de manières qu'il y a de visiteurs. J'ai passé une journée à Europa Park il y a deux semaines, donc ça force la comparaison.

Tu dis que vous étiez "un groupe qui recherche avant tout les sensations fortes". Après coup, au vu de cet aspect, Europa Park est-il un parc à conseiller pour les personnes qui en font leur priorité ?
Il me semble que c'est surtout un parc familial, avec au final assez peu d'attraction réellement sensationnelles au niveau des sensations.

Et sinon je reste assez marqué par le fait que, sur deux jours de parcs, vous avez fait : des coasters, et le rafting. Alors qu'il y a tant d'autres choses à voir / à faire à Europa Park ;) mais ce n'est pas un jugement, juste une remarque.

Pour les avis partagés ou pas :
- "Euro-Mir", moi j'aime bien, mais il semblerait donc que je sois un des rares. Par contre après avoir visionné un paquet de vidéos on-ride, mon ami en était arrivé à la même conclusion que toi, à savoir qu'il s'agit d'un spinning "contrôlé".
- "Pegasus" : d'accord avec toi, une très bonne surprise, et vraiment bien pêchu pour un junior.
- "Wodan" : il faudra que je le retente, car à mon seul et unique tour, ça tremblait énormément. Ca doit dépendre du placement, du moment de la journée, etc.

Concernant le fait que le parc paraît parfois un peu "fouillis", c'est qu'il s'est construit au fil des 40 dernières années. Donc on obtient des quartiers parfois cosmopolites et des transitions pas vraiment évidentes. Et puis des petits chemins un peu partout, des entrées d'attractions parfois difficiles à dénicher.... Pour moi, il s'agit tout à la fois d'une qualité et d'un défaut, ça dépend l'état d'esprit du moment. ;)

PS : marrant ta théorie sur les raftings.. C'est sans doute vrai, les raftings nous entendent. :P
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raziel188

Merci pour le compliment :)

Alors effectivement, EP a une forte connotation familiale et n'offre pas autant de machines à sensations fortes comme SFMM ou CP (pour prendre les extrêmes), mais je trouve / nous trouvons que l'ambiance d'un parc joue aussi énormément sur le plaisir d'une visite.
Je trouverais dommage de refuser / rater la (re)découverte d'un parc juste parce que sur papier, les grands huit n'ont de grand que le nom. Si mon (notre) unique priorité était les sensations fortes, je pense que nous nous serions déjà tournés vers des trucs du genre saut à l'élastique, sauts en parachute, .... qui offrent une grosse dose de sensations sans avoir à mobiliser toute une journée ou un week-end.
Donc oui si on me le demande, je recommanderai certainement la visite à EP en expliquant mon point de vue (même s'il n'est pas demandé :p), mais après libre aux gens de suivre mon avis ou non.

Tout comme tu le soulignes, j'ai aussi réalisé que nous n'avions rien fait en dehors de coasters et le raft. Je crois que ça trahi notre côté recherche de sensations fortes dans un parc familiale. Ce qui n'aide pas non plus, c'est la visibilité des coasters par rapport aux autres attractions. J'ai l'impression que, comme pour notre recherche de sandwicherie le premier jour, les attractions sont tellement bien intégrées dans l'univers des différents quartiers que si tu ne les connais pas ou si tu ne vois pas la pancarte te disant "hey, j'existe et je suis sympa, viens me tester", tu ne te doutes même pas que tu passes à côté de quelque chose (c'est aussi une partie du plaisir de pouvoir flâner dans les rues du parc).
Maintenant en regardant le site web, je n'ai pas le sentiment d'avoir raté quelque chose de vraiment unique au parc (sachant que nous ne sommes pas friands de spectacles).   
Au pire, ça donne une raison supplémentaire pour y retourner ;)

Pour le côté fouillis du parc, il n'y a rien de dramatique non plus. J'ai juste eu un peu de mal pour trouver l'entrée du Raft parce que sur le moment je n'avais pas vu qu'il était possible d'y arriver depuis Blue Fire (en passant sous le Raft), et que j'avais vu un panneau parlant du Raft au niveau de la sortie de Whale Adventure. Bon il y a eu aussi la recherche de la porte d'entrée pour les auto-scooters, mais c'est vraiment anecdotique.
En y repensant, ça donne l'avantage de ne pas avoir un seul et unique chemin bondé de monde, dans lequel il faut se frayer un chemin entre les gens qui estiment que la meilleure chose à faire c'est de s'arrêter en plein milieu de tout en prenant un maximum de place pour se demander "on fait quoi maintenant ?" (qu'est-ce que ça me broute ça !! et pas que dans les parcs...).
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